samedi 26 novembre 2011

Mon Temple d’or


1) Excision et commercialisation de clitoris au Burkina Faso :

"Daouda n’a pas nié son acte. Il avoue qu’il a effectivement porté atteinte aux organes génitaux des quatre filles dont l’âge est compris entre 1 et 3 ans. Mieux, qu’il avait l’intention de commercialiser chaque clitoris à 150 000F. Parce que sa grande mère lui aurait confié que le clitoris attirait de l’or lorsqu’on le met dans une mine d’or." (source : Le Faso)

2) Quel antre plus beau que celui des femmes mériterait l’érection d’un monument ?

Aucun ! C’est pour cette raison, qu’à chaque fois que j’entends parler d’excision, je rêve de voir surgir un peu partout des temples à la gloire de l’intimité féminine.

Ils reprendraient de façon stylisée ses jolies formes florales ou son design. De quoi faire aussi bien dans le baroque que dans le zen, avec un majestueux clitoris pour clocher ou coupole, du sommet duquel s’écoulerait le fluide tiède d’une source sacrée. Quelle ablution plus douce que celle-ci ?

En parfait officiant, après un vibrant appel à la prière, je m’en irai susurrer en sa direction : « laisse-moi caresser la porte de ton temple d’or, d’un mot, d’un Sésame ouvre toi, du toucher, du regard, d’un baiser »…

Car au mur des lamentations, je préfère largement la porte des soupirs et la douceur de ta chambre pourpre. Les dieux m’en sont témoins. Plutôt qu’envers le saint des saints, je penche pour ton Intime. Ainsi soit-il…

Frère SILas

Quand soudain, un oasis…

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