lundi 5 juin 2017

Profitons de l'optimum climatique mais surtout préparons l’après



Partant du postulat de base que Trump est une buse, qu’il nous faut polluer le moins possible, et que par conséquent sortir d’une dynamique collective internationale plutôt vertueuse n’est pas forcément ce qu’il y a de plus malin à faire ; avec l’aide de la perspective historique et astronomique, recadrons tout de même un certain nombre de niaiseries inversement proportionnelles à celles du Trump en question;


1) Bon ! Je sais bien que nous sommes désormais 7 milliards, que la planète serait entrée dans l’ère de l’Anthropocène, c’est-à-dire celle où elle aura du mal à effacer nos petites traces de pneus et autres cacas en polystyrène laissés ici et là, rappelons tout de même aux membres de l’espèce animale la plus égocentrique qu’a engendré Dame Nature que nous n’en sommes pas pour autant le centre du monde ou du système solaire. A titre d’exemples :

- Le moindre pet de volcan rejette dans l’atmosphère plus de gaz nocifs pour la biosphère et la couche d’ozone que ceux de nos rejets industriels  ;

- N’en déplaise à toutes ces vessies qui se prennent pour des lanternes interstellaires, le rôle du Soleil est infiniment bien plus important dans les cycles climatiques que tout ce que l’on pourra péter plus haut que notre cul. Pour preuve on observe également une augmentation des températures à la surface de Mars, or je ne pense pas qu’elle soit due à l’agitation de la demi-douzaine de robots terrestres qui s’y sont posés ces dernières années. 

Par ailleurs :

- Le CO2 n’est pas à proprement parler un polluant mais la matière première dont les plantes ont  besoin pour grandir ;

- De grâce que l’on arrête de parler de « dérèglement climatique », pour la simple raison que le climat n’a jamais été réglé. Oui de grâce car ça me donne des envies de gifler. Non mais sérieux, ces pignoufs de « régulateurs » obsessionnels  pensent vraiment qu’ils vont trouver les boutons de réglage du climatiseur planétaire. Plus niais tu meurs !



2) Ces propos introductifs passés, entrons dans le vif du sujet, en invitant mes brillants lecteurs à jeter un coup d’œil sur les jolis graphiques climato-historiques sus-présentés. Comme ils peuvent le voir :

- Le climat obéit à des cycles qui se fichent comme de leur première gelée de l’influence des primates industrieux et prétentieux que nous sommes. Ces cycles sont liés à l’activité solaire et aux variations d’inclinaison polaire ou orbitale de notre planète mère autour de l’étoile père (ou vice-versa pour ne pas fâcher les plus hystériques de nos vaillantes féministes).

- Les phases de réchauffement climatique coïncident avec des phases d’expansion de la civilisation humaine. Plus de chaleur signifie plus de ressources végétales et animales. Un foisonnement de vie supplémentaire certes inéquitablement réparti sur le globe terrestre mais bien réel. Dans nos contrées, on voit bien que cela est allé de pair avec la révolution néolithique, l'expansion indo-européenne, celle de l’empire romain, puis avec la renaissance de l’an mil, celle du XVe siècle et enfin notre exceptionnelle phase de développement  industriel actuel. A l’inverse, les périodes de refroidissement coïncident notamment avec les "siècles obscurs", et très spectaculairement avec la chute de l’empire romain sous la pression de populations en recherche de ressources vitales parvenant à traverser des fleuves gelés.

- CQFD Vive le réchauffement climatique ! Et surtout, puisque gouverner c’est prévoir, préparons  la suite, celle du refroidissement de la planète que certaines études annoncent pour la deuxième moitié de ce siècle, et qui dans un contexte démographique de 10 milliards d’humains, et de bouleversement productifs alimentaires et autres, risque d'entrainer des chamboulements bien plus flippants que l’amaigrissement des ours du pôle Nord.



3) Alors d’aucuns me demanderont à quoi rime tout ce cirque. 

- N’écartons pas la sincérité d’une grande partie de nos « sauveteurs du climat ». Nous avons beau nous montrer incapables de nous occuper correctement de nos vies et de protéger efficacement nos proches, nous n’en adorons pas moins nous prendre pour des sauveurs galactiques. C’est profondément risible mais c’est comme ça. C’est ce qui fait notre charme et qui doit bien faire rire les civilisations extraterrestres qui daignent suivre nos poilantes péripéties. Donc tous ces gentils neuneus pensent vraiment que le fait d’avoir un peu moins chaud va sauver la Terre ; à moins qu’ils ne se préoccupent surtout du sort de leur résidence secondaire en front de mer.

- Une autre partie estime qu’il n’y a rien de tel qu’un peu d’hystérisation des masses pour les pousser à éviter de tout saloper sur leur passage. Un peu comme quand papa-maman exagéraient les risques de nos moindres sorties de lit nocturnes histoire de nous empêcher de nous mettre en danger. Force est de constater que cela marche également chez les grands enfants que nous sommes.

- Une dernière partie, la plus mégalomane et dangereuse, présente surtout dans la sphère politicarde, n’adorant rien tant que de se prendre pour des « Deus ex machina », espère que cela lui donnera plus de pouvoir politique et économique sur les masses assoiffées de prêts-à-penser censés calmer leurs angoisses existentielles face à la complexité du monde. Ah ! Cet indépassable besoin « d’illusion de contrôle ». 

Maintenant, en conclusion, s’agissant des débiles, catégorie légende, qui osent parler de « crime contre l’humanité », et aux zobzervateurs franchouillards qui vivent la sortie de « l’accord de Paris » bien plus comme une insupportable blessure narcissique qu’un risque de quoi que ce soit, qu’on leur serve tout mon stock de goudron et de plumes...





Aucun commentaire: