mercredi 23 avril 2014

Bouteflika, Mitterrand, même combat


On se moque du président algérien. On se moque. On rit de sa voix peu audible. On tance sa posture assise. On critique son absence de campagne. On se gausse de son score présidentiel, et j’en passe.

Or sommes-nous les mieux à même de moquer Bouteflika. Car si les moins de vingt ans ne s’en souviendront pas, que les plus vieux daignent se rappeler le François Mitterrand de fin de règne.

L’a-t-on vu faire campagne pour son deuxième mandat ? Non ! L’a-t-on vu debout ? Je ne m'en rappelle pas ! Se souvient-on de ses déclarations ? Y’en avait-il, tout compte fait, d’audibles ou d’intelligibles ? Je n'en suis pas certain ! A-t-il vraiment gouverné après ? Pas vraiment ! N’aurait-il pas été dans le même état que Bouteflika s’il n’avait pas disposé de nos meilleurs médecins à demeure ? Je crains que oui ! Meritait-il vraiment son score de 54% ?

Et surtout, nous autres citoyens de ce grand pays qu’est la France, finalement, méritions-nous un président qui s’urinait dessus plusieurs fois par jour jusqu’à la fin de son mandat ?

SILarose l'important 

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