lundi 19 août 2013

Quand Elysium rime avec Valium


Comme me le laissait craindre la bande annonce, je n’ai rien à dire sur le film « Elysium » mettant à l’affiche Matt Damon et Jodie Foster. C’est une daube d’un niveau stratosphérique ! Ces deux acteurs étant quasiment méconnaissables de médiocrité, notre Mattounet en personnage Disney pour nourrissons, et Jodie Foster en espèce de vieille goudou gercée à l’azote liquide aussi sexy qu’une ancienne entraineuse de nageuses est-allemandes (référence pour plus de 30 ans, désolé !) reconvertie dans la politique. Par conséquent, je ne parlerai pas du film, préférant m’inquiéter pour la santé  de scénaristes hollywoodiens. Sérieux, ça sent la dépression sévère, messieurs-dames.

Oui, je sais bien que le futur, la conquête spatiale, tout comme la vie, c’est un peu effrayant, plein de dangers à éviter, de risques régressifs et tutti quanti. Il y a juste que la vie, tout comme le futur, c’est surtout plein d’opportunités à saisir, de possibilités de progrès et de developpement pour toute notre bonne vieille humanité.

Non mais sérieux, c’est quoi tous ces auteurs et scénaristes qui nous présentent quasi systématiquement le futur et la conquête spatiale en termes et visions apocalyptiques, dangereuses, conflictuelles ou rétrogrades. Les auteurs d’Elysium poussant le délire jusqu’à nous faire le coup en 2154 de la très has-been lutte des classes. Et ce alors qu’à l’heure actuelle des dizaines de millions de personnes sortent de la misère et accèdent à des systèmes de santé et d’éducation grâce au développement économique et social mondialisé.

Ah, toutes ces bonnes âmes, prétendument humanistes, rectificatrices de torts, rêvant de lendemains qui chantent, qui nous présentent perpétuellement la face sombre du sapiens-sapiens, n’ayant jamais foi en l’humain d’un point de vue global, si ce n’est à travers quelques exceptions salvatrices leur servant de projection narcissique. Déprimant, désolant, flippant, ridicule !

Sérieux, les gars et les garces, aussi intimidant que cela puisse paraître, l’espace est l’avenir de notre espèce ; mieux, l’espace et l’avenir appartiennent par essence au domaine du rêve. Alors, par tous les diables, faites-nous donc rêver…

SILuc Skywalker

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très habile de dissimuler votre propagande néolibérale sous une critique il est vrai rigolote et bien écrite, mais aussi convenue qu'inutile : tout d'abord, toutes les daubes grand-public du cinéma US méritent les mêmes commentaires. Il suffit de regarder l'affiche pour se convaincre qu'il est inutile de dépenser 10 euros et perdre deux heures à voir ce film. Ensuite, vous tartinez cinq paragraphes après nous avoir affirmé " je n'ai rien à dire sur le film". Et en effet, vous n'avez rien à dire d'intéressant, sinon prendre le prétexte de ce billet pour fustiger les "bonnes âmes humanistes" et blablabla... Un grand garçon comme vous! On dirait du Zemmour ou du Nadine Morano. Si vous pensez sincèrement, je vous cite, "qu’à l’heure actuelle des dizaines de millions de personnes sortent de la misère et accèdent à des systèmes de santé et d’éducation grâce au développement économique et social mondialisé"(ouf!), c'est qu'il faut cesser d'urgence d'aller au cinéma et de regarder le JT de Jean-Pierre Pernaut. Commencez à lire la presse écrite, la vraie, celle qui coûte cher et qui informe vraiment les gens. Bref, tout ça pour dire qu'à l'avenir, il faut y aller franco et nous parler de politique, au lieu de nous infliger la mauvaise foi de vos "critiques ciné".

Bien à vous, Chb.





SIL a dit…

Figurez-vous que j'ai sauvé votre commentaire de la boite à spam. Ouf!

Passer à côté d'un joli petit concentré de bêtise franchouillarde aurait été dommage...

Pour le reste, surtout continuez à lire Le Monde et Telerama. Aussi question dissonance cognitive tout devrait continuer à aller bien pour vous...