vendredi 9 mars 2012

Le vendredi c’est halali


Figurez-vous que ces jours-ci j’entends certaines bonnes âmes bien-pensantes nous expliquer qu’il serait inutile d’indiquer sur les étiquetages des viandes le fait qu’elles seraient halales, cashères ou laïques, au motif « qu’après tout, où est le problème si on mange halal ou casher ; un peu de tolérance que diable ».

Comme c’est mignon !

Laissons de côté le fait que je trouve cette forme de tolérance quelque peu totalitaire, dans le sens où s’il m’arrive de manger halal ou cascher, et où si toutes ces vieilles superstitions alimentaires faites surtout pour rapporter du bon pognon à des gens prétendument désintéressés ne me révulsent pas outre mesure, je tiens quand même à conserver le droit de payer ma dîme de bonne grâce et non à l’insu de mon plein gré.

Laissons de côté mes conceptions de la liberté, histoire de mieux inviter nos bonnes âmes à pousser leur si merveilleuse logique jusqu’au bout.

Dites-moi mes cocos, puisque l’étiquetage est chose inutile, pourquoi n’iriez-vous pas expliquer la nécessité de supprimer, tant qu’on y est, tout étiquetage des viandes, à part peut-être la date limite de consommation. Après tout que l’on mange du bœuf, du poulet, ou du cochon, tout ça reste de la viande, n’est-ce pas ? Cessons de faire la fine bouche que diable !

Comment ça, cela pourrait heurter les convictions de certains juifs ou musulmans. Je ne savais pas que leurs convictions ou préférences devaient importer plus que les miennes, seraient supérieures aux miennes. Drôle de conception de la tolérance. Une conception que je risque de prendre m'halal.

Grands dieux, ce que tous ces nouveaux dévots peuvent être lourdauds.

SILaïc

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour être sur de ne pas manger hallal, mangez du cochon. En plus ça aide les producteurs bretons !