mardi 18 octobre 2011

Le vulgaire « cet art aristocratique du déplaire »


Fréquemment les d’Aucuns me reprochent une certaine vulgarité nauséeuse. Jet d’opprobre qui m’amène tel le sage chinois à leur montrer du doigt la muraille de Chine.

« Vous la voyez cette muraille ? » oui ! Parfait ! Car pour tout vous dire, à vue d’œil, comme ça, elle ne représente que la plus petite des briquettes de cette superbe ziggourat d’indifférence que j’arpente du regard, depuis Jupiter, à la lecture de ces sentences. Je sais c’est vulgaire. Pourquoi, me demandez-vous ? Pour trois raisons.

1- Vous n’avez qu’à lire les billets intitulés « qui est le SIL ».
2- Baudelaire prétendait que le vulgaire participe de l’art aristocratique du déplaire. Je suis assez d’accord avec notre bon poète. J’ai moi aussi un côté aristocratie ouvrière.
3- Quand on est aussi génial que je le suis, la vulgarité est le meilleur moyen pour ne pas trop se prendre au sérieux. « Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux » étant l’un de mes adages favoris.

Le troisième point renvoyant quant à lui à la deuxième mise en accusation. Celle pour égotisme. Les « moi je » insupportant ces fidèles lecteurs que sont les d’Aucuns.

Vu que le principe du Blog, tout comme celui de l’éditorial, est intimement lié au principe d’égotisme, il s’agit d’être un tant soit peu cohérent, tout de même. Il s’agit d’être cohérent mais aussi génial. En me rendant insupportable, je permets à mes lecteurs de se détacher de ma personne pour mieux se concentrer sur mes idées. Distanciation qui permet au lecteur de les faire siennes ou de les rejeter avec plus de faciliter. Elle n’est pas trop géniale celle-là aussi ? Je sais, je suis vraiment trop génial.

Et puis, si en général on fait parler de soi, une fois devenu célèbre, à travers une bonne biographie, j’ai décidé quant à moi d’innover. Je me tape l’affiche avant de faire l’Affiche, histoire qu’une fois connu, on ne parle plus de moi. Je prends de l’avance en somme. Je sais, ça aussi c’est du « génialisme » à l’état pur.


Comme un SIL dans ton œil.

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