jeudi 21 février 2013

Des nouvelles cloches pour Notre Dame : les Femen


Soyons clairs ! Je n’ai rien contre le féminisme bouffeur de curés (eux non plus d’ailleurs vu que certains d’entre eux rêvent de se faire bouffer par de jolies féministes) et légèrement casse-noisettes. Par contre le gaminisme tendance canal hystérique, intrusif et bouffeur de couilles, loin de la léchouille agréable, tend de son côté à me courir sur le haricot.

C’est que je n’ai pas du tout apprécié, à l’image du Maire de Paris et autres personnalités de gauche comme de droite qui ont condamné l’invasion de la cathédrale Notre-Dame par des Femen à poil, cette forme de viol des convictions et de l’intimité spirituelle de gens venus dans cette maison chercher un moment de paix et non le conflit de quelque ordre que ce soit.

Tout comme j’ai fort peu gouté la plaidoirie de Caroline Fourest qui, en plus d’une très puérile façon d’attendre que les catholiques réagissent pour savoir quoi penser de cette affaire (l’exact opposé des catholiques, forcément), démontre une mauvaise foi suffisamment sacrée (façon de parler) pour qu’on lui sonne les cloches.

«Je l’avoue. Je ne savais pas quoi penser de l’initiative des FEMEN à Notre-Dame… à voir le déluge de réactions outrées, voire de vierges effarouchées, qui pleut à droite comme à gauche, on se dit que cet esprit frondeur reste décidément nécessaire, même dans notre pays… Nous avons plus que jamais besoin de blasphémateurs. Qu’ils se nomment Charlie Hebdo, Taslima Nasreen ou FEMEN.» (plus)

Caroline, ma jolie petite Caroline, à ton âge (le même que le mien à deux ans près), tu devrais tout de même savoir qu’il est une chose d’exposer des caricatures et des propos blasphématoires dans une livre et magazine que tout le monde n’est pas obligé de lire, et une autre d’aller les placarder sur la porte ou dans le salon de personnes qui n’ont pas envie de lire cela. Tout comme il est une chose de se balader à poil dans des lieux autorisés et un autre de rentrer tout nu chez des gens, de surcroit pudiques, en vociférant des insanités. C’est que nous n’avons plus 16 ans, Caroline, voyons !

De plus, chères Femen et Caroline chérie, en principe, l’intrusivité outrageante, le viol de la sphère physique ou spirituelle de l’autre, une féministe digne de ce nom devrait y être sensible, non ?

Aussi, que les Femen manifestent, en partageant avec nous leur joli sein des seins, et prêchent pour leur paroisse autant qu’elles le souhaitent, selon les modalités autorisées par la loi, mais de grâce qu’elles évitent de sombrer dans l’hystérie inquisitrice. Au mieux ça fait pitié, au pire c’est blessant !

Au passage, je remarque que nous ne les avons toujours pas vu faire leur petit numéro devant des prières de rue ou à la mosquée de Paris. Courageuses avec les brebis catholiques mais pas téméraires face aux boucs à barbe, n’est-ce pas ? Cela étant dit, qu’elles ne prennent surtout pas cette remarque pour une invitation. C’est que je tiens à leur intégrité physique moi !

Maurice de SILly 

Aucun commentaire: