mercredi 18 janvier 2012

Au rayon crevures impénitentes : de quoi Alain Badiou est-il le nom ?



1) L’aveuglement des intellectuels face au génocide khmer rouge Par Pierre-Emmanuel Dauzat (L’Express)

Le « ministère de la vérité » dévolu à L’Humanité empêchait de voir et de dire ce qui allait se produire. Mais les « idiots utiles » dont parlait Lénine se trouvaient aussi bien chez les « intellectuels » que dans les pouvoirs publics.

(...) le philosophe Alain Badiou publiera quelques mois plus tard dans Le Monde un « Kampuchéa vaincra ! » dénonçant dans le Cambodge « libéré » par les Vietnamiens une tentative en cours de « solution finale » (sic) tandis que Chomsky ne craindra pas d’attribuer l’essentiel des morts… à l’impérialisme de son pays (les USA) en qualifiant le génocide khmer "d’éclairé". (pour en savoir plus...)

2) Alain Badiou, maoïste médiatique Par Sylvain Boulouque dans Le Nouvelobs

Il était encore mardi soir sur France 3, invité de Frédéric Taddéï à « Ce soir où jamais ». Depuis quelques années, Alain Badiou, ancien professeur à l’Ecole normale supérieure, est devenu une des principales figures de la gauche radicale. Son itinéraire scolaire et universitaire ressemble jusqu’à la caricature aux publications de Pierre Bourdieu : la Reproduction et la Noblesse d’État. Ce normalien est lui-même fils d’un normalien professeur de mathématiques et maire socialiste de Toulouse à la Libération.

Alain Badiou, après un passage par le socialisme, rejoint les groupuscules maoïstes dont il devient et reste animateurs en vue. Son audience reste longtemps limitée au petit cénacle des philosophes gravitant de l’Université de Vincennes dans les années 1970 à la rue d’Ulm dans les années 1990 –où il dirige le centre international de philosophie– et au micro-milieu militant.

Cependant, il possède quelque pouvoir dans le monde de l’édition en dirigeant une collection philosophique aux éditions du Seuil, puis chez Fayard, lui permettant d’offrir des débouchés à certains de ses épigones. (pour en savoir plus...)

3) DOCUMENT: « KAMPUCHEA VAINCRA ! » Tribune libre par Alain Badiou, publiée par le journal « Le Monde » du 17/1/79.

L’INVASION du Cambodge par cent vingt mille Vietnamiens avec chars et aviation de bombardement ; l’installation à Phnom-Penh de » dirigeants » tirés des bagages de l’envahisseur : prendre position sur ces faits engage, à notre avis, des questions essentielles.

A supposer que l’inertie l’emporte, qu’aucun courant d’opinion mondial ne se lève dans le scandale et dans l’action, un pas décisif serait fait vers la violation sans détour du droit des peuples à exister, du droit des nations à voir leurs frontières garanties et leur sécurité internationale reconnue. Aller régler les problèmes politiques du voisin à grands coups de division blindées serait désormais chose normale. (pour en savoir plus...)

Aucun commentaire: