mercredi 30 avril 2014

Sardaigne un 1er Mai


Lorsque j’ai étudié la protohistoire européenne, je me suis particulièrement intéressé à la culture nuragique de l’île de Sardaigne. Sans doute parce que j’avais remarqué un certain nombre de points communs avec la culture galicienne de la même époque, celle de l’âge du bronze, notamment ce goût pour les forteresses mégalithiques bâties au sommet des collines qui sont devenues depuis, dans la mythologie locale, les « domus de janas », les maisons des fées.

« Janas »… figurez-vous que dans la mythologie celtibérique, c’est comme ça également que nous nommons nos fées, les « xanas », « janas » ou « mouras ». Des xanas censées vivre dans les mêmes vestiges mégalithiques, leur servant par ailleurs de puits sacrés et de cavernes aux trésors qu’elles réservent à ceux qui ne craignent pas de les aimer ou simplement de se laisser happer par leur très envoutant regard.

Des xanas que l’on avait plus de chance de rencontrer la nuit du 1er  mai. Les élus de leur cœur, ou bien leurs protégés, repartaient alors avec une pomme de pin qu’ils devaient garder une année durant, avant de la jeter dans le feu du 1er mai suivant, dans lequel elle deviendrait un merveilleux trésor.

Or parfois, je me dis, dans mes douces rêveries, qu’une pomme de pin m’attend peut-être, quelque part, sur l’île de Sardaigne. Pourquoi ça ?  Et bien parce qu’il y a de cela quelques années, à la même période, je me suis réveillé au beau milieu de la nuit en hurlant le doux nom de ma déesse adorée, la déesse Athéna, dans un dialecte qui s’avéra être, après une petite vérification, la langue sarde.

« Appeler ma déesse la nuit du 1er mai  dans la langue des janas, voilà un faisceau d’indices, aussi peu rationnel que troublant » m’étais-je dit, tout en contemplant l’image d’une autre vieille déesse sarde, que j’aimerais bien voir figurer  dans mon autel personnel. Celle qui se trouve en illustration de l’article, la « Madre Mediterranea ».

Oui, je sais, les plus rationnels d’entre vous me diront que je file un mauvais coton, de celui qui fait de très mauvaises chaussettes pour rationalistes péripatéticiens dans mon genre. Que voulez-vous, à chacun sa part de rêve et d’irrationnel, voire de douce folie.

Après tout, mon bon maitre Socrate, rationaliste parmi les rationalistes, n’était pas pour autant  un ennemi du religieux, du spirituel ou du magique. Ses dialogues avec son « daïmon », son esprit familier ou sa voix intérieure, sont même restés célèbres. Il estimait simplement qu’il ne fallait pas tout mélanger, qu’il fallait laisser ce qui relève du domaine des dieux aux dieux, sans prétendre savoir, contrôler ou en faire un pouvoir, et rationaliser ce qui est rationalisable, le monde des hommes…

C’est ainsi, qu’en cette veille de fête celtique de Beltaine, entre deux interrogations diverses et variées, je m’en vais accomplir certains vieux rites chers à mes ancêtres, recueillir une pomme de pin, tout en espérant qu’elle aura été déposée là par une Xana ou mieux une Jana, sa cousine sarde de passage en région parisienne.

SILotzorai


mardi 29 avril 2014

Un petit dessin pour Aymeric Caron


Samedi soir, Alexandre Arcady était l’un des invités de l’émission de Ruquier «On n’est pas couché». Il y présentait son film «24 Jours» traitant du drame que connut la famille Halimi suite au martyre subi par leur fils Ilan lors de son kidnapping perpétré par le Gang des Barbares. Une séquence a été coupée au montage, nous apprenait lundi matin Elisabeth Levy. Dans cette séquence l’inénarrable Aymeric Caron expliquait, en gros, fiches en mains, à Alexandre Arcady et au reste du public que si des Youssouf Fofana et des Mohamed Merah existent c’est parce que l’armée israélienne tue des enfants palestiniens.

Tout d’abord, à ce stade, après ce genre de propos immondes, qui ne sont que la reprise de la propagande nationaliste arabe ou fascislamiste, une petite insulte s’impose. « Enfant de maquereau » fera l’affaire, histoire d’épargner sa maman.

Ce moment de colère passé, passons à la partie pédagogique. Bien que nourrissant peu d’espoirs au sujet d’un énergumène dont l’intelligence doit flirter, en effet, comme l’indiquait récemment Eric Naulleau, avec celle de la sémillante Nabilla, je tenterai de lui expliquer la situation avec un dessin. Celui ci-dessus. Le tout accompagné du commentaire suivant.

Très peu cher Aymeric Ducon, il arrive effectivement, malheureusement, à l’Armée de Défense d’Israël de tuer des enfants. Elle en est la première désolée. Par contre à la différence des barbares d’ici et de là-bas, à qui tu trouves de bonnes raisons pour leurs crimes, non seulement elle ne cible pas délibérément ces enfants, mais mieux elle fait tout son possible pour éviter ces morts en demandant, comme cela s’est déjà produit, aux populations de quitter les futures zones de combat afin qu’elles ne servent pas de boucliers humains aux très lâches forces armées du camp d’en face.

De même, contrairement aux héros de la cause qui semble trouver grâce à tes yeux, l’armée israélienne ne transforme pas ces drames en actes héroïques. Je pense notamment à Samir Al Kuntar, rendu célèbre par une attaque terroriste, au cours de laquelle il fracassa le crane d’une enfant de 4 ans contre un rocher, et qui fut accueilli et célébré le 16 juillet 2008 à Beyrouth comme un héros. Je suppose que pour toi, nous avons affaire à un vaillant résistant, n’est-ce pas ?

Tu remarqueras également, malgré les nombreux enfants israéliens ou juifs assassinés par ce genre de "barbares", qu’aucune ‘bande’ juive n’a kidnappé à ce jour des enfants arabes pour les torturer ou les assassiner froidement pour des raisons semblables à celles que tu invoques.

Quant à la question que ne manqueront pas de se poser certains, à savoir si tu es antisémite, je me contenterai de rappeler le constat par lequel le social-démocrate Bebel stigmatisait la judéophobie du camp autoproclamé « progressiste ». «L’antisémitisme c’est le socialisme des imbéciles». Au vu de tes propos et étant donné le fait que tu es certainement au moins aussi progressiste qu’imbécile, un petit CQFD s’impose, non ?

SILomon

lundi 28 avril 2014

96 heures et des poussières


Bon ! Bon ! Bon ! Comment vous dire… ce n’est pas que le film de Frédéric Schoendoerffer soit mauvais. Il est plutôt bon. Il y a juste que personnellement, les téléfilms à la TF1, je préfère les voir gratuitement à la télé plutôt qu’au cinoche.

Et puis, moi tout ce côté désuet, depuis le jeu jusqu’aux décors en passant par le scénario, sans oublier les tronches tout sauf fraiches des acteurs à l’affiche, m’a donné bien plus le sentiment d’être allé au musée qu’au cinéma…

Comme quoi, visiblement, nos producteurs français ne comprennent toujours pas la différence entre un film potable de chez nous et un navet américain. Avec un film potable français on reste souvent sur notre faim alors que même avec un navet hollywoodien, on se dit qu’on en a eu pour notre argent. D’ailleurs pour tout vous dire, j’avais hésité en « 96 heures » et « Need For Speed ».

Bref, à voir, en pyjama, un dimanche, en première partie de soirée sur TF1.

Les cahiers du SILnéma

dimanche 27 avril 2014

Comme une envie de sentimentalisme porteur d'oeillets


Le 25 avril 1974 à 00h20, est diffusée sur les ondes radio portugaises, la chanson de Zeca Afonso, «Grândola, vila morena ». Cette chanson est le signal. Ce signal est une aurore. Les jeunes « capitaines d’avril » (excellent film) à la tête du Mouvement des Forces Armées lancent alors leurs chars sur Lisbonne afin de mettre un terme à l’une des plus longues dictatures d’extrême droite qu’ait subit un pays.

Cette révolution sera connue sous le nom de « révolution des œillets » car non sanglante et réellement démocratique puisque menée par les fils du peuple ayant juré de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple. Des enfants du peuple qui veilleront à ce que cette révolution ne soit accaparée par aucun parti, y compris d’extrême gauche. « On ne va pas passer d’une tyrannie à une autre !» disaient-ils.

Aussi, chaque 25 avril, je m’écoute cette magnifique chanson, dans la version interprétée par la grande Amalia Rodrigues, avec des frissons me parcourant tous les poils de l’épine dorsale. Comme quoi le poil peut s’avérer utile en matière d’émotions. Vous trouverez ci-dessous les paroles de cette chanson, en portugais puis leur adaptation, la mienne, en français.

« 1- Grândola, vila morena... Terra da fraternidade... O povo é quem mais ordena... Dentro de ti, ó cidade. 2- Dentro de ti, ó cidade... O povo é quem mais ordena... Terra da fraternidade... Grândola, vila morena.

3- Em cada esquina um amigo... Em cada rosto igualdade... Grândola, vila morena... Terra da fraternidade. 4- Terra da fraternidade... Grândola, vila morena... Em cada rosto igualdade... O povo é quem mais ordena.

5- À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade... Jurei ter por companheira... Grândola a tua vontade. 6- Grândola a tua vontade... Jurei ter por companheira... À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade.
 »


« 1- Grândola ville ensoleillée... Terre de la fraternité... Le peuple est celui qui gouverne... A l'intérieur de ta cité. 2- A l'intérieur de ta cité... Le peuple est celui qui gouverne... Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée.

3- A chaque carrefour une amitié... Sur chaque visage l’égalité... Grândola la ville ensoleillée... Terre de la fraternité. 4- Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée... Sur chaque visage l’égalité... Le peuple y est celui qui gouverne.

5- A l'ombre d'un grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge... J’ai juré d’avoir pour seule compagne... Grândola, ta volonté. 6- Grândola, ta volonté... J'ai juré d’avoir pour seule compagne... A l'ombre d'un très grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge. »

SILgueiro Maia


vendredi 25 avril 2014

40e anniversaire de la Révolution des Oeillets


« Jesus et Salazar 
furent deux hommes de lutte,
                                                         Jesus, fils de Marie ; 

Salazar, sale fils de pute »

Manuel Fernandes Ribeiro

Avec le genre de plaisanterie ci-dessus, qu’il aimait parfois fredonner à ses petits camarades de lutte, mon grand-père aurait pu se retrouver dans l’un des camps du régime salazariste, notamment celui de Tarrafal, dans l’archipel du cap vert, où la PIDE, la redoutable police politique du régime, aimait y développer l’art de torturer les opposants politiques (voir le documentaire « 48 » de Susana de Sousa Dias). Mais bon, chez les Fernandes, on ne se refait pas. Le totalitarisme, quel qu’il soit, on déteste décidément beaucoup trop ça pour la fermer.

Sil "Boarinha"

jeudi 24 avril 2014

Terres d'Arménie et d'amnésie aussi


Le 13 décembre 2008, avec ma moitié de l'époque, nous sommes allés visiter de la famille à Marseille. Le temps était particulièrement morose. Un temps adéquat pour se rendre avec toute la smalian (variante arménienne de smala)  au 2e salon du livre arménien qui se tenait à la bibliothèque Gaston Defferre. L’une des proches de ma demi-arménienne d'alors  y faisait la promotion de l’excellent ouvrage «Comprendre les génocides du XXe siècle » aux éditions Bréal. 

Histoire de tuer le temps au milieu de toute cette mélancolie diasporique, j’ai fait deux heures de queue afin que mes gamines puissent avoir une dédicace de Sophie Ardouin-Mamikonian sur un exemplaire des aventures de Tara Duncan, une sorte de Harry Potterian. Un cauchemar, cerné que j’étais par des adolescentes même pas jolies qui glosaient interminablement sur tel ou tel tour de magie de leur héroïne. Et vas-y que je raconte ma vie pendant des plombes à l’auteur, que je relève telle ou telle contradiction à la page 13. Horrible ! J’ai même failli rater mon bon Franz-Olivier Giesbert, membre du jury de ce salon, de qui j’ai obtenu in extremis un paraphe sur son dernier livre, « les aventures d’Amros le Celte ». Bref j’attendais avec impatience le débat qui devait clôturer cette journée culturelle. Le thème, « la presse communautaire arménienne en France ».

J’adore les débats arméniens. Ces orientaux là ont su garder bien vivante la tradition de la querelle byzantine. Ils sont capables de se quicher la tête pendant des heures sur une virgule. Y participer est tout bonnement infernal mais quand on se contente de jouer les spectateurs, c’est souvent marrant. Et bien là, pas trop. Ils étaient presque tous d’accord. Ça m’a saoulé. C’était chian(t), histoire d’utiliser une terminaison arménienne. La rhétorique communautariste, me sort décidemment par les trous de nez.

En effet, en dehors d’Ara Toranian des « nouvelles d’Arménie », un garçon bien plus ouvert et moins porté sur le pathos arménien, tous les autres ont fait dans la litanie de jérémiadians. Avec une mention spéciale pour Garo Hovsepian du journal monolingue (uniquement en arménien) «Haratch ». Celui-ci regrettait que la langue se perde à cause de l’assimilation et du métissage dans le cadre français. N’hésitant pas à user d’arguments du genre « la presse arménienne a été un important vecteur d’intégration » ou à faire peur avec la supposée tentative d’invasion turque de l’Arménie en 1993.

« Ouh là que tout cela sent le nationalisme diasporique » me suis-je dit. Une volonté de maintenir une mainmise politique sur une diaspora. Un réflexe un peu pathologique pour les raisons que je m’en vais expliquer.

Entendons-nous bien, que les Français d’origine arménienne cultivent leurs racines, toute leur mémoire, défendent l’Arménie faute de non Arméniens pour la défendre, soit, c’est très bien. C’est pour toutes ces raisons que mes gosses parlent arménien. Par contre, vouloir se vivre comme une entité nationale au sein d’autres nations, ça ne va pas être possible. Et ce pour une simple raison. L’Arménie existe. Désolé de le rappeler.

Comme je le soutenais dans mon billet « méthode assilmil : diaspora, diaspora pas », il est criminel de demander à une diaspora de refuge, privée de nation, de s’assimiler. Cela ne serait rien d’autre que la poursuite de la politique de celui qui a cherché à faire disparaître cette nation. Cependant il n’en va pas de même avec une diaspora qui dispose d’une nation.

Et c’est ainsi, en écoutant Monsieur Hovsepian que j’avais envie de lui dire, « mais faites donc comme les Juifs ». S’ils ont maintenu leur identité vivante tant qu’ils étaient spoliés de leur berceau national, force est de constater qu’ils sont cohérents, eux. Ceux qui veulent rebâtir Israël rentrent en Israël et ce malgré de multiples tentatives d’annihilation. Les autres acceptant la logique de l’assimilation. 

Oui, que les nationalistes arméniens soient logiques avec eux-mêmes, qu’ils rentrent en Arménie. L’excuse d’une Arménie soviétique n’est plus, la menace d’une Turquie est plus une excuse qu’autre chose. Et même si l’Arménie actuelle n’est pas la Grande, ni même celle du Traité de Sèvres, il y a de quoi faire. 

30 000 km2, 10 000 de plus qu’Israël ; plus de terres arables ; bien plus de ressources en eau. Avec leur sens des affaires, la possibilité d’en faire une petite Suisse du Caucase. Avec leurs richesses culturelles issues pour partie de leur goût pour le cosmopolitisme, la possibilité d’en faire un phare culturel dans la région. Oui, mes chers Haygagan, au lieu de pleurer, de verser dans le nationalisme diasporique franchement schizophrénique puisque oubliant la réalité arménienne, faites donc comme les Juifs, bâtissez l’Arménie. Je sais, ça ne vous plait pas comme propos, à plus forte raison que les Juifs, vous n’aimez pas trop ça, mais comme il faut bien que quelqu’un vous le dise, c’est ce que fait bibi.

En vérité, je suis fasciné depuis pas mal de temps pas le nombre de points communs entre Juifs et Arméniens. Il n’y a qu’eux pour ne pas les voir. Même existence multimillénaire dans cette région ; même lutte acharnée pour exister ; face aux empires anciens, arabes ou turcs, face à l’islam ; mêmes massacres subis, suivis d’un génocide ; même refus de disparaître mais même masochisme aussi ; masochisme dont les Juifs semblent sortis à la différence des Arméniens, surtout ceux de la diaspora, car ceux du Haut-karabakh ne semblent pas vouloir abandonner un seul pouce de terrain.

Fascinant également toutes ces divisions et mésententes entre minorités historiques de la région, entre Juifs, Arméniens, chrétiens du Liban, Assyro-Chaldéens, autres syriaques, Grecs, Georgiens, et ce alors qu’ils sont tout bonnement des alliés naturels fasse aux menaces potentielles que constituent l’islam, le panturquisme et le panarabisme. Mais bon, après tout, c’est surtout leur problème...

SIL de Sassoun

Addendum : pour en savoir plus sur le portrait arménien qui figure ci-dessus c'est en cliquant ici... 

mercredi 23 avril 2014

Bouteflika, Mitterrand, même combat


On se moque du président algérien. On se moque. On rit de sa voix peu audible. On tance sa posture assise. On critique son absence de campagne. On se gausse de son score présidentiel, et j’en passe.

Or sommes-nous les mieux à même de moquer Bouteflika. Car si les moins de vingt ans ne s’en souviendront pas, que les plus vieux daignent se rappeler le François Mitterrand de fin de règne.

L’a-t-on vu faire campagne pour son deuxième mandat ? Non ! L’a-t-on vu debout ? Je ne m'en rappelle pas ! Se souvient-on de ses déclarations ? Y’en avait-il, tout compte fait, d’audibles ou d’intelligibles ? Je n'en suis pas certain ! A-t-il vraiment gouverné après ? Pas vraiment ! N’aurait-il pas été dans le même état que Bouteflika s’il n’avait pas disposé de nos meilleurs médecins à demeure ? Je crains que oui ! Meritait-il vraiment son score de 54% ?

Et surtout, nous autres citoyens de ce grand pays qu’est la France, finalement, méritions-nous un président qui s’urinait dessus plusieurs fois par jour jusqu’à la fin de son mandat ?

SILarose l'important 

mardi 22 avril 2014

Pratiques Hrigolottes


On sonne à ma porte. C’est ma copine d'enfance. Ça tombe mal. J'étais occupé à piler soigneusement des versets carbonisés du coran avec du sable de La Mecque et d’autres ingrédients de la composition  que m’a transmise mon bon maitre ès sorcellerie marocaine.  J'ouvre la porte.

- Salut, ça va ? Tu faisais quoi ?
- Du Hrig.

- C’est quoi ça ? ça se mange ?
- Ben disons que je pars bientôt pour le Maroc et je voulais montrer à mon Tâleb les progrès que j’ai accompli en lui racontant comment  je m’apprête à faire revenir à feu doux, deux trois âmes primaires, avant qu’elles ne soient définitivement expédiées dans les flammes de l’enfer.

- Tu plaisantes ?
- Oui, tu me connais. Et toi, quel bon vent t’amène ?

- Mes galères de mec habituelles. Cette fois-ci c’est Gaspard qui me dit qu’il ne veut pas s’engager avec moi. Je ne comprends pas. C’est systématique. J’ai beau chercher des explications, je n’en trouve aucune à part que vous êtes tous des salauds. Pourtant je pensais être enfin tombé sur le bon.
- Ce n’est pas la première fois que j’entends ça. Ceci étant, si tu me permets, t’es certaine que tu t’es posé toutes les bonnes questions ?

- Je crois bien que oui !
- Y compris celle consistant à te demander si ce n’est pas avec toi que tous ces mecs ne voulaient pas s’engager, et pourquoi ?

- Mais enfin… salaud !
- Sans doute mais le seul salaud qui t'aime depuis ton enfance, n’est-ce pas ? Tu veux un bisou magique pour te consoler ?

- Tu ne veux pas plutôt m'aider à retenir Gaspard avec ton  Hrig  marocain, là ?
- Désolé mais je ne fais pas dans la magie rose, seulement dans la blanche, bleue et  verte. En parlant de ça, il y a du très bon thé à la menthe dans la cuisine si t’en veux…

Sao SILpriano 

lundi 21 avril 2014

Sapiosexualité


Je viens de découvrir le concept de sapiosexualité, un concept qui me va bien puisque cela fait pas mal de temps que  mon attirance sexuelle se fixe de plus en plus sur les femmes sages ou intelligentes. Mon goût atteindrait-il déjà  le niveau 4 de la typologie archétypale jungienne ? 

Non pas que la courge ne m’excite plus, mais pas vraiment de la même façon. Avec une idiote, ce qui me vient le plus souvent comme envie, quand elle vient puisque certaines sottes parviennent à l’éteindre,  c’est de lui gicler mon foutre sur sa gueule de ruminante (étrange, pour quelle raison l’image de Duflot me vient-elle subrepticement en tête?). L’expression du fol espoir de fertiliser leur  boite crânienne, sans doute…

A contrario,  lorsque je plonge mon regard dans celui d’une brillante madone, le désir d’interminables caresses suivant  et précédant de fougueuses étreintes qui se concluront  par mon épanchement en elle après qu’elle m’ait offert sa jouissance à plusieurs reprises, remonte de cette plongée… 

Sil Sapiens 3.0

dimanche 20 avril 2014

vendredi 18 avril 2014

Une semaine très liquide


Dimanche : L’encrier déborde. L’élection d’Alain Finkielkraut, que certains surnomment la pleureuse incontinente,  a fait couler beaucoup d’encre, au point que notre cher pays a failli, encore une fois, se noyer dans un verre d’eau...

Lundi : L’Ukraine sous douche (presque) écossaise. Histoire de faire revenir l’Ukraine à de meilleurs sentiments à son égard, Vladimir Poutine a décidé de soumettre l’Ukraine à une thérapie de choc. Eau glacée, eau bouillante… eau glacée, eau  bouillante… suivi d’un passage par la baignoire, tête la première, afin de lui soutirer un oui au futur accord de paix.

Mardi : Nouveau miracle pour Obama. Non content de parvenir à marcher sur les eaux du tumulte politique ambiant, le président américain ne cesse de laisser derrière lui de nouveaux foyers incandescents. Quel talent !

Mercredi : Le pape s’en lave les mains.  Bien que prompt à vilipender tout ce qui assassine, le capitalisme, le cholestérol et le gaz carbonique, force est de constater que l'on n’a toujours pas entendu le pape François maudire les menaces russes sur la paix mondiale. Il craint peut-être le fait que les bruits de bottes ne couvrent sa bonne parole.

Jeudi : L’Arche socialiste prend l’eau. François Hollande avait promis de sauver toute la socialie à bord de son arche de l’alliance politique. A l’évidence, ce n’est pas gagné. L’Arche prend l’eau de tous côtés menaçant de virer radeau de la méduse…

Vendredi : A tribord toute. La gauche de la gauche est médusée par le récent virage à droite de l’administration Hollande. Elle ne parvient pas à comprendre que le nouveau  premier  ministre cherche par tous les moyens à fermer les vannes des dépenses publiques qui menacent de noyer les générations futures sous la dette…


jeudi 17 avril 2014

Plus christique que le peuple hébreu, tu meurs !


Toute pensée est le fruit d’un terreau culturel. Par conséquent si la pensée du Christ est le fruit de la pensée juive, il n’est pas incohérent de penser que le peuple hébreu est plus ou moins christique dans ses réflexes culturels. C’est peut-être idiot, mais je trouve ça logique.

En fait si je dis ça c’est parce que plus ça va et plus je les trouve sacrement bonne patte les Juifs en général et l’État Hébreu en particulier.

En effet voici une population qui en Europe a subi pas loin de 2000 ans de haine, de discriminations, de persécutions, d’inquisitions, de pogroms, et même un génocide en bonne et due forme, parce que s’entêtant à demeurer libre sans emmerder personne, et qui s’évertue malgré ces crimes subis à ne pas nous haïr en retour, ni même nous détester un chouia, se repliant à peine, et encore pas majoritairement, dans un communautarisme d’autodéfense dès que la météo politique tourne au brun.

Voici des gens qui, malgré les maintes et maintes crucifixions subies, préfèrent encore, pour un grand nombre d’entre eux, continuer de faire cause commune avec nos sociétés, de vouloir vivre avec nous, bâtir avec nous. Si ce n’est pas christique ça, qu’on m’explique ce que c’est d’autre. En tout cas de quoi rendre incongrue la persistance de toute prière papale invitant les Juifs à la conversion. Au fond, plus christiques qu’eux tu meurs !

C’est qu’on aurait presque envie de leur dire « mais vous allez arrêter de nous aimer, nom de Dieu ! » Enfin, c’est que cela va finir par paraître suspect. En effet, tout chrétiens que nous sommes, nous vous aurions haï pour beaucoup moins que ça, voir comme c’est souvent le cas, pour rien du tout. Faites donc un effort. Tout le monde chrétien sait que l’amour christique c’est une idée comme ça, de jetée en l’air, un idéal et non quelque chose de bien sérieux.

Plus sérieusement, que les croyants rendent grâces à leur Dieu biblique, puisque après le véritable Golgotha que le peuple Juif a connu pendant la seconde guerre mondiale, le fait est qu’il a ressuscité pour de vrai trois ans après ! Avec un indéniable avantage sur Jésus. Nous en avons la preuve bien vivante. Israël est bel et bien là et les stigmates saignent encore assez souvent.

La différence majeure avec Jésus étant qu’au lieu de faire son Ascension au sens chrétien du terme, le peuple hébreu fait son Aliyah selon un nouveau sens. Il rejoint, jour après jour, les Juifs restés en Terre d’Israël, leur terre de toujours, avec pour objectif d’y vivre jusqu’à la fin des temps.

Mais voilà, il y a un problème. « Chassez le naturel et il revient au galop ». À peine ressuscité voici que ce peuple tombe dans des travers christiques susceptibles de le faire remonter sur la croix.

En effet, rappelons que Israël a subi, à plusieurs reprises, depuis sa renaissance en 1947, des tentatives d’éradication, menées à six (minimum) contre un ; qu’il a trouvé le moyen de gagner les différentes guerres ; mais aussi et surtout de rendre certains territoires conquis, comme le Sinaï, en gage de bonne volonté. Si ce n’est pas là encore, l’application du très christique « aime tes ennemis », je vous demande bien ce que cela peut être ?

Un travers difficile à guérir. Car plus récemment, les voilà qui évacuent Gaza, histoire de donner un énième gage de paix. Or que récoltent les enfants d’Israël ?

L’élection par la population de Gaza d’un gouvernement islamofasciste qui au lieu de s’occuper des besoins de sa population, ou de bâtir l’équivalent d’un État tel que Malte, Singapour, Andorre ou Monaco, préfère fabriquer de la frustration en même temps qu’il se dote d’infrastructures clandestines afin de continuer la guerre.

Conséquence, les roquettes se mettent à pleuvoir, ce qui engendre à minima un blocus. Qu’à cela ne tienne ! Par des centaines de tunnels, le gouvernement du Hamas, au lieu de faire venir vivres et médicaments, s’arme de plus belle. Résultat, il grêle sur la démocratie israélienne.

N’est-ce pas là carrément ce que l’on appellerait tendre la joue gauche après s’être fait frapper la joue droite ?

Se rappelant quand même leur volonté première, à savoir vivre enfin sur leur tout petit bout de Terre, les Israéliens décident de répondre aux attaques avant de ne pouvoir plus rien voir. C’est que les deux joues gonflent à vue d’œil. Mais bon, comme ils ne peuvent décidemment pas s’en empêcher, vas-y qu’Israël prévient tout le monde qu’il va devoir intervenir dans les jours qui viennent, se privant ainsi de l’effet de surprise, tout en livrant l’aide nécessaire à la population de Gaza, en lieu et place du gouvernement du Hamas…

Et c’est-là que nous autres chrétiens, intervenons. Il était temps (!) Façon de parler. Car comble de l’ironie, quelques nations chrétiennes, à commencer par la cité-État du Vatican, trouvent cela insuffisamment christique à leur gout.

Incapables de faire la différence entre un régime démocratique qui attaque des milices totalitaires afin de défendre ses civils et un régime totalitaire qui attaque des civils en se réfugiant derrière ses propres civils… mettant sur le même plan l’agresseur et l’agressé, celui qui cherche la guerre et celui qui veut la paix, celui qui déclenche les hostilités et celui qui doit y répondre… ils demandent qu’Israël cesse de se défendre.

À l’évidence, d’aucuns souhaiteraient que les Israéliens continuent de donner l’exemple en matière de christianisme. Qu’ils acceptent, sans doute, une bonne fois pour toutes de monter sur la croix et de ne surtout pas en descendre. C’est peut-être ça finalement la demande de conversion formulée par la papauté.

Enfin soyons juste puisque l’Eglise, à l’image du cardinal Kasper qui en novembre 2008 appelait Juifs et Chrétiens à « coopérer pour le bien de l’humanité, en nous opposant à toutes les attitudes antisémites, anticatholiques et antichrétiennes, et à toute forme de discrimination », commence peut-être à faire siennes les paroles que René Gutman, Grand Rabbin de Strasbourg, formulait en septembre 2001 lors du colloque judéo-luthérien de Dobogòkô (Hongrie). « A notre époque l’antisémitisme est antichristianisme et l’antichristianisme est antisémitisme ».

En parlant de pasteur Luthérien, une, en tout cas, qui refuse de verser dans la moindre ambiguïté est Angela Merkel, cette fille de pasteur, qui rappelle régulièrement le droit pour Israël de vivre en sécurité et qu’il est parfois préférable de montrer de quel bois on se chauffe plutôt que vouloir en faire une croix sur son destin. « La responsabilité de l’évolution de la situation dans la région incombe clairement et exclusivement au Hamas ». Bien dit Angie. Je t’aime. Israël for ever !

Histoire de conclure de façon parabolique, en cette période de Pâques, voici une petite question. Et si le retour du Christ n’était pas tout simplement le retour de sa nation, la résurrection d’Israël ? Pas mal comme métaphore messianique, non ? Et dire qu’il aura fallu attendre bibi :-) pour enfin comprendre la portée de la pancarte clouée au-dessus de la croix du petit Jessy : INRI. Jésus de Nazareth Roi des Juifs ! Non pas le souverain des Chrétiens mais bien un roi Juif ! Eh oui, tas d’aveugles !

SILomon

mardi 15 avril 2014

De l’Amour pour Pessah : « comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie »


Quel est le but de la Vie. La Conscience ? La Conscience seule, tout seul. Pour quoi faire ? Pour aimer ! L’objectif de la Vie est d’aimer. Aimer avec quoi ? Avec un cœur à l’abri de sa cuirasse thoracique. Pas seulement ! Aimer comme le fait le dieu d’Israël. Car en hébreux, on aime avec les entrailles, avec ce qu’il y a de plus fragile, de plus vulnérable.

On aime comme on désire. On aime comme on sème, comme on attend, comme on goûte. On aime comme on frémit, comme on tressaille. Avec ces mêmes entrailles qui se tordent, qui se nouent, qui se plient, qui se dressent, qui saignent et qui accouchent.

C’est sans doute à cause de la complexité de ce mystère qu’est l’amour, que le Cantique des cantiques attendra le Ier siècle de notre ère pour intégrer le canon biblique. 

Un mystère qui demeure puisque ce chant d’amour s’interprète tantôt comme l’amour du Christ pour son Eglise, celui d’une jeune fille pour son futur époux, ou bien encore, telle l’interprétation donnée par Rabbi Akiba, comme une déclaration d’amour symbolique entre le dieu d’Israël et son peuple. 

Or tout comme ceux qui sont à l’origine de la foi chrétienne, tout comme nos frères aînés dans cette foi, j’aime avec mes entrailles. Dans cet amour, j’aime aussi Israël comme on désire, comme on sème, comme on attend et comme on souffre…

« Tu es belle mon amie, comme Thirsta, agréable comme Jérusalem, mais terrible comme les troupes sous leurs bannières.

Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis, qui remontent de l’abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux ; Aucune d’elle n’est stérile. Ta joue est comme une moitié de grenade.

Derrière ton voile, il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans nombre. Une seule est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient et la disent heureuse. Les reines et les concubines aussi et la louent. Qui est celle qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières
 » Ca 6:4

SILomon


lundi 14 avril 2014

Noé ou comment noyer son chagrin


Bien que parfaitement imperméable au mythe d’une divinité ayant perdu suffisamment d’étanchéité morale pour noyer avec colère et préméditation  toute sa création, innocents compris, innocents surtout, je m’en suis allé voir Noé au cinoche, sans doute pour les noms à l’affiche, mes Russell Crowe, Jennifer Connelly, Anthony Hopkins,  et Emma Watson, chéris.

Mauvaise idée. En dehors du fait de  m’avoir permis enfin de comprendre pourquoi Noé s’était abimé dans le vin après le déluge (explication évidente qui m’avait échappée du fait de mon absence de remords ou de conduites addictives),  cette bobine m’a glissé dessus comme sur les plumes d’un canard.

Le décor sans charme, ni fantaisie notable, plus digne d’une production hard-discount que hollywoodienne… le jeu pas vraiment divin des majestueux acteurs présents… m’ont fait regretter les vieux péplums bibliques de Cecil B. DeMille, beaux comme l’antique biblique.

Le semblant de suspens abordé  par le film étant  carrément de trop, puisqu’ayant fini de me dégouter du mythe de Noé.

Voici donc un dieu qui après avoir décidé d’exterminer l’humanité, qui ne faisait rien qu’à se dévorer mutuellement, parait-il, choisit un homme pour sa capacité d’obéissance, afin qu’il sauve les gentils animaux sauvages bisouvores de la terre, mais également dans le but qu’il tue de ses propres  mains sa descendance féminine, histoire que l’humanité s’éteigne avec lui, tout en lui laissant finalement le choix et le droit de vie ou de mort sur la descendance d’Adam. Portenawake !

Bref, une vision du Dieu le Père à laquelle je suis parfaitement étranger. Je préfère, entre autres, de loin, celle du Cantique des cantiques...

CeSIL B.

dimanche 13 avril 2014

Comme une envie de sentimentalisme mortel


"Strumming my pain with his fingers
Singing my life with his words
Killing me softly with his song
Killing me softly with his song
Telling my whole life, with his words
Killing me softly, with his song"

SILieberman

vendredi 11 avril 2014

Une semaine très mortelle vue d’ici



Dimanche : le torero Manuel Valls. L’Ibérique est « fier et ombrageux, avec un tout petit cul pour éviter les coups de corne » faisait savoir le très regretté Pierre Desproges dans « les étrangers sont nul ». A l’évidence, ce pas si nul de Valls valide l’adage puisqu’il est parvenu jusqu’ici à éviter les coups de corne politiques, tout en obtenant  la queue du gouvernement Ayrault, et en gardant l’oreille du président. Olé !

Lundi : C’est la rose l’important. Quelque chose  me dit qu’il va être particulièrement difficile de se débarrasser de la mauvaise herbe verte. A peine arrachée, la voilà qui repousse déjà, avec la volonté d’étouffer la future moisson du nouveau gouvernement Hollande. En même temps, il faudrait peut-être cesser de les arroser d’argent public.

Mardi : cercueils gigogne et mise en abyme. Alors qu’en  France on préfère faire repentance des massacres lointains pour mieux oublier les massacres récents, au Rwanda le président Kagame préfère souligner le génocide subi par 800 000 Tutsi, dans lequel la France a une part de responsabilité,   pour mieux oublier les 5 000 000 de victimes d’une guerre dans le voisin Congo, dans laquelle lui et ses proches ont les mains particulièrement ensanglantées.

Mercredi : Hollande s’est tuer. Pendant ce temps-là François Hollande s'échine à éviscérer avec la minutie d’un psychopathe particulièrement maniaque tout son catalogue de promesses, puisqu’il s’est finalement décidé à se mêler officiellement de la vie du parti socialiste pour placer dans son gouvernement exemplaire un repris de justice aussi dilettante que  totalement incompétent.

Jeudi : Qui stoppera le sérial killer russe. Le gendarme du monde étant trop occupé à traquer le moindre  indice du très fumeux réchauffement climatique, le forcené  russe mieux connu sous le nom du 'démembreur de St Petersbourg’ continue à torturer l’Ukraine de beauté qu’il compte bien maintenir en captivité.

Vendredi : Cessez le feu.  Au moment  où Barack Obama, tout à son TOC, venait de briquer pour la 57e fois de la matinée son prix Nobel de la paix, celui-ci a été informé que la future présidente des Etats-Unis venait d’échapper de justesse à une tentative d’assassinat. Ses services l’ont toutefois rapidement rassuré. La chaussure n’a fait que frôler l’ego d’Hillary Clinton…

mercredi 9 avril 2014

"T’aimes pas les musulmans"


« Au vu de tout ce que je lis de toi, je crois que tu n’aimes pas les musulmans », m'a encore fait savoir un triste imbécile. 

Voici la réponse. Penses-tu que je m’attaquerais avec une telle détermination aux chaines qui les entravent,  que je chérirais à ce point l’avenir de leurs enfants, un avenir à partager avec les miens, tout en prenant un certain nombre de risques et pas des moindres, si je n’aimais pas la majorité des musulmans, finalement et au fond, bien plus qu’ils ne s’aiment parfois eux-mêmes ?

Bref, arrête de croire, imbécile, et examine plutôt les évidences…

SILiman le Magnifique