lundi 30 septembre 2013

"Rush" : la rage de vaincre versus la rage de vivre


Malgré mon absence de permis voiture et mon très faible goût pour les sports automobiles, je me suis laissé guider par mon GPS cinématographique vers la salle diffusant « Rush ».

Si je vous dis ça en guise de démarrage, ce n’est pas pour rien puisque j’ai adoré ce film, ce qui fait un sacré argument étant donné, encore une fois, que moi, les voitures qui tournent en rond, et les gars qui mettent leur vie en danger pour au final rien bien utile, sont des choses sur lesquelles j’ai tendance à glisser un peu comme on surf sur une flaque d’huile. Or là, je suis resté scotché toute l’histoire.

Ce « Rush » est tellement bon que je me suis demandé à partir du milieu du film, « mais bon sang, qui donc a bien pu réaliser ce petit bijoux de mécanique cinématographique ». En voyant défiler sur le générique de fin le nom de Ron Howard j’ai lâché en mon for intérieur un « bon sang mais c’est bien sûr, seul ce bon vieux Richie Cunningham pouvait régler à ce point la course d’une bonne vieille bobine ».

Voilà en effet un film écrit comme on dessine un circuit de Grand Prix, réglé au centième de seconde, doté d’une sacré reprise, nous embarquant pied au plancher, avec des acteurs qui en ont sous le capot.

Une production tout en action qui parvient à nous mettre aussi bien au volant que dans la peau de ces pilotes  de légende qu’étaient James Hunt et Niki Lauda dont je n’avais connu que le visage accidenté, comprenant enfin ce qui s’est passé à plus d’un titre, car ce film, sur un ton tout sauf prétentieux, pose de belles questions et rappelle de non moins belles maximes, notamment celle-ci : « le plaisir est le bonheur des fous ; le bonheur est le plaisir des sages ».

Quant à moi, encore plus après cette œuvre cinématographique, je reste ancré dans cette idée voulant que plutôt que de frôler une mort inutile, dans des sport extrêmes, pour se sentir vivant ou pouvoir baiser, il est mille fois plus gratifiant et utile de tutoyer la Faucheuse, en baisant à mort de très infernales idoles, par Amour absolu de la Vie et l’avenir de ses enfants.

Pour finir, je vous laisse découvrir, qui finalement, avait une simple rage de vaincre, et une sacrée rage de vivre…

SILauda

dimanche 29 septembre 2013

Comme une envie de sentimentalisme hafezien


Euh, tout bien considéré, il fut un temps, il y a de ça trois ans par exemple, oui, mais plus maintenant. Etonnant tout de même comment certains classiques du répertoire arabe, pris ici et là, me parlent comme rarement des textes ont pu me parler. Etonnant...

"Ahwak" par Abdel Halim Hafez

Ahwak. We atmana law ansak, Ansa rohy wayak. Wen daiet teba fadak law tensany.

We ansak, watareeny bansa gafak. Wa ashtak le azaby maak. We alaky demooi fakrak, warga tany. Fe loak, el donia tegeny maak. We redaha teba redak. We sa-et-ha ye hoon fe hawak, tool hermany... 

vendredi 27 septembre 2013

Une semaine très ‘friends’ vue d’ici


Dimanche 22 septembre : United Colors of BennetONU. L’amicale des dirigeants du monde entier se réunissait à New-York. Tout le monde s’est montré tellement aimable envers tout le monde que d’après certains observateurs particulièrement attentifs, l’ONU aurait frôlé la partouze. A titre d’exemple, la présidente du Brésil s’est montrée particulièrement amène à l’endroit du président américain, toute heureuse qu’elle est de se savoir si bien écoutée par celui-ci. De son côté, le président français a fait montre d’une urbanité appuyée en direction d’Al Qaida puisqu’il souhaite leur offrir la Syrie afin de compenser la perte du Mali. Sans oublier les Iraniens qui ont manifesté de façon quasi fanatique leur aussi ferme que pacifique intention d’étreindre les Israéliens jusqu’à leur en couper le souffle.

Lundi 23 septembre : Rohani, l’ami qui vous veut du bien. Encouragé par les applaudissements du public, le président iranien se montre de plus en plus amical avec Israël, tellement amical que cela en fait peur. Il a ainsi tenu à faire savoir au monde entier, que tout compte fait, bien que les Juifs ne se soient pas montrés très affables à l’endroit des nazis, ces derniers se sont comportés de façon tout sauf courtoise envers les premiers. Ce qui ne serait pas une raison pour que les Juifs continuent d’occuper de façon inamicale ce qui leur sert de patrie. D’ailleurs le régime de Téhéran envisage toujours d’éradiquer l’Etat hébreux, à la différence que cette fois-ci le but sera d’exterminer des Juifs avec une certaine bienveillance, ce qui change tout. Prière de leur dire merci.

Mardi 24 septembre : faux amis ! Les potes de Barack Obama fondant comme neige au soleil en plein réchauffement climatique, de quoi expliquer sa lutte acharnée contre ce moulin à vent, nous apprenons que ce dernier s’est payé 20 millions d’amis sur son compte Twitter. Autant de pouvoir et d’efforts pour en arriver là. A l’évidence, elle est toujours aussi triste la condition de l’homme noir.

Mercredi 25 septembre : une amitié mortelle ! Au même moment, les djihadistes continuent de tuer, au Kenya, en Syrie, en Egypte, au Pakistan ou ailleurs, dans le seul but qu’on les aime eux et leur si fraternelle religion. « Puisqu’on vous tue à vous le dire que l’islam est paix, amour et tolérance, bordel de Dieu ! ». Promis, on va y réfléchir.

Jeudi 26 septembre : « les Salafistes sont nos amis, il faut les aimer aussi ». Dans la même veine, sectionnée ou presque, Claude Askolovitch, un journaliste myope mais néanmoins bonhomme, qui ne voyait pas le danger Salafiste avant le « printemps arabe » et qui ne le voit toujours pas après, vient de sortir un livre nous enjoignant d’aimer ces identitaires de l’islam et accessoirement fachos à barbe que sont les Salafistes. Qu’il est mignon ! Pas certain que cela marche…

Vendredi 27 septembre : la route du Rom, quelle galère ! Après mûre réflexion, notre bon Cloclo Askolovitch aurait mieux fait d’écrire un livre sur les Roms. Car rien n’y fait, décidemment personne ne les apprécie. Au moins un livre éducatif pour leur expliquer, à eux comme aux Salafistes, que pour être aimé, il vaut mieux être aimable…

mercredi 25 septembre 2013

Roms : Valls devient flippant



A l’heure où notre bouillonnant ministre de l’Intérieur envoie tout valser en troquant son habit d’homme politique pour celui de l’intégrologue en déclarant que « seule une minorité de Roms souhaite s’intégrer » précisons, encore une fois, deux trois choses fondamentales à mon sens.

Ce qu’avance Manuel Valls semble tenir du fait. Cependant il n’a vocation à être balancer ainsi que par les sociologues, analystes et autres commentateurs ou observateurs de notre société.

Un(e) responsable politique, républicain et libéral, se doit, à mon humble avis, de tout faire pour éviter toute généralisation ou stigmatisation d’un groupe humain ethnique ou social. Le faire c’est rouvrir une très vilaine boite de pandore politique. Imaginez qu’à la suite de Valls chacun y aille de son groupe humain non intégrable. Ça risque de chlinguer très vite…

Un(e) responsable politique, républicain et libéral, se doit, à mon très humble avis, de rappeler sans cesse, les principes, valeurs et lois de notre république, en appui de son action. Aussi, au lieu de dire « seule une minorité de Roms souhaite s’intégrer, (…) ils ont vocation à retourner chez eux », il aurait dû dire ‘tout étranger Rom ou autre qui ne respecte pas les lois et valeurs de notre pays a vocation à être expulser et à se faire interdire de territoire français, les autres étant bien évidemment les bienvenus, dans la limite des places disponibles’. Voilà qui aurait été clair pour tout le monde sauf les obtus.

D’ailleurs, histoire de revenir sur l’écart récent d’une autre grande figure de notre vie politique, à mon misérable avis, un républicain ne devrait pas dire «il est des quartiers où je peux comprendre l’exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soir et apprenant que leur fils s’est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange pas pendant le ramadan» mais plutôt… ‘J’apprends en me rendant dans cette circonscription qu’il est des quartiers où certains de nos compatriotes ne sont pas libres de manger voire se verraient contraints de jeuner par des voyoux ou certains extrémistes religieux ; il est dans ce contexte de mon devoir d’élu de la république de rappeler la liberté de culte, de conscience, de pratiquer sa religion comme de n’en pratiquer aucune ; de rappeler que nous combattons toute forme d’extrémisme religieux parfaitement étranger aux valeurs de notre république’.

Pour finir, un homme ou femme politique d’une démocratie libérale se doit d’avoir en tête que l’on n’intègre pas des groupes humains mais des individus : un parce que c’est la réalité, deux parce qu’en cas d’échec cela évite les boucs-émissaires collectifs tout en permettant d’insister sur les responsabilités individuelles…

Après tout, comme le rappelait déjà le grand Clemenceau au très socialiste Jaurès, toute émancipation est individuelle et non collective. Il en va de même pour l’intégration…

Enfant de Manuel

lundi 23 septembre 2013

"Les Miller" : quand Jennifer Aniston rime avec bonne


« Les Miller », voilà un film qui se savoure comme une bonne bière mexicaine par temps chaud. Tout en clins d’œil, notamment à certains aspects de la culture populaire américaine, sans oublier la série Friends où débuta l’actrice principale du film, Jennifer Aniston, nous avons passé, avec ma tendre et chère fan de « Friends », un très agréable moment.

Moment au cours duquel nous avons remarqué également, ma chère et tendre mieux que moi, les femmes reluquant les autres femelles bien plus que les hommes, même si ce n’est qu’à titre comparatif, que Jennifer Aniston vieillissait très bien et que ses scènes de « strip tease » étaient elles aussi, sans doute, un clin d’œil.

Une sorte de message adressé à son ex, genre : « dis-moi Brad, est-ce que ton anorexique est capable de t’offrir un aussi joli spectacle ? Si d’aventure t’as gardé mon number, n'hésite pas à m'appeler ; je t'offrirai un private ;-) »

Les Cahiers du SILnéma



dimanche 22 septembre 2013

Comme une envie de sentimentalisme Shalimar


Euh,  tout bien considéré, pas vraiment...


La nouvelle pub long-format pour Shalimar, diffusée actuellement dans les salles de cinema, énerverait le public (à voir ci-dessus). Au-delà des arguments lus ici ou , je crois savoir réellement pourquoi.

Natalia Vodianova, l’actrice et mannequin du spot est tout bonnement sublime ce qui explique les «la salope, ce qu’elle est canon, d’autant plus qu’elle a déjà eu trois gosses» que j’ai entendu chez la moitié féminine du public. Quant à Willy Cartier, l’autre top model jouant dans ce long-métrage publicitaire, il est tout aussi superbe, de quoi expliquer les «salopard » que j’ai entendu résonner dans pas mal de boites crâniennes masculines. L’un dans l’autre, tout ceci explique sans doute cela.

Or, personnellement, pour ces mêmes raisons, j’adore ce spot même s’il me laisse toujours un peu triste lorsque le Taj Mahal surgit des eaux, un parfum de mort émergeant alors, ce qui ne fait, dans un sens, qu’accentuer l’aspect romantique de l’histoire, au risque, cela dit, de gâter le produit.

Les incultes apprendront en effet que le Taj Mahal est un mausolée construit par l’empereur moghol Shâh Jahân en hommage à sa magnifique et tant aimée épouse Arjumand, morte en couches.

SILimar

vendredi 20 septembre 2013

Démonstration de Farce à Montpellier


Des gentils fascistes
Manifestant contre
Les méchants fascistes

Soit

La mortelle connerie
Combattant
Une connerie mortelle

Les faceties antifa de nos jeunes tyranneaux rouges mises à part, j’ai beaucoup aimé mon passage à Montpellier. Ce mariage entre architecture hausmannienne et palmiers mediterranéens semble donner à cette ville,  aux places faites pour diner dehors, un gout de vacances perpétuelles…

mercredi 18 septembre 2013

Rendez-vous astronomique avec la Mémoire


Le Soleil, la Lune, Cassiopée et moi
Avions rendez-vous ce soir
Pour saluer la mémoire.

Monument commémorant le débarquement de Provence. Ce jour-là, au crépuscule, le Soleil s’alignait de part et d’autre avec la Lune.

mardi 17 septembre 2013

lundi 16 septembre 2013

Le soir après le boulot


Rien de tel, entre amis,
Le soir, après le boulot,
Qu’une petite virée en bateau...

Navy SIL



dimanche 15 septembre 2013

Comme une envie de sentimentalisme new-yorkais


"Et puis c'est tellement grand que vite on oubliera
                                                Que nulle part c'est chez moi, chez toi
                                                                   Chez nous quoi !"

John Portuguese SILlips

vendredi 13 septembre 2013

Le Majordome de la Maison Blanche a le Blues


Mon Forest Withaker d’amour étant à l’affiche, je suis allé voir « Le Majordome ».

C’est un film particulièrement militant et un brin caricatural, surtout dans sa façon de présenter les présidents républicains, notamment Ronald Reagan, dépeint en ordure cynique et raciste à cause de son choix d’y aller mollo avec une Afrique du Sud dont il ne voulait pas qu’elle tombe dans le camp soviétique suite à une possible révolution afro-marxiste, mais c’est un joli film. Il y a du «Roots» en lui et de l’Oscar dans l’air…

Joli mais par contre d’une tristesse emportant tout. Emportant toute l’excellente brochette d’acteurs dont aucun ne parvient à ressortir de cette pesanteur, Forest Withaker y compris ; emportant le courage existentiel des uns ou l’investissement politique des autres, noirs et blancs inclus ; emportant le souffle historique que l’on aurait pu attendre d’une telle histoire ; emportant la bande son du film puisque j’ai passé toute la projection à entendre du blues par-dessus la musique officielle ; emportant la haine raciale qui crevait régulièrement l’écran ; et emportant même le « hope » de fin qui vire carrément à la farce.

En parlant de tristesse et de farce, heureusement que des bribes d’humour noir venaient ponctuer et relever un peu cette histoire. La chute finale étant d’ailleurs excellente. Ce que j'ai pu rire devant les slogans de Barack Obama

Les Cahiers du SILnéma

mercredi 11 septembre 2013

lundi 9 septembre 2013

Conspiration 911 : un lâcher de pigeons


Un beau jour, en me rendant dans ma résidence secondaire, la FNAC des Ternes, figurez-vous que je suis tombé sur deux militants du « Reopen 911 » qui tractaient. Le Reopen 911 est ce groupuscule de joyeux zozos inspirés par le Thierry Meyssan du réseau Voltaire, prétendant que derrière les événements du 11 septembre se cacheraient des choses étranges, voir même bizarres. Le premier tracteur était accoutré tel un fils de pédagogiste nourrit au sein jusqu’à sa rentrée en 6e, par une mère post-soixante-huitarde qui travaillait ses montées de lait en fumant de la ganja. Le deuxième gugusse avait comme quelque chose de dépressif ou d’illuminé dans le regard. Désolé mais il n’est pas toujours aisé de faire la différence. 

Après un bref examen de leur tract et m’être rendu compte qu’il s’agissait là des brillants sherlook-holmes conspirationnistes du Reopen 911, je leur rendis le tract en y glissant une carte d’une proche amie psy et en les encourageant vivement à consulter. Le premier tracteur me sourit avec une banane validant l’hypothèse cannabique. L’un de ces sourires caractéristiques des Jean-Kévin fumant leurs trois biberons de skunk par jour.

Une fois rentré dans ma banlieue, j’ai eu pitié d’eux. Car finalement Thierry Meyssan et ses popotes conspirationnistes n’étaient pas si loin de la vérité. Vérité qu’il est temps de révéler, avec l’aimable autorisation de la NSA, de la CIA, du FBI, du NCIS, du secrétariat d’état à la Défense, de l’ATF, du NTSB, du SIAC, de la DARPA, de CNN, de CBS, de Fox News, de la mafia cubaine, sans oublier le GSI, Le Gouvernement Sioniste Intergalactique.

Au fait, l’aile Ouest du Pentagone n’a été victime ni d’un crash d’avion, ni de celui d’un missile, ni d’un mutant capable de se transformer en bombe nucléaire mais de quelque chose de bien plus simple.

En fait le Pentagone abrite un spatioport secret. Ben ouais quoi, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi un bâtiment aux proportions aussi massives ne disposait que d’une cour intérieure aussi ridiculement petite, bien à l’abri des regards extérieurs mais avec une forme aussi caractéristique.

Tout simplement parce que cette cour intérieure, bien au centre de ce gigantesque bâtiment, est calibrée pour recevoir des navettes spatiales extra-terrestres d’un type particulier. Celle de nos alliés aux nez crochus, de la planète « Konzpyra-Sion ». 

Le protocole d’approche, conçu par les sages de Konzpyra-Sion, prévoit d’ordinaire que la navette se place bien à la verticale de la piste. Or ce jour-là, un malheureux concours de circonstances permit le drame. D’une part, le commandant de la navette avait confié les commandes à un élève stagiaire, Zyrglub L. D’autre part l’habituel aiguilleur au sol, John T, avait été réquisitionné pour aider à la gestion d’un trafic aérien en pleine panique, ce 11 septembre 2001. Il avait donc confié, lui aussi, son poste à un emploi-jeune. Il s’agissait de Johnny D, le fils d’un officier du Pentagone, qui rêvait de devenir aiguilleur du trafique inter-sideral.

Et ce qui devait arriver, arriva. Secondé par l’autre crétin de Johnny, l’autre con de Zyrglub, enclencha le protocole un chouïa à l’Ouest, ce qui provoqua la matérialisation du vaisseau dans l’aile en question. 

Voilà, voilà, voilà mon cher Thierry. Te voilà avec de la matière pour un nouveau bouquin ainsi que pour ton site neo-voltairien. Un nouveau succès en perspective, vu toute cette paranoïa ambiante qui permet à nos concitoyens de se draper dans un confortable déni des dangers qui factuellement menacent nos démocraties, alors qu'ils se donnent pourtant la peine de se faire exploser plusieurs fois par jour. Comment qu’il doit trop se retourner dans sa tombe notre bon Voltaire. Grave ! Enfin reconnaissons tout de même que Thierry Meyssan et sa clique pour cliniques y étaient presque. C’est balot n’est-ce pas ? Après tout dans Conspirationniste il y a… Mais vous en saurez plus en lisant un jour mon Roman « THE C.C., The Complet Complot » dont je vous servirai le pitch un de ces quatre.

En parlant de joyeux zozos, il y a un, Jean Marie Bigard, qui me fait décidemment mourir de rire. Normal pour un comique. Parmi tous ces sketchs au sujet du 11 septembre, le meilleur est dans doute celui du « lâcher de pigeons » du 5 septembre 2008, à l’antenne d’Europe 1 pendant l’émission de Laurent Ruquier. Alors que ce dernier devisait des élections nord-américaines avec la fine fleur de la pensée géopolitique française, et plus précisément de l’intention exprimée par John McCain de capturer enfin Ben Laden, notre bourré du Stade de France saisit le Ben Laden au vol pour nous lâcher un magnifique pet conspirationniste.

D’après lui « tous les spécialistes de la Terre » sont d’accord pour dire « que les deux avions (celui qui s'est écrasé sur le Pentagone et le vol 93, écrasé en Pennsylvanie) n'existent pas ! Il n'y a jamais eu d'avion. C'est un mensonge absolument énorme. »(…) « C'est un missile américain qui a frappé le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains ! ». Ah ça on peut dire qu’il a « mis le paquet » avec cette nouvelle version de son célèbre sketch « Le parano ». Une forme de suicide, de pigeon. Dis-moi Jean-Marie, « ton psy va (vraiment) mieux ? »

Heureusement qu’il y avait l’excellent Fabrice Eboué pour réagir un chouïa à ce mauvais comique de situation. « Sinon, Jean-Marie, deux trois théories sur le père de l’enfant de Rachida Dati ? ». Les autres restèrent cois ou en rajoutèrent dans le burlesque tel Titoff.

Décidemment certains de mes congénères occidentaux m’étonneront toujours par leur incapacité à savoir dans quels pays ils habitent.

Des pays démocratiques non exempts de petits comploteurs mais connaissant surtout l’alternance ce qui réduit la durée de vie des petits et grands secrets, dotés de partis politiques extrêmement divers, suffisamment opposés en leur sein comme entre eux pour ne pas se faire de cadeaux, avec des assemblées aux larges possibilités de contrôle et d’enquête, des institutions judiciaires plus ou moins indépendantes, des medias particulièrement curieux, des services d’enquêtes infestés de patriotes qui nourrissent la concurrence entre eux voir même la guerre des services…

Et ces jobards voudraient nous faire croire que dans un système politique aussi quantique, aussi pluriel que le nôtre, que tout ce petit monde serait de mèche, se couvrirait mutuellement, laisserait commettre un tel crime de haute trahison sans réagir ; qu’en dehors des conspirationnistes, il n’y aurait personne au sein du système pour hurler sa rage et faire tomber les coupables ; que tout cela pourrait échapper à la justice. 

La preuve finale du complot résidant sans doute dans les ventes record des torchons conspirationnistes et dans la liberté d’expression laissée à ces petits génies. Pas si fort que ça finalement nos comploteurs. Mort de rire.

Sérieusement, quand on voit comment a fini un tout petit complot d’écoutes tel que celui du « watergate », celui de la cellule d’écoute de l’Elysée ou encore l’opération « rainbow warrior », permettez-moi de rire sous-cape de vos petits scénarios à la X-files. Moi aussi j’aime les fictions ainsi que les bonnes blagues de Jean-Marie Bigard… 

Frère SILas 


dimanche 8 septembre 2013

Comme une envie de sentimentalisme très "été indien"


Par les mille Gopi de Krishna et les 330 millions de devas, on nous cache tout, on nous dit rien ma parole. Non mais regardez sur quoi je suis tombé par le plus grand des hasards, à moins que ce ne soit par la main des dieux : le dernier clip du très vilain Pitbull qui s’arrange, je ne sais par quel miracle, pour tourner avec les plus belles filles de la scène internationale.

Ici, il s’agit de Priyanka Chopra, chanteuse, actrice, Miss Monde 2000 mais aussi prix Nobel de la Peine de coeur. Boudioux qu’elle est… à voir ci-dessus dans « Exotic »

vendredi 6 septembre 2013

Une semaine diabolique vue d’ici


Dimanche : Kerry dine avec le diable, le tout à la petite cuillère. En effet, des photos révèlent que John Kerry, le chef de la diplomatie américaine qui vient de qualifier Bachar Al-Assad de « Hitler », dinait il n’y a pas si longtemps que ça, les yeux dans les yeux avec le diable. Visiblement le démon de Damas ne sentait pas assez le souffre, ce qui n’est plus le cas maintenant vu que ses généraux s’en servent pour gazer la population. Tiens, et si on en faisait une fragrance à la mode pour diners en ville...

Lundi : La guerre, si je veux. Obama, prix Nobel de la paix, paraclet universel, qui prétendait guérir le monde et la galaxie en 2008, a fait savoir qu’il est prêt à frapper la Syrie à condition que le Congrès américain lui explique pourquoi il devrait bombarder cette petite localité située à une centaine de kilomètres de Washington.

Mardi : François est chaud bouillant. Valérie aurait fait savoir à son François d’amour qu’il n’aurait jamais été aussi dur que sous la campagne malienne. Du coup, il se démène comme un beau diable pour démarrer celle de Damas. Ben quoi ?! Vous ne pensiez tout de même pas qu’il est prêt à déclencher une nouvelle guerre pour améliorer sa côte de popularité ?

Mercredi : le pape François ne veut pas de guerre en Syrie et prie pour la paix à tout va, à tout vents, tel un possédé à la tête retournée. Il est vrai que la Syrie connaît une situation de paix depuis maintenant deux ans et que les 110 000 victimes sont le fait d’accidents de la route. Encore un à qui il faudrait cracher un peu dans les yeux, histoire de les lui ouvrir.

Jeudi : Strabisme russe. Pendant ce temps-là, Vladimir Poutine, le Parrain de toutes les Russies, se penche sur les détails alors que les actions diaboliques de son allié syrien  crèvent les yeux.

Vendredi : Mais n’oublions pas Marseille qui a le diable au corps puisque rien ne semble pouvoir exorciser ses accès de violence, ni les bisous de la garde des Sceaux, ni les rodomontades du ministre de l’Intérieur. Du coup Alger envisage d’envoyer cinq unités de gendarmerie pour pacifier sa Wilaya 49 (vieille blague présentant Marseille comme le 49e département algérien) et en mettre plein la vue à leurs homologues Français. «Baïdechar» diront certains («dieu nous en préserve» en arabe). Personnellement, je vote pour…

Illustration : démon Rimmon siégeant à Damas, par ailleurs ambassadeur infernal pour la Russie (coïncidence demonologique assez rigolote, non ?)

mercredi 4 septembre 2013

Haïcoup de rentrée scolaire


Le savoir est une route
                                                           qu’il est impérieux
                                                 de ne jamais quitter des yeux

                                                            Un SIL dans l’oeil

lundi 2 septembre 2013

Lorsque The Conjuring rime avec Sleeping


Au rayon contes démoniaques pour grands enfants, après la série «Paranormal Activity», voici «The Conjuring». Même plus peur, d’abord, mais quelques remarques quand même.

Coté salle. Un amphithéâtre rempli comme un œuf d’un public très pâle, avant même  la projection du film, très jeune et par grappes. Des grappes de jeunes hommes en mal de sexe venus chercher des émotions. Des grappes de jeunes filles en mal d’émotions venues chercher du sexe, pardon, le diable. Sans oublier un mec, accompagnant sa très croyante Chérie, en sachant qu’elle se blottira tout contre lui aussi bien pendant qu’après le film. Pervers va ! Bon, le mec c’était moi.

Côté film. Pas mauvais mais rien que du réchauffé, malgré quelques effets de manche. De toute façon difficile de faire mieux dans un registre surexploité que le magistral «L’Exorciste». On se dit d’ailleurs que les scénaristes feraient bien d’explorer d’autres voies démoniaques du genre «L’avocat du diable» ou «La neuvième porte». Très bons films ! Ou alors de trouver le parfait mélange entre démonologie à l’ancienne et cascade d’effets spéciaux plus modernes…

Côté démonologie ambiante. En plus des films de vampires, on ne peut s’empêcher de remarquer que les films sur les pseudo-possessions deviennent plus nombreux que les cas de possessions reconnus par le Vatican. Signe du temps ? D’un temps obsédé par le contrôle de son environnement, souvent corolaire de la perte de contrôle de soi ; d’un temps où trop d’individus, à commencer par ceux du cinéma, ne semblent plus vraiment en totale possession de leurs moyens, etc.

Côté théologie… ou plutôt anthropologie puisque l’image de Dieu est avant tout une projection de celle figurant dans l’esprit humain. Si j’admets qu’un Dieu créateur puisse s’amuser avec ses créatures, un peu comme un laborantin avec des cobayes, il m’est très difficile de croire qu’un Dieu le Père puisse autoriser des esprits infernaux, dotés de supers-pouvoirs, à torturer des âmes innocentes sans défense ni entrainement spécial face à des attaques aussi fourbes que subreptices. Bonjour le sadisme ! D’ailleurs dans le même ordre d’idées, si le « délivre nous du mal » du Pater Noster me va plutôt bien, le « ne nous soumet pas à la tentation » me reste en travers de la gorge. Quel type de père, autre que pervers, soumettrait ses enfants à la tentation ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des pères dignes de ce nom, qui par exemple mettraient sous le nez de leur enfant, un verre d’alcool ou un joint de cannabis pour tester leur obéissance, plutôt que de leur expliquer les dangers de telles substances et de les inciter à prendre certaines distances ou du moins précautions avec des petits  malins qui leur en proposeraient ? Bien sûr que non ! En tout cas, j’ai trop d’amour  et respect pour un Dieu le Père pour le voir ainsi. Aussi, s’il m’est possible d’imaginer un Satan, métaphore de toutes nos immaturités, s’amusant à nous souffler de mauvais conseils, encore que nul besoin de démon pour ça, nos imaginations et congénères faisant très bien l’affaire, il m’est par contre impossible de croire que des forces démoniaques puissent prendre possession du corps comme de l’esprit de faibles humains, tout ça parce qu’une divinité aurait mal conçu l’étanchéité de son Enfer. Voilà une vision décidemment aussi faiblarde qu’humaine. Sans oublier, qu’au fond, je plains le Diable judéo-christiano-islamique. S’être coupé de l’amour de Dieu, tout seul, comme un con, tout ça par jalousie envers l’humain, par infantilisme, incapable qui plus est d’en sortir, après tout ce temps, c’est vraiment dommage. Pauvre Diable ! On a bien envie de lui dire, arrête tes conneries, tu vaux mieux que ça, grandis un peu mon ange.

Voilà sans doute pourquoi ce « The Conjuring » ne m’a pas fait peur pour un sou, que j’ai pu rassurer ma Chérie et passer une très bonne nuit…

SILouis Cyphre

PS : dîtes les enfants, vous vous souvenez de ces histoires de loups ou de monstres que l’on vous racontait quand vous étiez jeunes enfants, pour que vous ne sortiez pas de votre lit, puis de la maison la nuit, afin que papa et maman puissent dormir tranquilles. Oui ?! Bien ! En fait l’histoire du Diable c’est pareil, mais raconté cette fois-ci par papa Etat et maman Eglise. Bonne nuit les petits…

dimanche 1 septembre 2013

Comme une envie de sentimentalisme à la hauteur


"Etre à la hauteur
De ce qu'on vous demande
Ce que les autres attendent
Et surmonter sa peur..."

Chr. SILlem