samedi 2 juin 2012

Harcèlement sexuel



L’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel par le Conseil Constitutionnel faisant débat, j’ai décidé de nourrir ce même débat avec l’histoire que m’a rapporté un proche au cours d’une discussion sur le sujet.

En effet, progressivement agacé par la discussion, celui-ci finit par m’indiquer qu’il est lui même victime d’harcèlement sexuel, mais pas d’un harcèlement comme il les aime, ou plutôt contre lequel il n’a rien, les avances même appuyées ne l’ayant jamais rebuté en application de l’adage « il vaut mieux faire envie que pitié », mais d’un harcèlement particulièrement pervers.

Une givrée se permet d’appeler sa femme sur son portable pour lui dire qu’il en aimerait une autre, ce qui n’a pas manqué, comme on peut l’imaginer, de semer un trouble certain aussi bien dans la tête de son épouse que dans le foyer. 

Décontenancé par une telle révélation, je commence par le taquiner : oh toi, tu as frayé avec une jalouse et maintenant, elle te poursuit. « Même pas ! » me dit-il, avant de poursuive en indiquant «  je ne suis certes pas un père la vertu, et j’avoue aimer les femmes, mais tu me connais, je ne suis pas pour autant du genre à faire n’importe quoi, à risquer de faire souffrir les gens que j’aime sans état d’âmes, sans oublier que pour envisager d’aller voir en dehors du nid conjugal, il faudrait que la magie d’une éventuelle rencontre soit particulièrement puissante, ce qui est une chose extrêmement rare ». 

Comment expliques-tu ça alors ?  Me permets-je. « Je ne me l’explique pas vraiment » me dit-il. « La seule fois où j’ai entendu parler de ce genre d’histoires c’était au lycée lorsqu’une greluche avait voulu piquer le copain d’une fille en racontant n’importe quoi à droite, à gauche, et surtout à celle-ci ».

Il est vrai que c’est là une technique de harcèlement typiquement de gamine que l’on retrouve parfois à l’âge adulte chez certaines femmes particulièrement  immatures. Au lieu d’avoir le courage d’avouer son désir ou ses sentiments à l’être aimé et voir si quelque chose est possible, ce genre d’idiote fout la merde dans l’espoir de tirer un bénéfice des pots cassés… 

« Cela peut être ça » m’interrompt-il, « mais aussi une nana qui me déteste pour une raison absconse et qui pense ainsi rendre service à ma femme, ou une grosse frustrée qui compense sa misérable vie de merde en cherchant à contrôler celle des autres, et qui oublie surtout qu’elle provoque de la souffrance chez des gens bien réels, chez toute une famille. »

Je lui demande alors s’il a une idée d’où cela peut venir. Il me répond que sans entrer dans les détails, vu certains éléments dont l’autre cinglée a parlé à sa femme, il est fort probable que cela vienne de son lieu de travail. « Génial n’est-ce pas ? Rien de tel pour aller travailler détendu, pour ne pas verser dans la parano, te demandant qui peut bien commettre une saloperie pareille, te harceler d’une façon aussi fourbe que lâche. »

Lui demandant ce qu’il compte faire, il me dit « si j’attrape la pouffiasse qui se permet ce genre de choses, je la traine en justice pour harcèlement, et si ce n’est pas possible, je transforme sa vie en véritable enfer. Que l’on s’en prenne à moi ne m’impressionne pas plus que ça. Par contre, s’en prendre à ma famille est un motif de guerre totale… »

« O tempora ! O mores ! » comme l’aurait dit mon bon Cicéron.

SILcéron

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