samedi 2 mars 2013

Jean-Marie Le Pen – Stéphane Hessel : même combat (antisémite)


1) Tout comme Stéphane Hessel, Jean-Marie Le Pen a été un très grand résistant. En effet, pour vouloir intégrer en 1944, à l’âge de 16 ans, les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur), il faut faire preuve d’un très grand courage. Et peu importe le fait que le colonel Henri de La Vaissière (alias Valin) ait refusé cet engagement. Après tout, c’est l’intention qui compte.

Ce qui n’empêchera pas Jean-Marie Le Pen de déclarer en janvier 2005 dans l’hebdomadaire Rivarol  » l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés ».

2) Tout comme d’autres à Londres, Stéphane Hessel aura été l’un des plus grands résistants de loin, un vaillant agent de bureau (de renseignement). Une très sage initiative d’ailleurs, puisque son unique mission sur le terrain, en 1944, s’est conclue par sa capture et son envoi dans plusieurs camps de prisonniers dont il s’est toujours miraculeusement sorti.

Ce qui n’empêchera pas Stéphane Hessel de déclarer à l’historien Jorg Wollenberg « La politique d’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive, si l’on fait abstraction d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art. » (propos publiés en janvier 2011 dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung)

3) A se demander d’une part si toute résistance avait vraiment un sens pour ces tristes sires. A se demander surtout s’ils avaient entendu parler du massacre d’Oradour-sur-Glane, entre autres massacres, mais aussi de « la rafle du Vel d’hiv », entre autres rafles de Juifs en vue de leur extermination. Mais j’oubliais, tout ces faits ne sont que d’insignifiants « détails » de l’histoire, n’est-ce pas ?

SILgueiro Maia

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