lundi 27 novembre 2017

Atelier antiraciste : Chaka Zoulou ou le racisme expliqué aux crétins de Gauchistes


Grâce à nos petits Bien-pensants™ de gauche, organisateurs d’ateliers et autres camps antiracistes à connotation non pas universelle mais raciale, il est désormais acquis que le racisme est une affaire de Blancs, exclusivement.

Si l’on s’en tient à leur logique de malades, les Asiatiques ne peuvent pas être racistes, même lorsque par exemple le gouvernement chinois sinise le Tibet ou le Xinjiang. Rien à voir avec du racisme. Tout ça est à mettre sur le compte de l’idéologie ultralibérale qui par contagion pousse ces braves Chinois à l’impérialisme sauvage, colonisateur, capitaliste, tout ça tout ça…

Pareil pour les Arabes. Eux non plus ne sont pas capables de racisme. Quand ils arabisent le Darfour, le sud Soudan, les différents territoires berbères ou veulent faire disparaître l’état hébreu, ils ne font que répondre à l’agression sionistoccidentale que Mahomet a subi, il y a 14 siècles, et à laquelle ses vaillants disciples résistent depuis…

Et ne parlons même pas des très innocents Noirs africains, malgré les violences xénophobes (en Afrique du Sud) et autres génocides (Rwanda) qui ponctuent l’histoire africaine...

Non, soyons raisonnables, ma bonne-dame. Le racisme est un sujet pour des gens sérieux, voyons, pour les Blancs, un truc digne d’une race supérieure, la nôtre (!)

Je sais, je suis méchant mais que voulez-vous, c’est tout de même amusant de constater à quel point cette condescendance bien-pensante, exprimée par nos bobos Gauchos, a quelque chose d’ironique, en plus de son côté sinistre. Reprendre, involontairement, je vous l’accorde, preuve de leur dangereuse stupidité, reprendre disais-je une forme de pensée raciste par cette capacité à refuser aux autres sapiens-sapiens les travers que nous avons pu développer avant de les combattre grâce à des valeurs universelles, au-delà d’une saine colère, cela me fait bien rire.

Ah le mythe de l’homme africain, ce grand enfant aussi beau que sauvage, bon par nature, victime par essence ; incapable de concevoir des hiérarchies ethniques, de préméditer tout seul comme un grand quelques remarquables  « nettoyages ethniques », ayant besoin du « Père blanc » pour apprendre ce que l’imaginaire humain est susceptible de produire de plus pervers. Un mythe qui me met en transe systématiquement.

Car je rappellerai à tous ces crétins des campus antiracistes « sudistes » et autres, en guise d’exemple de racisme ou d’ethnicisme local, quelques hauts faits attribués à ce Chaka Zoulou qui me fascinait tant pendant mon adolescence.

Vois-tu mon petit Sudiste, Chaka Zoulou fut au XIXe siècle le fondateur d’un empire sud-africain, l’empire Zoulou. Ce grand stratège était issu d’une ethnie dont le nom « Zoulou » vient de l’expression « ama zoulou », et qui signifie « le peuple du ciel ». Eh oui, « du ciel », de tout là-haut, situé bien au-dessus de tout le monde. Une ethnie supérieure, quoi !

Vois-tu mon petit Sudiste, pour bâtir son empire, qui quatre ans après sa première campagne militaire couvrait un territoire aussi vaste que la France, Chaka Zoulou pratiqua une politique d’assimilation aussi brutale que radicale. Les vieillards des peuples vaincus étaient supprimés, les femmes étaient « incorporées » et les jeunes n’avaient la vie sauve qu’à la condition de devenir de vrais Zoulous en abandonnant leur nom, leur langue et en intégrant l’armée de Chaka, en première ligne, cela va de soi.

Je te laisse imaginer, mon petit Sudiste, l’ampleur du carnage chez les peuples « racisés » Nguni, Swazi, Sotho et Xhosa...

SILka SILou

Illustration ci-dessus : un petit diptyque que m’a inspiré un soir, ce Napoléon noir qu’était Chaka Zoulou ; un soleil noir à l’aurore dorée et au zénith déjà crépusculaire, rouge sanguinolent ; un diptyque à portée universelle… 

Illustration ci-dessous : encore une superbe caricature du grand Dilem...



Aucun commentaire: