vendredi 13 octobre 2017

Harvey le Hutt et les Zizipocrytes


Je vous jure, j’ai beau atteindre un stade de connaissance de la nature humaine où je peux déterminer non seulement ce que les gens veulent mais surtout pourquoi ils le veulent, je n’en reste pas moins les bras régulièrement ballants devant les niveaux de connerie de mon espèce animale, me disant qu’Einstein avait raison lorsqu’il affirmait que « deux choses sont infinies, l'Univers et la bêtise humaine ; mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue ».

Oh ! Je sais bien que la gestion hormonale de l’exercice du pouvoir n’est pas chose facile, et que comme disait ironiquement Paul Valery « le pouvoir sans abus perd son charme ».

Je sais très bien également que la maitrise des jeux de séduction entre hommes et femmes, mais aussi la gestion de toutes les ambiguïtés séductrices féminines, n’est pas chose aisée pour les petites bébêtes fragiles que nous sommes, nous les hommes. Mais enfin tout de même ! Comment accepter l’idée de s’avilir à ce point, de se vautrer ainsi dans la fange des instincts les plus primaires, de perdre de cette manière toute sa dignité d’homme ?

Diable ! Tous les Weinstein, et leurs complices, du monde du spectacle, de la politique, de l’entreprise, ou des simples  trottoirs, ne m’inspirent que du dégoût, un dégoût mâtiné d’un semblant de pitié. Par tous les dieux ! Monter aussi haut pour se comporter de façon aussi basse ! Cela en est  dantesque.

Cela étant, ne vont pas sans m’inspirer du mépris également, toutes ces demi-mondaines qui dans l’espoir de briller ont vendu leur âme aux démons de ces Weinstein, Clinton, etc, et qui viennent maintenant devant les caméras tenter de laver leur semblant de dignité avec des larmes de crocodile, quand ce n’est pas pour accuser tous les bonshommes des turpitudes des hommes de leur seul entourage. N’est-ce pas Hillary ? Pathétiques !

Bref ! C'est tout de même dingue, tous ces gens tordus (hommes et femmes) qui associent la sexualité, non pas au plaisir (partagé), à une forme de communion (avec l'autre), mais au besoin de pouvoir sur autrui. Quel terrible aveu d'impuissance sur soi et donc de soi... 





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