lundi 8 octobre 2012

Pour en finir avec les contrôles au faciès



Dans la série « éléments de relativité dans un système absolu » voici la vérité suivante : « si la plupart des individus contrôlés par la police sont d’origine maghrébine, la plupart des individus d’origine maghrébine ne sont pas contrôlés par la police ».

Je suppose qu’un constat aussi subtil aura échappé à la ribambelle de neuneus qui nous ressortent de nouveau (voir ce petit papelard de chez Libeuhration), histoire sans doute de faire plaisir à leurs dealers, le couplet sur tous ces vilains contrôles au faciès dont seraient victimes de trop nombreux gentils garçons de banlieue.

Observez mieux, tas de mauvais-observateurs. Observez donc comme il s’agit toujours du même type de faciès qui se fait contrôler. Celui de lascars déguisés en caïds de cité, aux fringues puant la beuh et se baladant parfois en bande (à ce niveau d’indices, pour la police, c’est carrément du plaider coupable).

Jamais ou presque du faciès de français d’origine maghrébine ou autre, jeunes ou pas, habillés normalement et se comportant comme n’importe quel honnête citoyen. C’est fou d’ailleurs le nombre de Français-basanés qui mènent une vie normale, rythmée par le metro-boulot-dodo, et n’ayant jamais à faire aux forces de l’ordre, sauf quand ils doivent, eux aussi, porter plainte contre la racaille susvisée.

Voilà quelque chose de suspect, n’est-ce-pas les bolos ? De quoi y consacrer un dossier spécial intitulé « minorités invisibles, une souffrance muette »…

faSIL

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