lundi 12 août 2013

Wolverine : mais non, c’est pas un nanar


A lire la critique, les avis seraient unanimes. Wolverine a beau casser la baraque question box office, il n’en casserait pas pour autant des briques côté réalisation. Nous aurions même affaire à un gros navet. J’ai d’ailleurs failli passer à côté du film en raison des critiques. J’ai bien fait de me faire les griffes dessus.

Soi-disant qu’un Wolverine affaibli, qui cicatrise mal sauf des sorties de serres, fatigué par quelques coups de hache mais pas par sa carcasse métallique, rendrait le tout peu crédible, échec du processus de la "suspension consentie de l'incrédulité" oblige. Mais également que l’histoire n’aurait pas de quoi retourner un ongle.

Sans même discuter de ce qu’il y aurait de crédible ou pas dans des histoires de mutants peu ou prou invincibles, ce qui en soi frise déjà l’abscons, j’ai simplement envie de dire que je n’ai pas vu tout ça. Visiblement je suis passé à côté des incohérences comme de l'aspect nanar. Sans doute le fait de m'être placé au premier rang histoire d'en prendre plein la vue.

Au-delà des aspects et effets toujours aussi impressionnants déployés par Hugh Jakman, je dois avouer que le charme a opéré. Il est vrai qu’ils ont un peu triché. La 20th Century Fox ayant eu l’idée de planter le décor au Japon, avec des tableaux tous plus enchanteurs les uns que les autres, le charme ne pouvait qu’opérer sur moi. Si on ajoute à cela, des ninjas, des robots et Mademoiselle Tao Okamoto, on peut dire qu'il y avait dans ce film tout ce qu'il faut pour que je sois aussi ravi que scotché à l’écran.

Ah, Tao Okamoto, pour tous les dieux du Kojiki, Tao Okamoto, ah la la, grands dieux, grands dieux, grands dieux…

AmateraSIL

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