lundi 19 février 2018

Chroniques en Absurdie



- État de droit. Le logeur de terroristes et baratineur émérite qu'est Jawad est relaxé pour n'avoir rien avoué.  Lelandais, lui, à court de baratin, avoue enfin un crime fortuit dans l'espoir d’écoper le minimum. De son côté Tariq Ramadan invoque le mauvais sort médical pour tenter de sortir de son cachot. Décidément, user et abuser des subtilités de l'état de droit devient un art majeur.

- Féminismose. Caroline de Haas, célèbre misandre spécialisée dans l'élargissement des trottoirs, invente le féminisme de caniveau en affirmant qu'un homme sur deux serait un agresseur (de femmes).  Que n'aurait-elle pas dit si un homme tel qu'Orelsan avait chanté un titre du genre "une femme sur deux est une pute".

- Quand on parle du loup. Orelsan couine "à la liberté d'expression" parce qu'il s'en prend plein la gueule depuis ses Victoires de la Musique. Histoire de rester dans les grands principes, rappelons de façon "basique" qu'il doit conserver le droit de chanter toutes les merdes qu'il veut, et que celles et ceux qui n'aiment pas ce qu'il chante doivent garder celui de lui signifier que c'est de la merde, ou bien, en termes moins râpeux, de lui renvoyer toute la véhémence  dont il a fait, fait, ou fera commerce (personnellement, j'aime bien son clip "basique"). 

- Mauvaise éducation. Laurent Wauquiez, taulier de la droite morale décomplexée, avec ses allures de directeur de Maison de correction, étonnamment, s'en est allé, tel un rappeur des bas-fonds, faire le malin devant des gamins d'une école de commerce lyonnaise en racontant des vacheries diverses et variées, tout en jouant après ça les victimes d'enregistrements sauvages par un rejeton de Patrick Buisson :) Nemo auditur propriam turpitudinem allegans mon p'tit gars. 

- Vie sexuelle des grands singes. En parlant d'hommes politiques, lorsque je prends connaissance des frasques sexuelles de nos hommes et femmes de pouvoir, et que je contemple leurs gueules si peu bandantes, je ne peux m’empêcher de me dire que si certain(e)s couchent dans l'espoir de réussir, d'autres ont visiblement la rage de réussir dans le seul but de pouvoir coucher.

- "Faire danser les diables et les dieux". Johnny, fidèle à lui même, est parti en "allumant le feu" dans sa maison et en "donnant l'envie" à ses héritiers "d'avoir envie" de s’étriper. Je n'en dirai pas plus. La vie des crève-la-dalle-aux-dents-longues du showbiz ne m'intéresse pas plus que ça. Encore que, à bien y réfléchir, je proposerais bien à ces très généreux braves gens de faire la paix en rétrocédant l’héritage du Johnny à une fondation pour orphelins. Une fondation philanthropique, voilà une idée qui collerait parfaitement à l'amour de l'Amérique que disait avoir Hallyday.

- Bon ! Heureusement qu'il me reste Michel Onfray pour me détendre et me faire rêver. Dans une récente vidéo, v'là-t'y pas que, droit dans ses pantoufles, et fier comme un pape, notre très cuistre philosophe populaire, commence son brulot de la semaine sur l'autre très fumeux Monseur Hulot avec ces mots "je me souviens d'avoir vu un reportage télévisé dans lequel Nicolas Hulot nous apitoyait sur le sort des ours blancs en Antarctique, accompagné d'un Inuit". WTF ! Il y a pas d'ours, ni d'Inuits en Antarctique, tocard ! Il n'y a que des manchots.  Mais bon, t'es pas à une connerie près mon lascar (en économie, géopolitique, écologie, etc). Quel dommage, car à part cette très normale inversion des pôles chez un Onfray aux fraises qui perd souvent le Nord, je partageais dans les grandes lignes sa vision du très tartuffe Monsieur Hulot...



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