vendredi 28 juin 2013

Une semaine héroïque vue d’ici


Dimanche 23 juin : Du surhommou. En bouquinant, je me disais l’autre jour que nous autres Français semblions échapper à cette règle nietzschéenne voulant que l’homme soit attiré par le surhomme. Il n’y a qu’à voir le président que nous nous sommes donné, les messages qu’il nous adresse et les résultats qu’il obtient pendant que nous mugissons à peine. « La France doit tenir la dépense publique en 2013 » affirme François Hollande. A se demander qui gouverne, lui ou la France… Et puis en y réfléchissant mieux, je suis arrivé à la conclusion qu’il y avait bien quelque chose de surhumain à continuer de donner leur chance à des boulets de socialistes infoutus de que ce soit d’autre à part couler le pays. Il n’y a pas à dire, j’adore mon peuple et sa candeur, oups, grandeur d’âme…

Lundi 24 juin : «Je ne suis pas un Ayrault» ou presque. Tout bien considéré, grâce à ses super-pouvoirs statistico-bureaucratiques, notre super-Ayrault risque fort de parvenir à plier la courbe du chômage. Pour le chômage réel, par contre, c’est une autre affaire. Enfin, c’est déjà ça…

Mercredi 26 juin : Nelson Mandela résiste encore et toujours à tous ceux qui voudraient le libérer de ce monde, histoire de mieux pouvoir se jeter sur son héritage. Celui qui est parvenu jusqu’à présent à libérer plus ou moins les blancs et les noirs d’Afrique du Sud de la haine raciale, a fait savoir, en utilisant son électrocardiogramme pour adresser un message en morse, qu’il sciera lui-même, quand il le voudra, le dernier barreau qui l’empêche de rejoindre toutes ces étoiles qu’il contemplait depuis sa geôle de Robben-Island.

Jeudi 27 juin : Les super-vilains étaient de sortie. Ils jouaient à action ou vérité dans Paris. Cahuzac aka Mytho-man a juré de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, qui l’intéresse, devant des députés ; et DSK alias super-Keutard, gonflé à bloc, s’en est allé se palucher la nouille devant des sénateurs pour son seul plaisir, les agents de service s’étant plaint de la grosse tache qu’elles ont du essuyé sur le fauteuil occupé par l’ancien roi de la bourse. Pendant ce temps-là, Bernard Tapie se faisait envoyer au tapis de l’Hôtel-Dieu après s’être fait battre comme plâtre par je ne sais quel Docteur Justice spécialisé dans la question qui tue.  

Vendredi 28 juin : Tour de Force. Les héros de la Grande Boucle font savoir leur ras-le-bol face aux soupçons de dopage que d’aucuns chercheraient encore et toujours à faire peser sur eux. Ils ont bien raison. Aussi, ne les chargeons pas trop. Ils le sont déjà assez comme ça…

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