mercredi 16 janvier 2013

Arnaque à l'esclavage par le CRAN



Si je comprends bienRosita Destival, Guadeloupéenne de son état, ne parvient pas à trouver l’emploi de ses rêves. Etant convaincue que ses frustrations et insatisfactions ne peuvent pas provenir d’elle-même mais d’ailleurs, elle en cherche la cause dans son arbre généalogique, ce qui constitue une démarche plutôt originale.

En remontant dans son arbre, elle se rend compte, qu’elle descend, non pas du singe (bande de racistes), ou d’un seigneur blanc qui aimait bronzer à un mois en caravelle des plages bretonnes, mais de pauvres esclaves ramenés d’Afrique.

Voilà qui explique tout : son CAP, son sous-emploi mais aussi les regards de travers de sa voisine, concierge, boulangère, caissière, coiffeuse, conseillère Pôle Emploi (de tout le monde en fait, ce qui est normal, vu le côté particulièrement gratiné du personnage).

Cela mérite par conséquent réparation. Pour ce faire, elle recherche une oreille qui ait le bras suffisamment long pour faire les poches de l’Etat (donc les nôtres) sous un quelconque prétexte à la mord moi le nœud.

Dieux, des parasites, soient loués ! Les souteneurs du CRAN sont là pour la soutenir grâce au pognon que nous sommes assez couillons de leur donner sous la forme de subventions sonnantes pour eux et trébuchantes pour nous (en somme, la parfaite illustration de l’expression « tendre le bâton pour se faire battre).

Nos lascars du Conseil Représentatif des Associations Noires se frottent les mains et se lèchent les babines. Avec ce « y’a bon » dossier victimaire, ils espèrent obtenir encore plus de pognon, de charges et de titres au frais du très masochiste contribuable blanc.

Et Rosita de se répandre dans les médias pendant que le CRAN fourbit ses armes au prétexte qu’il n’y aurait pas de prescription en matière de crimes contre l’humanité.

Il est vrai que personne n’aurait imaginé que de très hargneux connards porteraient plainte deux siècles après les faits. C’était oublier, pour paraphraser Audiard, que « les cons (surtout à cran) ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît ».

Sauf que, visiblement, ils viennent de tomber sur un os, moi… (c’est un peu gênant à avouer, mais figurez-vous que certaines de mes amies me surnommaient « l’os » dans ma vigoureuse jeunesse, mais nous nous éloignons du sujet)… qui s’en va de ce pas leur casser la baraque.

Tout d’abord d’un point de vue juridique puisqu’il me semble que leurs petites arguties présentent une faille du type abyssale.

La 5e république, héritière de la Convention Nationale qui a aboli l’esclavage le 4 février 1794, peut-elle être reconnue responsable de faits commis sous l’ancien régime ou par l’impérial Bonaparte qui rétablit l’esclavage sous son Consulat putschiste au bénéfice de son futur Empire ? N’y-t-il pas dans ces faits une rupture manifeste de « la continuité de l’Etat » mais surtout de la personne morale ?

A plus forte raison que notre république, qui a reconnu ce crime contre l’humanité, l’a abolie et travaille encore à le faire au niveau mondial, notamment en Afrique, ce qui constitue un travail d’intérêt général des plus remarquables, n’est-ce pas ?

Si la réponse est non, cela signifierait qu’un quelconque abruti bien de chez nous serait en droit de demander réparation à la république italienne pour les exactions commises sur ses « ancêtres les Gaulois » par l’empire romain, mais aussi à la Ligue Arabe pour les invasions, occupations et exactions commises en Europe par les troupes et autorités arabo-islamiques.

Si la réponse est oui, mais que nos plaignants tiennent tout de même à ronger un os, histoire de ne pas rester sur leur faim, je ne saurais trop les conseiller de porter plainte contre les pays d’exportation d’esclaves plutôt que contre ceux d’importation.

Rappelons en effet, que ce ne sont pas les marchands d’esclaves blancs qui sont allé chercher leurs ancêtres dans la brousse, mais bien « leurs frères » Africains qui les capturaient dans l’arrière pays, les triaient et les revendaient aux Blancs dans les comptoirs dédiés à cet ignoble commerce.

Or, compte tenu du fait que les anciennes régions exportatrices d’Afrique demeurent encore, globalement, des territoires régis par des dictatures tribales ou claniques, promptes à massacrer ou réduire à la servitude les tribus qui ne leur reviennent pas, on peut considérer, par le biais de cette forme de continuité de la personne (im)morale, qu’elles portent la responsabilité des crimes passés ; crimes que ces dictatures doivent par conséquent réparer, certes avec leurs maigres moyens mais pas moins pour autant.

Maintenant si la morale de l’histoire importe peu et que seule compte la volonté de se faire du pognon sur le dos des riches pigeons, en exploitant de façon inique la mémoire humaine, qu’ils me permettent de me joindre à eux ou plutôt contre eux.

En effet, après avoir fait tourné ma roue karmique, figurez-vous que j’ai découvert que je suis la réincarnation du dernier indien Karib de Guadeloupe, massacré avec tout mon clan par une bande de negmarrons qui avaient alors déversé, par une nuit sans lune, leurs frustrations d’esclaves en fuite sur plus désarmés qu’eux. Rien que de me rappeler cet épisode effroyable me fait monter les larmes aux yeux. Excusez-moi, je me mouche et je reviens…

Par conséquent, compte tenu du préjudice, je porte plainte contre Rosita Destival et sa bande de néomarrons, afin qu’ils indemnisent le préjudice et la douleur provoquée par ce génocide.

Après tout comme le chantent les neg’marrons :  « c’est la monnaie qui dirige le monde ; c’est la monnaie qui dirige la terre ; et qu’on le veuille ou non ; c’est comme ça, on ne peut rien y faire« .

Plus sérieusement, si je n’aimais pas autant nos Antilles françaises et ses habitants, je serais bien tenté, pour réparation des préjudices, de leur filer leur indépendance, histoire qu’ils arrêtent de pleurer et se montrent enfin constructifs. Après tout la liberté n’a pas de prix. Bien que je ne sache pas s’ils y accordent la même valeur que nous…

SILex Haley

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