mercredi 18 mai 2016

L'écriture pour seule maitresse


J’écoutais l'autre jour un vieux reportage sur Aznavour dans lequel il expliquait qu'il n'avait jamais eu qu'une seule maitresse, l'écriture, la seule que sa femme était capable d'admettre.

Il en a de la chance le Charles. Toutes les femmes sont bien loin de l'accepter ou comprendre.

Accepter que des esprits à l'imaginaire débordant, mais aux comportements néanmoins structurés par un sens des réalités et de la rigueur, morale et autres, non moins débordants, ont un besoin vital de toutes les libertés possibles que seule peut offrir l'écriture.

L'écriture, arbre de tous les possibles, chambre d’expérimentation de tous les raisonnements ou fantasmes, lieu où les scrupules, pudeurs, culpabilité, tout comme jalousies et censures, ne sauraient avoir leur place.

Tel est mon rapport, fidèle, également, à celle qui m'accompagne depuis mon adolescence, l'écriture...

Sil




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