dimanche 19 février 2012

Fièvre saturnale au Brésil : « Ai se eu te pego »



A la demande générale, histoire de conclure cette semaine valentine, voici trois autres tubes brésiliens…

Nous commencerons par le méga buzz musical du moment : le « Ai se eu te pego », « aïe si je t’attrape » de Michel Télo. Musique sympa, paroles et chorégraphie suggestives. Résultat = 178 millions de visionnages sur Youtube en 6 mois… « nossa ! »

Traduction : « Samedi soir, en pleine soirée… la foule s’était mise à danser… lorsque la fille la plus jolie est apparue… j’ai pris mon courage et m’en suis allé lui dire…

Dame ! Dame ! Ta simple vue me tue… aïe, aïe, si je t’attrape… aïe, aïe, si je t’attrape…

Délice ! Délice ! Quel délicieux supplice… oh mon Dieu si je t’attrape… mon Dieu, si je t’attrape…
»



Dans le genre méga-tube, signalons celui du groupe Kaleidoscopo « voce me apareceu », « tu m’es apparu(e) », qui enflamma les pistes de dance de l’été 2005. Un rythme aussi efficace qu’énergique et un texte aussi riche que déjanté, suffisamment pour le rendre difficilement traduisible. Voici néanmoins la traduction du refrain :

"Tu m'es apparu(e) ; tu as fait tout devenir rien ; et vice-et-versa...
J'ai été submergé(e) ; la cerise sur le gâteau que j'étais...
Tu es la reine du noyaux de cerise sur le gâteau que t'as mangé...
"



Pour finir, retour sur un grand classique, l’incontournable « explode coraçao », « que mon cœur explose » de la divine Maria Bethania :

"Inutile de tenter dissimuler ; faire semblant ou cacher ; ce qu’il est impossible d’occulter. Toutes ces choses que je ne puis plus taire ; puisque l’éclat de ce regard ; t’a trahi et m’a remis ; ce que tu cherchais à contenir ; ce que tu refusais de m’avouer ; et qui me tourmentait.

Inutile d’avoir peur ; de pleurer, de souffrir ; se donner, se perdre et se retrouver ; face à tout ce qu’est la vie…

Ce que je souhaite, c’est de pouvoir m’ouvrir ; afin que cette vie me pénètre enfin ; comme s’il s’agissait du soleil ; déflorant l’aurore. Je veux sentir la douleur de ce matin.

Naître, rompre, déchirer ; possédant mon corps et alors ; moi qui pleure ; qui adore ; qui hurle… Comme une folle, hallucinée et enfant ; sentant mon amour qui se repend. Impossible de tenir bien plus longtemps ; que mon cœur explose maintenant.
"

SILberto SIL

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