samedi 16 juin 2012

Le grand retour de la gauche « normale »



Et bien l’élection de François Hollande aura eu au moins le mérite de nous offrir le spectacle du grand comeback d’une gauche fidèle à elle-même, et dont on avait quelque peu oublié l’éclat hypocrite, bête et surtout méchant. En mettant de côté le sort d’un pays, de notre cher pays, qui roule maintenant droit dans le mur « à tombeau ouvert », on parvient même à rigoler un peu…

Commençons par notre cher président qui, après avoir promis, entre autres, qu’il n’y aurait pas de ministre « jugé ou condamné » dans son gouvernement, trouve « normal » de nommer premier ministre un jugé et condamné au prétexte de réhabilitation, mais aussi un ministre « du redressement productif » tout aussi jugé et condamné, ce qui constitue sans doute une bonne nouvelle pour un DSK, ni jugé, ni condamné. Remarquons également que celui qui avait promis de ne pas « être le chef de la majorité » se retrouve au beau milieu d’un magnifique crêpage de chignons entre son ex-dame et son actuelle copine, justement parce qu’il se conduit en chef de parti-hi-hi-hi ! Comme quoi, en passant, la tendresse de notre « président des bisous » n’est pas si communicative que ça auprès de son très proche entourage…

S’agissant de l’état major de notre président des bisous, la poilade se trouve non moins assurée. Ce que je peux aimer les leçons de morale du genre « front républicain » de la part de gens qui s’allient encore et toujours avec une extrême gauche connivente, complice ou admiratrice des régimes les plus criminels de la planète ; avec ces communistes aussi (peu) républicains que nos lepénistes vu que tous ces tyranneaux ne rêvent que d’une chose, abattre la république libérale dans laquelle nous vivons encore. Je me suis d’ailleurs particulièrement esclaffé en voyant dimanche dernier la communiste Marie-rouge Buffet faire la leçon en la matière à Claude Guéant, notre ancien ministre de l’intérieure. Des Stals qui font la morale. Quel culot ! Il n’y a que chez nous où l’on peut gouter à de tels niveaux de tartufferie.

Remarquez, écouter Martine Aubry citer Churchill ce mercredi, « vous aurez et le déshonneur et la défaite » en parlant d’une UMP qui s’entendrait avec le FN, fut également un grand moment. Celui d’une belle pantalonnade. Tout comme l’était la tentative du premier ministre Ayrault d’accuser la droite d’être responsable de la montée de Marine Le Pen au motif qu’elle aurait abaissé les digues face au Front National. J’ai hâte de voir où en sera la mère Le Pen après cinq ans de politique de digues anti-FN menée par nos amis des staliniens, des trotskistes, des islamistes, des communautaristes, des délinquants, des colons étrangers et autres francophobes. Quelle sera l’excuse d’un Jean-Marc Ayrault si le FN se trouve encore plus haut ? M’est avis qu’on va rire.

Au rayon tartufferies, j’apprécie également, depuis quelques temps, tout particulièrement, celle d’une brochette de journalistes de gauche qui se sont pris d’une folle envie de sauver la droite, en lui conseillant de ne pas trop se « droitiser », et en pointant de supposées taches frontistes sur son poitrail. Des gauches pour sauver la droite. Que tout cela est désopilant ! S’ils manquent d’occupation, qu’ils n’hésitent pas à s’occuper de l’hypocrisie, de l’amateurisme et de toutes ces taches rouges, souvent rouge-sang, qui entachent l’honneur de leur propre camp. Qu’ils daignent également astiquer les taches brunes sur leurs godasses. Après tout, vu comment la gauche à draguer tout autant l’électorat du Front National, électorat à qui ils doivent pour partie leur victoire à la présidentielle, le mieux est d’astiquer un peu, histoire de rester crédible.

Tiens, histoire de rester dans la tartufferie, je ne résiste pas à l’envie de vous résumer le semblant de discussion mené avec une péronnelle socialiste bien chez nous, à l’occasion d’une toute récente manifestation culturelle. Au cours d’une insupportable logorrhée perchée dans les aigus, celle-ci est parvenue à nous faire savoir successivement que la politique de Sarkozy avait été celle de « la France aux Français », que Nadine Morano était une « idiote doublée d’une raciste », mais aussi, et surtout, qu’elle même (notre péronnelle socialiste) n’épouserait jamais un Français noir ou d’origine maghrébine. De toute évidence, elle préfère les bobos bien blancs, cumulant ainsi endogamie ethnique et sociale. Soit un très grand classique chez ce genre d’hypocrites. J’ai rit !

Pour finir, n’oublions pas nos officines du type SOS-MRAP dont les appétits inquisiteurs se font déjà sentir, et ne manqueront pas d’aller en grandissant, maintenant que les pompes à fric se mettront de nouveau en marche. Bêtes et méchant qu’on vous dit. Et ce n’est qu’un début.

Bref, ils sont tous en très grande forme. Ça fait plaisir à voir…

SILalutte finale


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