mercredi 7 décembre 2011

VGE : the frenchouille spirit a encore frappé



Reprenant la thèse de Laurence Parisot au sujet du grand complot financier dont la zone euro serait victime, et semblant ignorer les effets positifs et négatifs de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 qu’il a fait voter, Valéry Giscard d’Estaing a soutenu le 28 novembre dernier sur l’antenne du Grand Journal de Canal +, « que la spéculation en Europe serait le fait de banques et d’officines Américaines ».

Histoire de me montrer aussi pédagogue que ce genre de discours peut être puéril, rappelons deux petites évidences :

Que nous n’ayons pas toujours les mêmes intérêts économiques que nos cousins américains ou autres, que nos positions et choix économiques puissent être parfois antagonistes, et que chaque « officine » joue la partie qui lui paraît la plus lucrative, est une évidence.

Par contre, parler de complot, de manipulation ou de manœuvres spéculatives qui auraient pour éventuel objectif celui de nous mettre dans de sales draps économiques, en plus de tenir du discours populiste, infantile, paranoïaque ou du loser incapable d’assumer des choix politiques et par conséquent de devenir force de propositions, fait tout simplement fi du fait qu’étant donné l’imbrication de nos économies, porter un coup sévère à l’européenne signifierait porter un contrecoup assez rude à l’américaine.

Bref, c’est moi qui délire ou bien c’est pourtant évident ?

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