dimanche 3 juillet 2011

Private joke-box : « L’administration est une vieille fille, Léo. Elle n’aime pas qu’on la prenne en levrette. »



Voici la phrase qui me vint à l’esprit l’autre jour, en songeant aux mésaventures d’un membre de mon entourage. « L’administration est une vieille fille, Léo. Elle n’aime pas qu’on la prenne en levrette ». Une réplique extraite de l’excellent film d’Olivier Marchal « 36 quai des orfèvres », et résumant les déboires d’un flic qui cherchait à dissimuler ses errements.

Heureusement pas tout à fait le même type d’errements (là il n’y a pas eu mort d’homme) que ceux qui ont poussé cette connaissance à souiller sa fonction, à se fiche sans la moindre retenue du contribuable, des usagers de son service, de ses collègues et de ses potes de boulot, le tout en voulant obtenir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Mais également à se croire suffisamment intouchable pour sodomiser cette dernière sans son consentement et finir le travail par une giclée faciale. La vieille crémière d’Etat n’a pas du tout apprécié.

Le plus drôle, ou pathétique, c’est qu’une fois le pot-aux-roses éventé, notre lascar, au lieu d’assumer ses responsabilités, l’a joué victime, continuant à mentir outrancièrement, à semer sa merde, à faire dans l’illusionnisme et à vouloir instrumentaliser ses collègues.

Parfois je me demande quel type de démesure, matinée de bêtise, sentiment de toute puissance et d’impunité, peut pousser un individu à outrepasser ainsi les bornes de l’acceptable ? Est-ce une forme de morbidité, d’immaturité, de stupidité sans fond, de nihilisme, autre chose….

En attendant la réponse, voici encore le cas d'un gauchiste particulièrement moralisateur, prétendument solidaire, pro-service public, patati, patata, qui s'avère aussi fumeux que clinique. Un classique.


SIL 611-10

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