lundi 25 février 2013

Qui a dit que Barack n'était qu'un manche ?


Ce mec est vraiment incroyable. Epuisé par sa lecture de prompteur lors, non pas, du discours sur l’état de l’Union, mais plutôt de son programme de campagne électorale visant à effacer les républicains de la Chambre des représentants, au cours duquel il promit une hausse du SMIC digne d’un Mélenchon mais aussi de rattacher l’Europe à l’Amérique et de sauver le climat, ce qui a fait dire au président républicain de la dite Chambre, John Boehner, que « Barack Obama se prend pour un Père Noel qui présentera plus tard la note aux bénéficiaires de ses cadeaux »… épuisé, disais-je, par tout cela, il a jugé indispensable d’envoyer la mère Michelle et les filles faire du ski dans le Colorado et de se payer un petit week-end entre potes golfeurs.

A l’évidence, il avait besoin de tenir, tout le week-end durant, le long manche de son club, et d’envoyer des petites balles dures comme des glands de priapiques dans toute une série de petits trous, loin de sa femme. Une forme d’exutoire, sans doute lié à sa de plus en plus manifeste impuissance politique et aux très casse-couilles, pour ne pas dire castratrices, velléités de la mère Michelle. Sans oublier son impopularité croissante. Je comprends.

A l’inverse de la presse américaine qui n’a pas du tout compris et apprécié que Barack s’isole de celle-ci pour s’adonner à son petit plaisir solitaire. « Frustration » était le mot. Voilà qui est triste. Triste que des gens n’aient toujours pas compris à leur âge que la bienséance exige que l’on s’isole des regards pour s’adonner aux plaisirs solitaires.

Oui, je comprends que cette passion puisse le dévorer de plus en plus, au point que cet ami des classes populaires et moyenne tienne à se payer 8 heures de cours privés à 1000 dollars de l’heure, à mobiliser toute la logistique présidentielle, pour un coût global d’un million de dollars, afin de se disputer des trous, dans l’un des plus luxueux complexes de golf du pays, en compagnie de cet autre queutard notoire qu’est Tiger Woods.

Enfin, il y a tout de même un petit truc que je n’ai pas bien compris. S’il aime manier le manche pourquoi ressent-il le besoin de faire porter ses clubs par d’autres, comme ici sur la photo où l’on voit un brave fonctionnaire de la Maison Blanche ployant sous la charge présidentielle. Il a vraiment besoin qu’on la lui tienne ou qu’on le soutienne à ce point, le Barack ? Suis-je bête ! Bien sûr que non ! C’est là une façon de signifier à quel point ses sacs de golfe sont lourdement chargés. Fanfaron, va !

Petite question en passant : Eh ! Barack ! As-tu battu Tiger Woods ?

Silgmund

Aucun commentaire: