jeudi 31 mars 2011

Mondialisation utile : parce que les nuages radioactifs deviennent l’affaire de tous…


Comme un air
De nucléaire
Dans l’air


Zut, sur ce coup-là, Nicolas Sarkozy m’a presque doublé. Presque car mieux qu’une harmonisation des normes nucléaires internationales (ou plutôt en plus), voici ce que bibi propose…

Parce que les nuages radioactifs deviennent l’affaire de tous lorsqu’ils s’échappent des centrales nucléaires, la sécurité des centrales ne devrait plus relevé de la seule responsabilité et compétence des pays détenteurs de centrales nucléaires.

Alors je sais bien qu’il ne fallait pas brusquer nos amis japonais, ni leur faire perdre la face. Cependant, j’ai du mal à accepter qu’ils aient mis autant de temps à accueillir un semblant d’aide internationale, ceux-ci ayant même refusé la présence des robots destinés à la maintenance des sites nucléaires mis au point en France. De même, j’ai du mal à accepter que ce genre d’affaires demeure purement nationale quand des effets extrêmement nocifs sont susceptibles de relever de l’international.

Par conséquent, au lieu de verser dans les solutions simplistes des éscrologistes (sortir du nucléaire…), il me semble plutôt nécessaire de rendre la gestion des risques nucléaires un tantinet plus tributaire d’une forme de solidarité internationale, afin que tous les moyens nécessaires puissent être dépêchés le plus rapidement possible sur les lieux de l’accident, si besoin en était. On pourrait même dire, qu’en l’absence d’adhésion à cette forme de gestion internationalisée, la communauté internationale ferait obstacle à ce que tel ou tel pays se dote de ce type d’outillage industriel. En gros, pas de robots pompiers, pas de centrales

L’avantage étant que l’ONG dédiée à la sécurité nucléaire existe déjà, l’AIEA, système d’ONG ayant l’avantage d’éviter le sentiment d’ingérence. Il ne resterait plus qu’à rendre l’AIEA bien plus utile que bureaucratique.

Matière fisSILe

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Silou,

Mouais... pourquoi ne pas appliquer ta petite méthode, en attendant... de sortir du nucléaire !

Et oui, j'en suis !

Mais attention, je ne suis pas bête au point de penser qu'on peut le faire en 2 ou 3 ans... peut-être même pas en 20 ou 30 ans. C'est que les méthodes à appliquer sont complexes et peu populaires, mais sont surtout peu génératrices de profits, à la différence du nucléaire. Il n'empêche que de la même façon que De Gaulle pensait à la France des générations futures en prenant le chemin du nucléaire (et il avait raison c'était un bon choix à ce moment là), ils nous appartient de penser aussi à nos descendants en prenant un chemin qui éloigne du nucléaire. Ben ouais, quoi, on est des cadors en recherche et en industrie oui ou merde ? Parce que si c'est le cas, il va falloir arrêter de tout miser sur une production d'énergie déjà un peu datée, peu sûre (l'évaluation du risque prend en compte féquence ET gravité), pas si bon marché que cela et au rendement très discutable (Haroun TAZIEFF disait qu'il aurait mieux valu se chauffer directement grâce à la chaleur de la fission plutôt qu'avec de l'électricité produite par la chaleur de la fission : le rendement n'étant que de 30 ou 40%). Creusez vous un peu les méninges, les matheux, les physiciens, les forts en sciences ! Si vous dépensiez, pour sortir du nucléaire, ne serait-ce que le quart de l'intelligence qu'il faut au génie humain pour concevoir, réaliser, exploiter et sécuriser une centrale nucléaire, on y serait déjà !

Mais bon, nos hommes politiques ne sont plus des décideurs depuis bien longtemps, ils se contentent de suivre les lobbies au gré des vents... et des élections. Si le lobby industriel perd de son poids au profit des écolos, les hommes politiques suivront, tôt ou tard, mais ils n'auront rien compris et encore moins décidé.

Donc je sais que nous sortirons, peu ou prou, du nucléaire et je sais que c'est le bon choix. En revanche, je ne sais pas quand ;-))

@+,

LOLO45QUINESAITPASTOUT.