vendredi 30 avril 2010

Tensions au sommet : une proposition vraiment indécente


- Combien pour passer une nuit avec ta femme ?
- Contrairement à la tienne, ma femme n’est pas Russe mais Italienne.

- Et alors ?
- L’Italienne ne s’achète pas, c’est elle qui se donne…

- Je ne comprends pas !
- M’étonne pas ! Disons que L’Italienne véritable, c’est comme l’art antique, c’est inestimable…

SILvio « ritalophobe à ses heures » ;-)

jeudi 29 avril 2010

Le centre a vraiment besoin d’un réel nouveau centre


Monsieur Aziz Senni, secrétaire national aux entreprises du Nouveau Centre, a réagi dimanche dernier fort mal (voir article ci-après) à l’éventuelle privation de nationalité pour le désormais célèbre barbu (la gueule d’amour ci-dessus) soupçonné de polygamie et de fraude aux aides sociales. Il trouve cela anormal car « au nom de la République, nous condamnons l’idée même de pouvoir priver un citoyen de sa nationalité ». Selon lui, « Notre pays serait (alors) officiellement composé de deux types de citoyens, ceux que l’Etat peut destituer de leur identité et les autres ».

Au-delà des questions de mise en oeuvre de la mesure de perte de nationalité, quasiment impossible tant que l’on n’adaptera pas nos lois à un ennemi (l’islamiste) parfaitement au fait de toutes les failles de notre système légal, que Monsieur Senni permette au centriste que je suis de lui signifier mon désaccord de principe.

En effet, Monsieur Senni, quoi de plus normal qu’un « type de citoyen », celui composé tout simplement de personnes (quelle que soit leur origine réelle ou supposée) s’évertuant à ne pas reconnaître et respecter nos lois, soit privé de notre nationalité puis expulsé. Quant au problème qui, au fond, vous taraude, celui du possible constat faisant qu’il y aurait plus de Français d’origine maghrébine ou de musulmans parmi ce « type de citoyen », ce problème demeure avant tout le leur, comme celui de ceux qui s’en sentiraient solidaires.

Personnellement, à supposer que je réagisse de façon communautaire, si un connard issu de ma soi-disant communauté portugaise se faisait renvoyer à grands coups de pied au cul au Portugal, au lieu de me sentir stigmatisé, et bien j’en serais très content, car il cesserait ainsi d’être une tache pour « ma » communauté. Oui que les connards de tous poils, ennemis de mon pays, la France, aillent se faire foutre.

Je suis d’ailleurs fort étonné de ne jamais entendre ce genre de raisonnement dans la bouche de nos « anti-stigmatisation ». Un étonnement pudique n’ayant pour fonction que celle de cacher un certain raz le bol de tous ces gens qui s’estiment stigmatisés parce qu’ils préfèrent se sentir solidaires des gredins issus de leur communauté d’origine plutôt que de leur communauté nationale. Au passage, j’aimerais bien que ces gens-là s’expliquent un jour sur cet étrange réflexe.

En conclusion, cette réaction de l’un des cadres du Nouveau Centre démontre par ailleurs que ce pays a besoin d’autre chose que d’un centre mi-figue mi-raisin, source supplémentaire d’eau tiède.

ClemenSIL

Destitution de nationalité « pas légale » AFP-Figaro 25/04/2010

Un responsable du Nouveau Centre (NC) a condamné aujourd’hui « l’idée même de priver un citoyen de sa nationalité » suite à une menace en ce sens du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux contre un homme soupçonné de polygamie et de fraude aux aides sociales.

Le suspect était par ailleurs le conjoint d’une femme verbalisée pour conduite en niqab. « Si ces accusations sont vérifiées, nous demandons que les sanctions prévues par la loi soient appliquées, fermement. La législation en vigueur ne prévoit pas de destitution de nationalité dans ce genre d’infraction à la loi », affirme dans un communiqué Aziz Senni, secrétaire national aux Entreprises au NC. (pour en savoir plus...)

« Accusations : Liès Hebbadj contre-attaque » par Flore Galaud pour Le Figaro le 29/04/2010

Une affaire encore loin d’être terminée. Liès Hebbadj, concubin de la femme qui conteste un PV pour avoir porté un niqab au volant, va porter plainte pour diffamation contre le blog d’ex-compagne. Comme le révélait Le Figaro, cette jeune femme, Nina Gomez, qui se présentait sur son blog comme une épouse répudiée, l’accusait notamment de «maltraitance» et de «vente de jeunes filles».(pour en savoir plus...)

Kouffarces et attrapes : « le Coran, avec moi, c’est très simple, de ses versets sataniques, j’en fais des confettis halals »


Le recyclage appliqué au petit livre vert

Au royaume de Bahreïn, une femme risque un an de prison supplémentaire pour avoir déchiré un exemplaire du Coran. C’est le personnel du Centre pénitentiaire de Dry Dock, où elle purge déjà une peine d’un mois pour avoir insulté des policiers, qui l’aurait surpris en train de jeter des pages du Coran à la poubelle. La femme reconnaît les faits et affirme ne rien regretter. CoRock ‘n’ Roll… (source : Gulf Daily News)

mercredi 28 avril 2010

« No Comment », hymne officiel de l’équipe de France pour le mondial 2010 (!)



Nouveau rebondissement dans l’affaire « en route pour la croupe du monde 2010 ». Voici l’hymne officiel qu’aurait choisi Raymond Domenech. « No comment » de Serge Gainsbourg.

Couplet de Frank Ribery : « Si j’ai quoi, affirmatif, et quoi d’autre, no comment ; si je baise affirmatif, quoi des noms, no comment ; des salopes, affirmatif, des actrices, no comment ; des gamines, affirmatif, de quel âge, ooh ooh ooh. »

Couplet de Karim Benzema : « Si j’ai quoi, affirmatif, et quoi d’autre, no comment ; si je bande, affirmatif, pour qui ça, no comment ; pour des putes, affirmatif, et qui d’autre, no comment ; brunes, blondes, affirmatif, et rouquines, ooh ooh ooh

Couplet de Sidney Gouvou : « Si j’ai quoi, affirmatif, et quoi d’autre, no comment ; si j’assure, affirmatif, quoi tout seul, no comment ; d’la technique, affirmatif, du doigté, no comment ; self control, affirmatif, comment ça, ooh ooh ooh. »

Toute l’équipe en choeur : « si j’ai quoi, affirmatif, et quoi d’autre, no comment ; si j’ aime, ça affirmatif, quel côté, no comment ; peut importe, affirmatif, c’que j’ préfère, no comment ; obsédé, affirmatif, sexuel ooh ooh ooh… »

mardi 27 avril 2010

Petit haïcoup familial : Salazar, un grand homme de lutte…


Petit complément aux billets des 23 et 25 avril : avec le genre de plaisanterie suivante, qu’il aimait parfois chanter à ses petits camarades, mon grand-père aurait pu se retrouver dans l’un des camps du régime salazariste, notamment celui de Tarrafal, dans l’archipel du cap vert, où la PIDE, la redoutable police politique du régime, aimait y développer l’art de torturer les opposants politiques (voir le documentaire « 48 » de Susana de Sousa Dias). Mais bon, chez les Fernandes, on ne se refait pas. Le totalitarisme, quel qu’il soit, on déteste décidément beaucoup trop ça pour la fermer. Mais trêve de bavardages. Voici le petit couplet, de sa composition, que mon grand-père aimait fredonner :

« Jesus et Salazar furent deux hommes de lutte,
Jesus, fils de Marie ; Salazar, sale fils de pute
»

Sil Fernandes "Boarinha"

lundi 26 avril 2010

Mahomet est dans le CACAH (parce que la meilleure réponse au totalitarisme islamique demeure la riposte systématique)


Tous à vos crayons ! À l’initiative de Molly Norris, une caricaturiste de Seattle, le 20 mai prochain sera décrété « journée où tout le monde dessine Mahomet ». Une initiative qui fait suite aux menaces adressées dernièrement par un groupe islamiste aux producteurs de la série South Park et à la censure d’un épisode présentant Mahomet par la chaîne Comedy Central.

S’opposant au climat de peur que ce genre de menaces vise à installer, Molly Norris précise que « c’est le travail d’un dessinateur d’être politiquement incorrect. » Par conséquent elle invite tous ceux qui le souhaitent à rejoindre le CACAH, le « Citizens Against Citizens Against Humor ». (source : my northwest)

Une initiative que je salue et à laquelle je me joins. Moi, dès qu’il s’agit de mettre le nez d’Allah sur son caca, je suis toujours partant. Ça va chier !

SILidim le Magnifique


Quant aux caricaturistes en toc, qui n’auraient pas envie de se mesurer au totalitarisme islamique, ils n’ont qu’à continuer de dessiner le pape, une activité à haut risque, hautement rebelle, et particulièrement rock&roll, comme chacun sait. Succès assuré !

dimanche 25 avril 2010

Le 25 avril, ma journée des oeillets (Grândola vila morena)



Le 25 avril 1974 à 00h20, est diffusée sur les ondes radio portugaises, la chanson de Zeca Afonso, « Grândola, vila morena ». Cette chanson est le signal. Ce signal est une aurore. Les jeunes « capitaines d’avril » (excellent film) à la tête du Mouvement des Forces Armées lancent alors leurs chars sur Lisbonne afin de mettre un terme à l’une des plus longues dictatures d’extrême droite qu’ait subit un pays.

Cette révolution sera connue sous le nom de « révolution des œillets » car non sanglante et réellement démocratique puisque menée par les fils du peuple ayant juré de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple. Des enfants du peuple qui veilleront à ce que cette révolution ne soit accaparée par aucun parti, y compris d’extrême gauche. « On ne va pas passer d’une tyrannie à une autre !» disaient-ils.

Aussi, chaque 25 avril, je m’écoute cette magnifique chanson, dans la version interprétée par la grande Amalia Rodrigues, avec des frissons me parcourant tous les poils de l’épine dorsale. Comme quoi le poil peut s’avérer utile en matière d’émotions. Vous trouverez ci-dessous les paroles de cette chanson, en portugais puis leur adaptation, la mienne, en français.

« 1- Grândola, vila morena... Terra da fraternidade... O povo é quem mais ordena... Dentro de ti, ó cidade. 2- Dentro de ti, ó cidade... O povo é quem mais ordena... Terra da fraternidade... Grândola, vila morena.

3- Em cada esquina um amigo... Em cada rosto igualdade... Grândola, vila morena... Terra da fraternidade. 4- Terra da fraternidade... Grândola, vila morena... Em cada rosto igualdade... O povo é quem mais ordena.

5- À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade... Jurei ter por companheira... Grândola a tua vontade. 6- Grândola a tua vontade... Jurei ter por companheira... À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade.
»

« 1- Grândola ville ensoleillée... Terre de la fraternité... Le peuple est celui qui gouverne... A l'intérieur de ta cité. 2- A l'intérieur de ta cité... Le peuple est celui qui gouverne... Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée.

3- A chaque carrefour une amitié... Sur chaque visage l’égalité... Grândola la ville ensoleillée... Terre de la fraternité. 4- Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée... Sur chaque visage l’égalité... Le peuple y est celui qui gouverne.

5- A l'ombre d'un grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge... J’ai juré d’avoir pour seule compagne... Grândola, ta volonté. 6- Grândola, ta volonté... J'ai juré d’avoir pour seule compagne... A l'ombre d'un très grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge. »

SILgueiro Maia

samedi 24 avril 2010

Immigration turque : Erdogan prône la colonisation (attention qui dit colonisation dit décolonisation)


À l’évidence l’humour à la Dieudonné fait des ravages car voici que Messire Erdogan, le très islamicool Premier ministre turc, se lance dans le turcomique de répétition. De passage à Paris, le 7 avril dernier, celui-ci nous a refait, comme lors de ses visites en Allemagne ou en Belgique (voir le précédent billet « recel de crime contre l’humanité »), le coup de « l’assimilation des communautés turques est un crime contre l’humanité ».

C’est qu’il s’y connaît en crimes contre l’humanité, le dirigeant turc. Il n’a que ce mot à la bouche d’ailleurs. Certes, non pas pour reconnaître les génocides perpétrés sur les Arméniens et les assyro-chaldéens de Turquie, il y a presque un siècle. Les 100 000 descendants des survivants du génocide, toujours présents en Turquie, ayant même été traités récemment par lui de « clandestins », et menacés d’expulsion si la communauté internationale continue à vouloir reconnaître ce crime contre l’humanité. Ni même pour cesser l’occupation et la colonisation du nord de Chypre. Ou encore demander à son « cher ami » Ahmadinejad de cesser ses discours négationnistes et antisémites.

En fait, le sieur Erdogan préfère utiliser le terme de « génocide » pour qualifier ce qui se passe à Gaza, ou en Europe à travers l’assimilation des immigrés turcs (c'est sûr qu’on les a déportés chez nous, tous nos Turcs).

Il est vrai que le Premier ministre Erdogan préfère à l’assimilation, l’intégration, selon une définition toute personnelle de ce mot.

C’est ainsi qu’il encourage les immigrés et enfants d’immigrés turcs à prendre la double nationalité afin de porter les intérêts turcs au sein des pays d’accueil, et y « répandre les valeurs comme les prénoms turcs ». En gros, ils sont priés de devenir, au mieux une société parallèle, au pire des colons chargés de turquifier nos nations. Une drôle de définition de l’intégration qui apparemment trouve preneur chez nos Turcs.

Et moi, en bon fils d’immigrés, qui très logiquement pensais que l’on quitte son pays parce que celui-ci est incapable de nous fournir les moyens de vivre, ou dignement, ou libre, ou tout court. Et que par conséquent, on se doit de respecter et d’intégrer les valeurs du pays qui accepte de vous accueillir, au lieu de chercher à y répandre des valeurs pour partie pourries ou en tout cas répulsives. Au moins le temps que les choses changent chez vous, ou bien le temps nécessaire pour amasser de quoi retourner (mieux) vivre dans votre pays d’origine. Ou alors plus définitivement et totalement, si vous estimez qu’aucun avenir n’est possible là-bas, ou que votre place comme celle de votre descendance est ici, dans ce pays à qui vous devez tant. Mais apparemment, je dois être trop logique ou pas être assez colon dans l’âme.

L’aspect le plus ironique dans tout ça étant que ce genre de gentil dirigeant n’a même pas à cacher ses intentions, n’est même pas obligé de faire dans l’ambiguïté. Cela en est même confondant de naturel et de franchise. C’est dire notre position de faiblesse sur toutes ces questions et le niveau d’estime dans lequel ce genre de lascar nous tient.

Méthode aSILmil

vendredi 23 avril 2010

Ernesto Caguevara : Chier Guevara


Les options historiques se jugent dans un contexte. Il en va de même des choix d’un homme. Aussi ceux qui vilipendent l'attitude complaisante manifestée par nos démocraties libérales, EUA en tête, envers des dictatures militaires ou nationalistes pendant la deuxième moitié du XX siècle, en faisant fi du contexte de guerre froide entre le bloc occidental et le bloc soviétique, sont soit des ignorants, soit des sots, soit des gauchos confits dans leur rhétorique marxiste d'affrontement. Soulignons en effet que les EUA ne se sont jamais opposés à des renversements de dictatures ayant pour but l'installation d'une démocratie. En ce sens ils estimèrent même un temps que Fidel Castro constituait une alternative au régime du dictateur cubain Batista. Dans ce contexte, il était on ne peut plus logique que le bloc de l'Ouest empêche les communistes d'installer leurs pions où que ce soit et à plus forte raison aux frontières des États-Unis.

Comme indiqué dans la phrase introductive, c'est également dans ce contexte que doit être jugée l'action des révolutionnaires tels que le « Che » dont la légende sévit ces derniers temps aussi bien au cinéma que chez nos jeunes et moins jeunes gauchos, notamment Olivier Besancenot qui se veut l'un de ses héritiers. Comment juger le Che ?

Peut-on en vouloir à ce petit aristocrate argentin d'avoir été ému par la misère qui sévissait aussi bien sur son continent que dans une grande partie du monde ? Peut-on le blâmer de détester la dictature et d'avoir voulu changer les choses y compris par la lutte armée ? Bien sûr que non ! Alors pourquoi devrait-on chier Guevara, me demanderez-vous ? Élémentaire mes petits cocos. Parce qu'à l’inverse d’autres révolutionnaires, il n'a jamais eu pour objectif de remettre le pouvoir entre les mains du peuple mais de l'exercer en son nom. Parce qu'il a combattu la dictature au nom d'une autre, pour en installer une autre.

Et oui, qu'il ait dézingué quelques fachos et autres cadres du régime de Batista, y compris après des semblants de procès ou d'une façon bien plus expéditive encore, c'est triste, ce n'est pas mon idéal, mais tout comme la guerre est la guerre, la révolution c’est la révolution. Je ne lui jetterai donc pas la pierre pour ces raisons. Même les plus belles révolutions ont toujours été à deux doigts du bain de sang.

Par contre qu'il ait fait exécuter et ait exécuté lui-même froidement des innocents pour l'exemple, pour le plaisir, parce qu'ils ne lui revenaient pas, ou parce qu'ils contestaient son commandement, comment le justifier ?

Tout comme va excuser, après le renversement de la dictature de Batista, le fait d'écarter les démocrates, de les emprisonner sans aucune forme de procès dans le système de « camps de travail correctif » dont il est l'instigateur et qui sert aujourd'hui encore à emprisonner les opposants au régime castriste mais aussi des « déviants » de toute sorte.

Non, le commandant Guevara n'a jamais été de la trempe d'un révolutionnaire tel que Fernando Salgueiro Maia, ce jeune capitaine du MAF, le Mouvement des Forces Armées, qui le 25 avril 1974, renversait l’infâme régime Salazariste. Lui et ses camarades jurèrent fidélité au peuple portugais, firent la promesse de remettre le pouvoir entre ses seules mains et refusèrent d'abattre une dictature pour en installer une autre. Un Salgueiro Maia ayant toujours eu à cœur d'éviter que le sang coule, y compris celui des caciques du régime, reconnaissant ses limites lorsqu'il recherchait l'appui de ceux qui seraient capables d'éviter l'effondrement du pays et qui n’ambitionna ni titres, ni honneurs, s'effaçant totalement devant l'histoire et le libre choix de son peuple mais pas seulement. Son action allait libérer par la même occasion une demi-douzaine de peuples africains prisonniers jusqu’alors de l’empire portugais. Un révolutionnaire à tel point discret et fidèle à ses idéaux que son nom demeure encore peu connu.

Rien de tout ça chez Guevara. Piètre commandant, piètre gouvernant, infidèle à ses trois femmes, infidèle même à Cuba et son Fidel Castro, ce révolutionnaze n'en demeurait pas moins imbu de lui-même, fidèle finalement qu'à son ego, son arme, son caquetage automatique et sa suite ininterrompue d’aveuglements.

Quel merveilleux penseur que ce médecin admirateur de Staline, capable d'affirmer « celui qui n'a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste ». C'était avant de se sentir trahi par les Russes lors de la crise des missiles de Cuba. Il se tourna alors vers l'Asie, la Chine de Mao et son grand bond dans le sang mais aussi la Corée du Nord qui d'après lui était un « modèle dont Cuba devrait s'inspirer ». La Corée du Nord. Intéressant. Finalement, comme tout bon gaucho, il finit par conclure que le seul à avoir raison c'était lui et que la révolution Chubaine était le seul communisme digne d'exportation, notamment en Afrique. Pour ce faire, lucidité encore, il n'hésita pas à s’allier avec des visionnaires tels que le congolais Laurent-Désiré Kabila, futur dictateur…

Une telle pensée pour quel bilan. Le néant ou plutôt rien en dehors de la mort. Car à part son indéniable efficacité en tant que « procureur suprême » lors de l'épuration du régime de Batista, on ne peut pas dire qu'il ait brillé par sa capacité à bâtir. Successivement Dirigeant de l'Institut National de la Reforme Agraire, président de la Banque Nationale de Cuba et ministre de l'industrie, son action ne fut couronnée que d'échecs patents. Ce qui ne l'empêchera pas plus tard de rédiger un traité d'économie. Le Gaucho dans toute sa splendeur. Théoriquement omnipotent mais pathétique en pratique.

Finalement un bel impuissant que ce révolutionnaze. Comme souvent d'ailleurs. L'illustration parfaite de ce principe de mort intrinsèque au marxisme. Une conclusion qui commence à effleurer certains esprits. Alain Souchon en a même fait une chanson, « popopopo ». « Le pistolet sur la tête, du fonctionnaire bête, du paysan analphabète, ce héros romantique, qui aimait le petit déclic, et l'efficacité des armes automatiques ». Une conclusion évidente sauf pour les révolutionnazes du même acabit que je conchie de la même façon. Tiens, allons vider le pot, « popopopo »…

SILgueiro Maia

jeudi 22 avril 2010

Bruno Gaccio : « Dieudonné, le meilleur d’entre nous » (d’entre vous, c’est certain)


image : un sketch ?

Il y a de ça un mois, Bruno Gaccio et Dieudonné étaient les invités de l’autre Zéro de Karl sur BFM (voir la vidéo ici...), afin d’y faire la promotion de leur bouquin « peut-on tout dire ? ». jusque là, rien à dire !

Là où ça se gâte, c’est qu’au cours de cet entretien, on apprend que pour l’autre guignol de Gaccio, Dieudonné serait le meilleur d’entre tous les humoristes (il a du talent, c’est certain), au motif qu’il ose aller là où personne ne va, Israël, Gaza, des gens déguisés en déportés, tout ça, quoi ! Ouah, quel sens de la rebellitude humoristique.

Du coup, je suppose que si j’osais aller sur des sujets où personne, pas même Dieudonné, ne va, que je détrônerai automatiquement le roi des guignols.

En abordant par exemple l’esclavage ou la famine, avec des bonnes blagues du genre « une femme pleure son enfant mort de faim ; sa voisine lui rétorque, et bien mange-le tant qu’il est chaud » (…) « Un esclave allongé dans un navire négrier, à côté des autres dans le pont réservé aux marchandises de premier choix, se plaint des conditions de voyage, la première classe et bien ce n’est plus ce que c’était ».

Ouais, bof, tout bien considérer, non seulement je n’ai pas envie d’en rire, mais surtout, l’idée de détrôner Dieudonné dans sa catégorie, ne me fait pas vraiment rêver. Je laisse ça aux guignols.

Je préfère pour ma part, comme je l'expliquais déjà dans mon billet "un peu d'humouricaud", me foutre de la gueule des antisémites. C’est non seulement un terrain où personne ne va (et oui, citez-moi un seul humoriste goy qui s’attaque aux antisémites ; plutôt étrange, non) mais surtout utile…

SILomon

mercredi 21 avril 2010

Voici comment faire partie du gouvernement galactico-sioniste”


Apprenez messieurs dames qu’hier, à l’occasion du 62e anniversaire de la re-création de l’état hébreu, je passais mon grand oral, la dernière épreuve avant de pouvoir rejoindre le gouvernement occulte galactico-sioniste. Une épreuve au cours de laquelle le jury m’a bien évidemment demandé, les yeux dans les yeux, sans oublier les électrodes qui me reliaient à un détecteur de mensonges, ce que je pense de tout ce qui se passe au cœur de l’empire. En Israël quoi !

Étant donné que j’aime partager et que l’on me demande parfois « què-que-tu penses de tout ça », voici des exemples de billets dont le contenu vous permettra de passer avec succès la même épreuve que moi, car avec succès je m’en suis sorti hier.

Pour ceux qui souhaitent tout savoir, apprenez que le gouvernement occulte m’a chargé de sioniser la frange de notre galaxie actuellement sous occupation des Kligons, une race d’antisionistes notoires…

SILomon

Série « 6 jours pour une éternité » (cliquez sur les titres pour en savoir plus) :

« au premier jour »… « au deuxième jour »…
« au troisième jour »… « au quatrième jour »…
« au cinquième jour »… « au sixième jour »

Série « le grand bal des hypocrites, des criminels et de leurs idiots utiles » :

« faux plans de partage »…
« le bal-estine des hypocrites tourne au marathon »…
« Singapouris, pas tant que ça finalement »…
« plus christique que le peuple hébreu, tu meurs »…
« axe rouge-vert-brun, l’hypocrisie est en marche »…
« du bon usage du bouclier humain par les nazislamistes du Hamas »…
« E-vangile selon Saint Sil, les absurdités du Christianisme »...
« antisémitisme, antisionisme, c’est kif-kif bourricot ».

mardi 20 avril 2010

Découverte zoologique de première importance, la bête immonde est du genre caméléon, un jour blond, un autre jour…



Et voilà pourquoi je suis pour la liberté totale d’expression. Ça permet aux gens de montrer leur visage. Pour les gifles en retour, c’est plutôt pratique. Car après ce coup-là, il sera désormais impossible pour beaucoup de continuer de croire que ce neo-Naze de Dieudonné fait simplement dans la provocation.

En effet, apprenez messieurs dames que dans le cadre de l’affaire Zemmour (« la plupart des trafiquants sont noirs et arabes« ), Le sieur Dieudonné s’est permis de tenir les propos suivants, non pas vraiment sur Zemmour (qui ne sert ici que d’excuse), non pas sur les sionistes (Zemmour étant au sionisme ce que je suis au lusitanisme), mais on ne peut plus clairement sur les Juifs.

« Les gros escrocs de la planète sont tous des Juifs, les Madoff (NDLR : le fameux escroc juif qui compte parmi ses victimes des personnalités juives mais aussi des fondations juives et sionistes, preuve sans doute que le complot impérial juif est à l’œuvre), le sentier, tout ça.

Tu ne crois pas que c’est plutôt à eux qu’il faut d’abord s’en prendre, plutôt qu’à ceux qui volent des miettes ? (…) Vous avez trahi le Maghreb et tu continues à le faire (…) En fait ,c’est bien simple, à partir du moment où Israël rattache l’Europe, Zemmour, son message il est clair, il y a l’empire judéo-chrétien et puis il y a les barbares, c’est ça qu’il est en train de nous dire (NDLR : mais voui, mais voui).

Et puis Zemmour n’a rien perdu, il est toujours présent sur le service public, voici le deux poids deux mesures (NDLR : ben oui, les délires haineux d’un Dieudonné valent la même chose que les constats ayant pour but de s’interroger sur ce qui risque d’empêcher le vivre ensemble), on n’a même plus besoin de parler.

Il faut être Juif pour avoir la liberté d’expression en France. C’est une réalité, et dire le contraire, c’est avoir peur. Mais on n’a plus peur. Ils nous ont tout fait. Ils nous ont traînés dans la boue. Ils nous ont mis à l’état d’esclaves. Ils nous ont colonisés. C’est fini. La mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens. On n’a plus à se soumettre, faut arrêter, faut… »

Je crois que le message est clair non ?

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ce malade mental et escroc mémoriel qu’est Dieudonné, je leur propose le petit billet suivant, tout est dedans : « Dieudonné et le proxénétisme mémoriel »


Il va de soi que la bête immonde n’est pas Dieudonné mais cette vieille et infâme idéologie judéophobe qui a pris ce pauvre bougre pour hôte, pour esclave dirons-nous, une idéologie qui aura toujours su s’adapter à l’air du temps…

lundi 19 avril 2010

Aphreurisme discutable


S’il est très discutable d’établir une différence entre islam et islamisme,
il est indiscutable qu’il en existe bien une entre musulmans et islamistes.

NaSIlreddin Hodja

samedi 17 avril 2010

Une semaine d’attaques islamiques : parce que les principales victimes des islamistes sont avant tout musulmanes…


Samedi 17-04-2010 (Kacha Pakha, Pakistan) – Au nord-ouest du Pakistan, un double attentat suicide, commis par des terroristes en burqa, a fait au moins 41 morts et 80 blessés dans un camp de réfugiés qui fuient les combats entre l’armée et les talibans (en savoir plus ici..).

Vendredi 16-04-2010
(Baaj, Irak) – Des islamistes enlèvent deux hommes avant de les abattre d’une balle dans la nuque.
(Quetta, Pakistan) – Un islamikaze sunnite se fait exploser devant un hôpital au milieu d’une foule de manifestants chiites (10 morts, 35 blessés).

Jeudi 15-04-2010
(Mingora, Pakistan) – Un jeune taliban abat deux personnes, en plein jour.
(Mossoul, Irak) – Trois femmes figurent parmi les quatre civils abattus par des Moudjahiddins dans leur propre maison.
(Samarra, Irak) – Les corps des quatorze victimes d’enlèvement par un groupe terroriste sunnite sont retrouvés dans une fosse commune.
(Pattani, Thaïlande) – Des activistes musulmans abattent trois personnes, dont un vendeur de viande de porc.
(Kandahar, Afghanistan) – Une demi-douzaine d’innocents sont envoyés auprès d’Allah par un islamikaze (on compte également 16 blessés).
(Shabwa, Yémen) – Deux explosions distinctes signées Al-Qaïda font deux morts et un blessé.

Mercredi 14-04-2010
(Jakarta, Indonésie) – Des musulmans en colère suite à une rumeur de profanation de la tombe d’un dignitaire musulman se ruent sur les forces de l’ordre (au moins trois morts et 150 blessés).
(Bagdad, Irak) – Un religieux sunnite est attaqué par des rivaux à l’extérieur de sa mosquée (deux morts et six blessés).
(Mossoul, Irak) – Parmi les deux civils abattus ce jour-là par des terroristes islamiques se trouve une infirmière.

Mardi 13-04-2010
(Bagdad, Irak) – Une bombe placée dans un magasin d’alcool tue trois clients et en blesse cinq autres.
(Kandahar, Afghanistan) – Une femme de 18 ans est abattue par un fondamentaliste islamique.
(Isabela, Phillipines) – Des islamistes du groupe Abu Sayyaf, déguisés en policiers attaquent une ville chrétienne, dynamitent une église et tirent dans la foule faisant neuf morts et sept blessés.

Lundi 12-04-2010
(Mossoul, Irak) – Un islamikaze fait trois morts et quinze blessés.
(Mogadiscio, Somalie) – Un étudiant est tué dans l’aéroport lors d’une attaque au mortier par des milices islamiques.
(Kaboul, Afghanistan) – Trois femmes meurent des suites de leurs blessures après une attaque au mortier menée par des terroristes sunnites.
(Faryab, Afghanistan) – Quatre policiers sont assassinés par des talibans.
(Mogadiscio, Somalie) – Six Somaliens sont tués et dix autres blessés à la suite des attaques menées par des Al-Shabaab (nom que se donnent des islamistes somaliens).
(Bagdad, Irak) – Un Fedayin se fait exploser dans une rue de ville, tuant cinq innocents et en blessant douze autres.

Source : islam the religion of peace

vendredi 16 avril 2010

Les bonnes recettes du Republicoin pour accroître vos revenus


Sachant que les blondes sont mieux payées que le brunes, en moyenne de 7% supplémentaires, prouvant ainsi au passage qu’elle sont visiblement plus douées que les brunes, voici notre recette pour obtenir une augmentation de salaire. Un décolorant.

Place maintenant à un message de Madame Lio, la présidente du SUB-way, le Syndicat Unitaire des Brunes, qui à l’évidence n’apprécie ni ce fait « discriminatoire », ni notre recette maison… SIL'oreal

jeudi 15 avril 2010

Une vérité qui démange : « space is the place »


"Je crois qu'au milieu des années 2030 nous pourrons envoyer des humains en orbite autour de Mars et les faire revenir sains et saufs sur Terre. Un atterrissage sur Mars suivra. Et j'espère être là pour le voir !" Le président des Etats-Unis Barak Obama, le 15 avril 2010 lors d'un discours prononcé au Centre spatial Kennedy, en Floride.

Histoire de fêter le retour en grâce du programme spatial auprès de l’administration Obama (d’autres sont plus critiques), voici l’un de mes billets préférés… car pour citer mon Joseph à moi que j’ai, on ne dira jamais assez que « space is the place »

En vérité, je vous le dis, c’est qu’on friserait la surchauffe dans les milieux écologiques. Entre un Nicolas Hulot jouant les bulots en filtrant la vase médiatique avec son pacte écologique, avant de s’enfoncer dans les sables mouvants du politique. Un Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sacrifiant quelques forêts histoire de pondre un énième rapport. Le Pape appellant au respect de « l’œuvre de Dieu ». Des Verts faisant feu de tout bois afin de surfer sur la frousse de même couleur que nous ficherait l’insécurité écologique. Un Borloo qui nous fait le coup du Grenelle. Claude Allègre la jouant mammouth en voie de disparition, notamment lorsqu’il tient à brouter tranquillement alors que tout le monde lui répète de ne pas rester dehors. Sans oublier un Francis Lalanne qui veut lui aussi « dépolluer la planète » « avant que la mort ne nous programme sur son grand ordinateur ». Et la pollution sonore, t’en fais quoi, mon pote ?!? Comment ça « rien ! »

Je ne sais pas pour vous mais toute cette agitation me donne comme une grosse envie de fraîcheur ! « Chérie, puisque t’es là à rien glander pour la planète, apporte-moi donc un petit Coca Ground-Zero bien frais, s’il te plait »… « Merci ma chaudasse, oups, merci ma chérie ! »

Remarquez, que l’on ne pense pas que je sois un tenant du « laissez faire n’importe quoi, laissez passer partout », que je ne souhaite pas que l’on gère raisonnablement nos ressources présentes et que l’on ne prenne pas soin de notre environnement, pelouses, squares et autres bacs à fleurs, pour notre bien ou celui de nos crétins de gamins qui ne pensent qu’à leurs i-podes, leurs i-fringues et autres i-conneries pendant que j’emmène les pelures du foyer au compost par ce mois de mai où il convient de ne pas se découvrir d’un fil.

Non, il se trouve juste qu’une fois affirmé le principe voulant que « notre maison brûle », on a tout dit et rien fait et que moi, ça m’échauffe les oreilles. Ça me gave d’autant plus qu’outre ces grands principes, les solutions soi-disant radicales proposées par les écologistes me plongent dans la consternation. Il faut encadrer la croissance, freiner la croissance, équilibré la croissance, répartir la croissance... faute de mourir d’insolation, au moins ils me tueront de rire.

Eh, les cocos verts, allez donc expliquer aux Américains du nord comme du sud, aux asiates en général et aux chinois en particulier que notre style de vie n’est pas top pour le cosmos. Allez donc expliquer à l’Afrique qui se meurt du manque de croissance et qui vendrait 12 fois l’âme et l’atmosphère de la planète pour être à notre place d’attendre que l’on réfléchisse à comment répartir tout ça. Avant que vous n’ayez commencé à exposer vos bonnes blagues bio, la cocotte minute terrestre aura eu le temps d’exploser 12 fois. Allons, allons, un peu de sérieux ! Vous connaissez quelqu’un, y compris parmi vous, capable honnêtement de refiler, à des quidam qu’il ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam, son bien-être ou celui qu’il bâtit péniblement pour ses rejetons. Vos objections de croissance ne sont que des foutaises ou aussi peu compatibles avec l’Humain que les délires consistant à tendre l’autre joue quand on vous gifle ! Alors que faire ? C’est très simple !

Ouarf ! Ouarf ! J’adore faire ce coup-là !

S’il convient de chercher à mettre en place au niveau international les moyens de limiter la casse pour les siècles à venir, il ne faut cependant pas se leurrer. Bien des chercheurs disent que pour ce siècle, toute rectification des changements climatiques est inenvisageable. Et moi de dire que l’on ne sait pas si le phénomène est réversible et si la Terre ne va pas nous faire tout simplement un de ces mega « reset » dont elle a le secret. Hop, on laisse toute vie se dissoudre et on remet la soupe biologique sur le feu. Pessimiste moi ? Non ! Conscient que nous ne somme pas grand-chose et qu’à tout instant, on peut se faire exploser la carcasse par tout objet céleste mal intentionné. Alors que faire ! C'est pourtant évident !

Ouarf ! Vraiment j’adore !

Un proverbe japonais dit que « la solution vient souvent d’en haut ». « Comment ça ?!? » me demandez vous. Il n'y a pas à dire, vous disposez d'autant d'imagination qu'une cocotte en fonte usinée du côté de Vladivostok sous l'ancien empire soviétique. Levez donc les yeux, bande de limités. La solution est en grande partie là-haut ! Et oui, en installant des bases industrielles sur la Lune ou dans la ceinture d’astéroïdes, riche en matières premières, exit dans le cosmos, la pollution. Sur Mars, les gaz à effet de serre sont même désirés.

Notre excès démographique, hop ! Dans l’espace ; La conquête de nouveaux espaces, dans l’espace ; la guerre, dans l’espace, encore que pour qu’il y ait guerre il faut rareté de la ressource or je peux vous assurer que la ressource spatiale est loin de se faire rare. Fini le syndrome de « l’île de Pacques » où des groupes rivaux dans un espace limité se tirent la bourre jusqu'à épuisement des ressources. Dans l’espace, je peux vous dire que niveau limitation de la croissance, on n’est pas prêts à se poser la question avant un éternité.

Fini le risque de disparition de notre espèce. Fini notre plus grande angoisse. Le ciel pourra bien nous tomber sur la tête, une grande partie de notre descendance ne sera plus là… Et histoire de me faire plaisir, je ne résiste pas à vous soumettre un dernier argument… Si notre avenir sur cette jolie planète se trouvait définitivement cramé, on aura réussi à mettre notre descendance au frais, au frais intersidéral…

Mais j’apprends à l’instant que l’homme d’influence que je suis a réussi à rallier un ancien ministre de la défense canadien, Paul Hellyer, à l’idée d’Odyssée spatiale pour notre espèce. Ah, fausse alerte, car à l’évidence, il n’a pas saisi toute la subtilité de mon brillant exposé. Dans sa déclaration au journal « Ottawa Citizen », Paul Hellyer demande à ce que soient rendues publiques par les différents gouvernements, les informations à propos des technologies extraterrestres en leur possession. Technologies qui permettraient de résoudre tous nos problèmes…

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Laissez-moi vous répéter, encore une fois, bande de terriens accrochés aux jupes de maman Gaïa, que l’infantilisme consistant à vouloir attendre dans le nid, que tout nous tombe du ciel, tout cuit, dans le bec, doit laisser la place à une démarche où, volant de nos propres ailes, nous irons chercher les réponses, nous mêmes, tout là-haut. L’espace seul avenir de l’espèce.

Ce qui tombe (façon de parler) plutôt bien car on vient de découvrir la première planète de type terrestre habitable par notre espèce. Elle tourne autour de l’étoile Gliese 581, une étoile de type Naine Rouge située à 20 années lumières seulement de notre système solaire. Une Naine Rouge. C’est formidable ! On pourra y envoyer nos marxistes pour la coloniser. Il ne restera plus qu’à trouver une planète habitable ou pas, tournant autour d’un trou noir ou brun, histoire d’y expédier nos fascistes et nos islamistes puisqu’ils partagent les mêmes goûts en matière d’astres nihilistes. Quand je vous dis que la solution à pas mal de nos problèmes est là-haut, hein.. Vive le Cosmos !

SIL commandant du USS GALACTICA

PS : à l’adresse de mon bon bouseux d’Auvergnat, devenu guide suprême chez les zozos raëliens, qu’il sache que j’accepterai sans hésiter, à l’inverse de messire Houellebeck, le titre honorifique de Grand Prêtre. J’ai rarement vu une secte comportant autant de meufs aussi bonnes, à part peut-être celle des Mormons. Leurs petites prosélytes blondes à jupe plissée sont on ne plus à mon goût. Miam, miam !.. Oui j’arrive tout de suite ma chérie...

PS2 : par ici également le Prix Nobel de la Paix. Mon article est bien plus brillant que le petit film de cet escroc d’Al Gore et me donne par conséquent droit à ce prix, non mais ! Promis, je ne jouerai pas les Gorets, en me servant de cette distinction et de cette cause pour me goinfrer bien au-delà du raisonnable. Promis. C’est que j’ai des convictions, moi… n’est-ce pas, chérie ?

mercredi 14 avril 2010

Aphreurisme Vulcain





L’Espace,
Le seul avenir
de l’espèce.




SIL Spock




« Nous avons déjà conquis la Mer ; il ne nous reste qu’à conquérir le Ciel, en laissant la Terre aux autres... Sois pluriel comme l’univers ». Fernando Pessoa

Le Deep Impact pour darwinisme sidéral (les effets positifs de la colonisation spatiale)


L’autre soir, avant de me coucher, je me suis dit, allons donc chercher matière à rêver du côté du magnifique site « Astronomy Picture of the Day ». Après moult pages je finis sur cette superbe photo prise le 12 mai dernier par l’astrophotographe français Thierry Legault lors des 0.8 secondes que prit le passage de la navette Atlantis devant le Soleil. « Ouah » que je me suis dit, suivi d’un « je suis bien content d’être passé par là car me voilà certain de faire de très jolis rêves ».

Et ben étonnamment, non ! À m’en demander où mon néocortex va chercher tous ses délires biochimiques. Voici le délire en question.

Alors que nous voguons à bord d’Atlantis en direction du télescope Hubble, voici qu’un gigantesque monolithe noir nous barre aussi subrepticement qu’importunément la route et qu’une voix à la Stanley Kubrick résonne d’une façon surréaliste dans le vide intersidéral.

« Et si chaque espèce ne disposait que d’un temps imparti pour sortir des jupes de sa planète-mère, puis essaimer dans l’espace ? Et si les divinités tutélaires de l’univers sélectionnaient ainsi les espèces dignes de se frotter aux grands secrets du Cosmos ? Combien de temps resterait-il au compte à rebours, avant qu’une comète assassine ne vienne vous mettre hors jeu ? »

À bord, c’est la stupéfaction. Nos visages se trouvent figés comme par une accélération trop brutale. Puis sans crier gare, mon co-pilote tire la manette des rétro-propulseurs et met le cap sur la Terre en gueulant dans son micro « Allo Houston, nous avons un gros problème, un message du monolithe, un message du monolithe à ramener d’urgence sur Terre ».

« Oui, vite, vite, » hurle à son tour le scientifique embarqué pour la mission. « Le sapiens-sapiens a déjà cramé 200 000 ans ici-bas. Dépêchons nous d’essaimer là-haut au lieu de nous bouffer le nez sur Terre. Vite, ne cédons ni à la stagnation, ni au retour vers l’obscurantisme ou tout autre forme de barbarie paralysante. Vite, plaçons tout notre pognon dans la NASA, le programme spatial européen, russe, chinois, indien. Coopérons, tirons nous la bourre, tout ce que l’on veut, mais grouillons nous ».

C’est à ce moment-là que la voix du monolithe nous interpelle de nouveau. Après un son ressemblant à une sorte de raclement de gorge, elle nous assène « dites-moi les sapiens-à-peine-sapiens, et si vous installiez les nouveaux dispositifs prévus pour le télescope Hubble avant de retourner sur Terre délivrer mon message, hein ? Comment voulez-vous débusquer de futures planètes à coloniser, sinon ? Il faut vraiment tout vous dire, ma parole… Qu’ils sont cons mais qu’ils sont cons, des fois, ceux-là, franchement… »

Sidérant comme cauchemar, non ?

Han SILo

mardi 13 avril 2010

Ritalophobe moi ?!? Ma porca miseria !


« Monsieur SIL, vous n’êtes qu’un vil menteur » me fait savoir monsieur d’Aucun. Apparemment, il aurait détecté chez votre humble serviteur des tendances ritalophobes qui démentiraient mes propos antiracistes. Pour pièces à convictions, il avance ce billet où je m’attaquais à l’ex-ami de notre Laure Manaudou ou encore cet autre où je hurlais ma haine de tous ces ritals qui nous ont volé la coupe du monde 2006.

Je l’avoue, mea culpa, mea maxima culpa. Monsieur d’Aucun a raison. Je hais les Italiens. C’est simple, je veux leur mort, leur mort à tous. Que toutes ces ordures de ritals crèvent dans d’atroces souffrances. Oui, qu'ils sachent que je prie toutes les nuits Gaïa afin qu'elle réveille son enfant Vésuve et que celui-ci, pris de rage, engloutisse toute l’Italie sous un déluge de lave. Qu’ils crèvent jusqu’au dernier ! J’aurais ainsi ma vengeance pour tout ce qu’ils ont fait endurer à mes ancetres, en Galice, pendant l’occupation romaine, sans oublier Alesia ou Numance, l’une des plus belles cités celtibériques jusqu’à l’arrivée des Romains. Soyez maudits ! Oui que cette race soit maudite ! D’ailleurs si le sort m’accordait un jour l’honneur de présider aux destinées de mon pays, qu’ils sachent qu’à l’instant même où me seront remises les commandes du feu nucléaire que l’intégralité de notre arsenal sera déversé sur la botte italienne. Mais ce n’est pas tout, nos services secrets auront pour mission d’abattre où qu’ils se trouvent dans ce bas monde, chaque Italien qui demeurera en vie. Jusque dans les latrines, nous les buterons jusque dans les latrines. Et histoire de ne prendre aucun risque, toute personne ayant un nom se terminant en « i », y passera aussi…. Aaaaarrrrghhh (!)

Bon, on se calme ! Je déconnais là ! C’est que j’adore l'Italie, moi, surtout les Italiennes. Et s’il m’arrive de taper sur les ritals c’est pour une série de très bonnes raisons. Que voulez-vous, mon cher Monsieur d’Aucun, les ritals sont suffisamment intelligents et proches de nous pour accepter que nous les taquinions méchamment ; suffisamment proches de nous pour nous rendre la politesse d’ailleurs. Certains prétendent même qu’ils ont commencé les taquineries. Plus proches de nous autres Français que les Ch’tis, les Landais et autres Corses, de qui il est interdit de se moquer sous peine de poursuites judiciaires et autres emmerdes médiatiques. Et oui, les ritals c’est un peu plus que des cousins. Ce sont nos frères, et ce à plus d’un titre.

Par exemple, à titre personnel, mon voisin est rital, Calabrais plus exactement, une origine qui ne porte pas d’emblée à la confiance et pourtant figurez-vous qu’il fait partie des rares personnes à qui je confierais les clés de mon appartement sans la moindre hésitation, ce qui n’est pas le cas de mes vrais frangins puisqu’ils seraient capables de m’y fiche un merdier pas possible. Pour vous dire à quel point j’aime l’Italie, il me suffit de vous faire savoir que le seul chanteur de R&B que j’apprécie, et ce alors que je ne suis pas loin d’exécrer ce genre musical, se trouve être Italien. Un Tiziano Ferro qui fait de moi « un rital qui le resterait » dés qu’il se met à chanter « perdono » ou « Imbranato », un pur bijou textuel mettant en scène comme peu de chansons ont su le faire nos mâles sentiments.

Et il n’y a pas que pour ces petites considérations musicales ou personnelles que j’aime l'Italie. Car des raisons faisant qu’entre la France et l’Italie c’est à la vie à la mort, fusionnel, chaud, inséparable, il y en a plein. À commencer par le fait, qu’en France, presque tout ce qu’il y a de bien s’avère être d’origine italienne.

Nos vins, notre cuisine, nos parfums, nos plus belles actrices, nos paysages, nos châteaux, notre architecture, nos génies, nos idées, notre religion, nos institutions, nos premières dames mais aussi nos plus grandes reines, celles qui ont le mieux servi la France. Catherine de Médicis était Italienne et elle a incarné la France avec une rare passion. Au point que l’un de nos plus beaux massacres, celui de la Saint Barthélemy, est pour le coup lui aussi un peu italien. Passionnel, je vous dis. D’ailleurs à bien y réfléchir, on peut dire que toutes nos guerres franco-italiennes ont été des guerres civiles. Des guerres à ce point familiales que l’on évite d’en parler. C’est qu’il y en a eu des guerres. Elles remontent même « à la plus haute antiquité » comme le dirait Alexandre Vialatte.

Le premier fait notable remonte à l’année -390. Brennus, à la tête d’une armée gauloise, décide de prendre Rome, ce qu’il fera violement mais en latin, preuve déjà de ce cousinage. En effet c’est à ce chef gaulois que nous devons la célèbre locution latine « vae victis », « malheur aux vaincus », prononcée lorsqu’il chercha à extorquer aux Romains plus d’or que prévu. Suite à cela, les Romains eurent leur revanche en romanisant à sec, en profondeur et toujours en latin toute la Gaule, ce qui installera le couple gallo-romain dans une forme de routine, le tout jusque vers la fin du Moyen-Âge, époque où les ambitions italiennes de la France vont raviver les passions.

En 1264 le pape Urbain IV décide de remettre la couronne des royaumes de Naples et de Sicile au roi français Charles d’Anjou. Celui-ci tout à son bonheur se rend détestable aux yeux des Siciliens qui massacreront tous les Français de l’île le 31 mars 1282, lors de ce qui restera connu dans l’histoire sous le nom des « vêpres siciliennes ». Si nous perdons la Sicile, le royaume de Naples restera sous contrôle français par le biais de la maison d’Anjou jusqu’en 1442, date où les Espagnols en prennent possession.

Quelque chose de totalement insupportable à nos yeux puisque à partir de 1494 les rois de France ne cesseront de faire valoir leurs revendications sur le trône de Naples puis sur celui du Duché de Milan, et ce à travers 11 guerres d’Italie (de 1494 à 1554). Quand je vous dis que c’est fusionnel, c’est fusionnel ! Assez en tout cas pour que les Italiens ne manifestent aucune rancune particulière envers cette guerre de quasi cent ans, alors que nous n’avons toujours pas pardonné aux Anglais leurs prétentions sur notre pays lors du siècle de conflit (1337 à 1453) qui nous opposa à eux. Si c’est pas de l’amour ça, qu’est-ce donc ?

Pour preuves supplémentaires, signalons qu’afin de nous consoler de la perte de notre Italie chérie, nous prenons immédiatement après ça, pour reine puis régente, une Italienne en la personne de Catherine de Médicis (1547 à 1559) ; puis une autre, Marie de Médicis reine (1600-1610) puis régente également (1610-1617). D’ailleurs quand ce n’étaient pas des reines italiennes qui régnaient, c’étaient des Premiers ministres italiens tels que Mazarin (en poste de 1643 à 1661) qui gouvernaient la France pour son plus grand bien. Le tout malgré l’italophobie que des aristocrates aussi aigris qu’incapables cherchaient à diffuser.

C’est certain ! Aucune contestation n’est possible. Entre l’Italie et la France, il existe bien un lien particulier. Un lien qui s’est également vérifié lors de l’immigration italienne. Une génération après leur arrivée, ils étaient aussi Français que les Français. Pourtant, les débuts n’ont pas été faciles. Ils ont même fait partie des rares vagues d’immigration à avoir subi des émeutes xénophobes, notamment la tuerie d’Aigues-Mortes du 19 août 1893, qui a fait 8 morts et 50 blessés parmi les travailleurs italiens. A-t-on vu la deuxième et troisième génération se plaindre, demander réparation ou une quelconque discrimination positive. Non, ils se sont fondus dans la nation française, si bien qu’aujourd’hui quatre millions de Français ont des origines italiennes qu’ils ne ramènent pas à tout bout de champs dans la discussion. Des frères, je vous dis. Une fraternité que même le choix de l’Axe par l’Italie pendant la seconde guerre mondiale n’a pas altéré.

Et moi de vous dire pour conclure que je n’ai jamais vraiment compris pourquoi on ne ferait pas un seul pays, avec Lyon pour capitale. Lyon c’est assez central et puis ça nous rappellerait des souvenirs remontant à l’Empire romain, ce bon vieux temps où Jules César se moquait ostensiblement des Gaulois dans ses mémoires. Des moqueries césariennes qui ont donné en Italie le genre de vannes suivantes : « Qu’est-ce qu’un Italien impuissant ? Un Français ! ».

Des vannes auxquelles nous nous devons de répondre. Ce qui explique que je m’y applique parfois, mais autrement que par des coups de boulle, car contrairement à notre Zizou national, je sais que les vannes d’un Materazzi n’ont rien de personnel ; juste quelque chose de culturel, un truc entre les Italiens et nous que le reste du monde ne peut pas comprendre…

SILvio ;-)

lundi 12 avril 2010

La pédocriminalité et les héritiers d’une culture de la perversion


Histoire de participer à l’édification des masses, voici ce que je répondais dernièrement à un pervers qui, à la suite de mon précédent billet sur les pédocrimes d’une partie du clergé catholique, osa prétendre que la pédophilie serait une démarche trop « hermétique », voire raffinée pour les gens comme moi.

« Hermétique« … Mais c’est qu’il ferait passer la pédophilie pour un mystère éleusinien, celui-là. Portenawake ! Il n’y a rien « d’hermétique » ou de mystérieux dans la pédophilie. C’est même très simple. Tout le reste (les plaidoyers des pédophiles) n’est que blabla, une façon de tordre la triste réalité, les mé-faits, l’évidence du crime, une façon méprisable de chercher une justification à cette perversion. C’est très simple disais-je…

Il s’agit pour des prédateurs et des lâches d’obtenir de la part d’enfants des faveurs sexuelles qu’ils n’obtiendraient peut-être pas aussi facilement de majeurs sexuels de sexe opposé ou de même sexe. Il s’agit de profiter de la curiosité de l’enfance (y compris en matière sexuelle), de son besoin d’affection et d’attention, pour l’abuser, pour se faire plaisir, arracher un trophée à l’Innocence, obtenir une exclusivité, obtenir la primeur du fruit le plus sacré de la Vie qui soit. Le côté obscur du chasseur-cueilleur en somme.

Il s’agit de meurtrir l’esprit mais aussi la chair d’un enfant en dévastant l’intimité d’une fillette ou celle d’un garçonnet. Accessoirement, avant que puberté se fasse et que le corps soit formé pour cela, cela fait mal…

Il s’agit pour des adultes de tuer l’adulte ou le parent, en profitant de la méconnaissance de la loi par l’enfant pour obtenir quelque chose d’interdit, au lieu d’enseigner à l’enfant la loi (et donc le faire grandir) qui régit sa société ou culture (en la matière, notre loi dit : la sexualité se découvre éventuellement entre mineurs sexuels puis se vit entre majeurs sexuels). Car même si un enfant pouvait s’avérer particulièrement curieux ou provoquant en la matière, le rôle du parent et de l’adulte n’est pas d’abuser de cela ou de se laisser aller mais de rappeler la loi, de l’éduquer, demeurer l’adulte, celui qui sait ce qui se fait ou ne se fait pas. À titre d’exemple, quand bien même la gamine l’aurait cherché ou la mère de celle-ci poussée dans les bras du cinéaste, c’est ce que Polanski aurait dû faire (d’ailleurs je ne comprends pas comment des professeurs de philosophie morale tels qu’Alain Finkielkraut n’arrivent pas à percuter cette évidence morale).

Il s’agit aussi, visiblement, pour une culture ou une société de passer à côté de l’éducation de ses membres, en n’expliquant pas tout ça, en ne posant pas le problème, mais en opposant un simple tabou à quelque chose (la sexualité) qui tient forcément de « l’ambigu », du fascinant, preuve que cette société n’a pas résolu la question, a encore trop peur, n’est pas tout à fait prête à affronter ce « démon » les yeux dans les yeux, à se poser un certain nombre de questions. Comment ce qui fait du bien (la sexualité) peut-il faire du mal ? Pour les raisons ci-dessus (entre autres) ! Doit-on se priver de toute émotion esthétique, de toute tendresse, de tout amour, avec un enfant ? Non, tant que l’on ne confond pas tout ça avec la sexualité…

Oui, j’ai l’impression que dans pas mal d’esprits tout cela n’est pas très clair, sinon, beaucoup d’entre nous (quand on voit le nombre de cas de pédophilie, on peut le dire) ne seraient pas ballottés entre tabou et une sorte fascination (l’hystérie de certaines affaires tournant autour de simples photos d’enfants nus étant pour moi un autre symptôme de cette ambiguïté, de ce conflit, de cette névrose collective ; considérer un enfant nu -un adulte aussi, de toute façon- comme forcement objet de sexualité me parait pour le moins étrange). Comme quoi l’éducation morale de notre espèce est un chemin qui ne se terminera sans doute jamais…

SILcéron

dimanche 11 avril 2010

Private joke-box : take your passion and make it happen (pour ma petite Volonté)



Fame (renommée)

Chérie regarde-moi, et dis-moi ce que tu vois, en sachant que le meilleur reste à venir. Ce meilleur qui avec le temps te fera oublier le reste. C’est que j’ai beaucoup plus en moi, que tu es la seule à pouvoir libérer, et qui me permettra de saisir la Lune à pleine main. Car tu sais qui je suis. Oui, rappelle-toi de mon nom.

Refrain : Renommée, je vais vivre à jamais ; je saurai bientôt comment voler (haut) ; je sens d’ailleurs que ça vient ; les gens me suivront avec des larmes pleins les yeux (renommée) ; je m’en vais au paradis, où j’allumerai le ciel tel un brasier (renommée) ; oui, je vais vivre à jamais ; chérie rappelle-toi de mon nom, rappelle-toi…

Chérie, serre-moi tout contre toi, car tu es la seule à pouvoir rendre cela possible. Seule toi peut m'envoyer directement au zénith. Oui, aime-moi et prends tout ce que j'ai à donner…



What A Feeling (quel pied !)

Au départ, il n'y a rien, si ce n’est un rêve qui scintille doucement,
et que ta peur essaye de cacher au plus profond de ton esprit.
C’est l’instant où j'ai pleuré, toute seule, des larmes remplies de fierté, dans un monde fait de pierres et d’acier.

Maintenant, j'écoute la musique, en fermant les yeux, afin de m'imprégner du rythme, pour qu'il m'enveloppe et exprime ce qu'il y a dans mon cœur.

Refrain : Quel sentiment ; être c’est croire; je peux tout avoir ; je vais danser toute ma vie. Fais de ta passion une réalité. Vois ces images qui s'animent ; elles danseront avec toi toute ta vie.

Maintenant, j'entends la musique et je ferme les yeux ; je deviens ce rythme qui lors d’un flash avait saisi mon cœur.

Refrain : Quelle sensation ; à peine croyable ; je peux tout avoir ; je vais pouvoir danser ma vie entière…

samedi 10 avril 2010

Le Republicoin a retrouvé le responsable du complot qui sape les fondements de notre république


Après une longue enquête et un tuyau acheté une fortune à Nadire Parano, mon indicateur fétiche, Le Republicoin est en mesure de vous présenter le responsable du complot politicul qui saperait les fondements de notre république.

Et oui, une chauve-souris, mais pas n’importe laquelle. L’une de celles que connaît bien l’un des amis du président, Jean-Marie Bigard, porté tout comme d’autres amis du président sur la paranoïa. Décidemment ?!?

Plus sérieusement, quand on observe depuis quelque temps l’isolement progressif de Nicolas Sarkozy, et les propos tenus par sa garde rapprochée, on ne peut s’empêcher de se faire du souci pour la présidence mais aussi pour notre président. M’est avis qu’il ferait bien de sortir de la tour d’ivoire dans laquelle on l’enferme et de prendre un peu l’air…

SILence

vendredi 9 avril 2010

Rachida, je t’aime, moi !


Une femme (très) Française

Il y a des jours comme ça, où j’ai des envies de me casser dans un pays où les paternalistes, les aigris, les jaloux sont moins nombreux, un pays où l’on respecte l’ambition et les gens qui se donnent les moyens de leurs ambitions. Mais bon, aimant trop mon pays pour l’abandonner à ce genre de fossoyeurs, je resterai, na (c’est beau, on dirait du Villepin) !

Il y a des jours aussi, souvent les mêmes, où j’exècre sans la moindre retenue tous ces abrutis de gauche qui n’aiment les Maghrébins et les Noirs que lorsqu’ils ont un casier judiciaire, ou bien des gémissement aux bords des lèvres, et surtout pas trop d’ambition personnelle ; où j’exècre tout ces aigris de droite qui, ne supportant pas l’idée qu’une Française d’origine maghrébine puisse faire montre de plus d’ambition et d’esprit de réussite qu’eux, se sentent autorisés à la torpiller par tous les moyens possibles, tout en invoquant des raisons proches du minable…

Bon, je m’avance peut-être un peu, mais je suis prêt à prendre les paris. En tout cas, je vous aime, moi, Madame Dati.

SILove

jeudi 8 avril 2010

« L’Encerclement » ou quand la pensée unique projette encore et toujours sa pathologie sur le libéralisme


Visiblement, « l’Encerclement », le brûlot antilibéral de Richard Brouillette est à ce point caricatural que même le chroniqueur de chez Libé ne peut pas faire autrement que de le dézinguer (article ci-après). Un brûlot ridicule qui s’ouvre sur un pitoyable ramonage de Ignacio Ramonet, l’un des fumistes du Monde Diplodocus « Là où il y avait un parti unique, maintenant il y a une pensée unique, […] une solution unique, la solution qu’apporte le marché, pour la totalité des activités de notre société […]. C’est pourquoi on peut parler d’un régime globalitaire. » (introduction visible ici...)

Ce qui nous porte encore et toujours à rire de leurs petites reductio ad Hitlerum, de leurs pathologiques projections totalitaires, et surtout à leur rappeler ce qui suit.

Contrairement à vos délires, dans notre soi-disant régime globalitaire-liberal-nazi, aucun d’entre vous n’est obligé de mettre sa force de travail au service du seul « marché » ou d’un patron-concentrationnaire.

Vous pouvez, en guise de premier exemple, choisir de servir l’Etat (qui bien qu’étant du genre bourgeois-libéral-nazi vous acceptera quand même) et ses services (dans l’une de ses universités, n’est-ce pas mon petit Ignacio) ou une gentille collectivité territoriale. Exit donc le marché tout partout.

Mais même, dans le pire des cas (pour vous), il vous est possible, au sein du marché tyrannique-libéral, de monter une affaire qui échappera aux diktats du gouvernement financier galactique. Votre propre affaire par exemple, qu’elle soit artisanale ou libérale (oups, pardon pour le gros mot), mais aussi associative et pourquoi pas coopérative.

« Une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement »(wikipedia). Ça a l’air plutôt sympa, non ? Et voilà grâce à bibi, vos rêves les plus fous en passe de se réaliser…

Comment ça « non » ? Le fait que tout le monde n’en rêve pas, envisage d’autres voies économiques et sociales, vous gêne et vous démotive, c’est ça ? Vous préférez rester à imaginer un schéma commun, collectiviste et global pour tous. On se demande bien où est la pensée unique globalitaire ?

Je me moque, je sais, c’est laid, mais que voulez-vous mes cocos chéris, on vous respectera et on vous prendra un peu plus au sérieux le jour où vous cesserez de nous assener vos délires antilibéraux concoctés bien souvent tout contre les radiateurs de notre très tolérant système libéral, le jour où vous cesserez de répandre votre jalousie, votre haine sociale ou vos frustrations de losers, et que vous vous retrousserez les manches afin de créer de l’emploi, produire de la richesse, des biens, des services, et pourquoi pas du bien être (avec des salons de massage marxistes par exemple), ou du moins inciterez à le faire ceux que cela tenterait.

Allez, faites nous donc vraiment rêver. Au travail car comme on dit dans mon village comme dans celui d’Ignacio Ramonet (nous sommes tous les deux d’origine galicienne et presque voisins) « vai trabalhar vagabundo ! ».

SIL de Viana

« Le pensum unique » Richard Brouillette encercle et charge le néolibéralisme avec des arguments émoussés, par Eric Aeschimann

L’Encerclement, la Démocratie dans les rets du libéralisme, documentaire de Richard Brouillette. 2 h 40.

Ça ne commence pas très bien, avec Ignacio Ramonet, l’ancien directeur du Monde diplomatique, qui, d’emblée, remonte aux totalitarismes des années 30 pour un parallèle en trompe-l’œil. «Là où il y avait un parti unique, maintenant il y a une pensée unique, […] une solution unique, la solution qu’apporte le marché, pour la totalité des activités de notre société […]. C’est pourquoi on peut parler d’un régime globalitaire.» La ligne est fixée : comme dans la Question humaine, de Nicolas Klotz, il va s’agir ici de montrer que le néolibéralisme n’est qu’un remake du nazisme ou du stalinisme. Comme si, pour le comprendre et le combattre, il fallait absolument établir une généalogie diabolique. Depuis le temps que partisans et adversaires utilisent l’argument de la reductio at hitlerum, on aurait pu attendre un peu de retenue… Bref, on craint le pire – et on n’y échappe qu’en partie.

Atonale.L’Encerclement est un brûlot «antilibéral», genre en pleine expansion mais qui, pour le moment, n’a pas su se libérer d’une rhétorique de l’indignation digne de la «pensée unique» qu’il prétend dénoncer : manichéisme, catastrophisme, sensationnalisme (voir le Cauchemar de Darwin). (pour en savoir plus...)

mercredi 7 avril 2010

Sophisme à la Badiou : si le communisme a échoué sur toute la ligne, c’est que ce n’était pas vraiment du communisme


D’après le désopilant Alain Badiou, membre à l’évidence du Chavez Comedie Club, on ne pourrait pas juger le communisme pour la bonne raison qu’il n’a pas duré assez longtemps. Personnellement, j’estime plutôt qu’il n’a que trop duré. Assez en tout cas pour démontrer, quelle que soit la durée des régimes rouges, les nuances de rouge, la latitude et autre contexte où ils furent mis en application, que l’échec a été systématique. La preuve est donc faite quel que soit le baratin du pipeausophe Badiou.

Sinon, il faudrait que lui et ses fans acceptent l’idée que l’on ne puisse juger, pour les mêmes raisons, ni le nazisme, qui d’après Heidegger « avait bien commencé avant de se fourvoyer », ni les fascismes dont les exemples de réussite sont aussi nombreux que ceux en matière de communisme. Sérieusement, à moins d’être un zombie, comment peut-on encore prêter une oreille non critique à des âneries pareilles.

L’eXorSILste

« Le courage du présent« , par Alain Badiou, dans Le Monde du 13.02.10

Le temps présent, dans un pays comme le nôtre, depuis presque trente ans, est un temps désorienté. Je veux dire : un temps qui ne propose à sa propre jeunesse, et singulièrement à la jeunesse populaire, aucun principe d’orientation de l’existence.

En quoi la désorientation consiste-t-elle précisément ? Une de ses opérations importantes consiste en tout cas à rendre illisible la séquence antérieure, la séquence qui, quant à elle, était bel et bien orientée. Cette opération est caractéristique de toutes les périodes réactives, contre-révolutionnaires, comme celle que nous vivons depuis la fin des années 1970. (pour en savoir plus...)

« Alain Badiou et le sceptre du communisme« , par Jérôme Batout pour Le Monde du 23.02.10

Alain Badiou s’est récemment fait (« Le courage du présent », Le Monde daté du 13-14 février 2010) le porte-voix d’une opération à laquelle le titre de son plus récent essai, L’Hypothèse communiste, peut donner un nom. Il faut reconnaître que, ce faisant, Alain Badiou attire indirectement l’attention sur un problème d’interprétation de l’histoire du XXe siècle : tout se passe en effet comme si la crise révélée par la finance lors des deux dernières années rendait souhaitable, vingt ans après la chute du mur de Berlin, la reconsidération de l’aventure du siècle dernier sous le visage d’un match nul idéologique entre capitalisme et communisme. (pour en savoir plus...)



Ghostbusters IV « le retour du spectre marxiste »

mardi 6 avril 2010

Chasse aux œufs de Pâques ou de burques, je ne sais plus


Samedi matin, dans le jardin municipal le plus proche de chez nous, notre très gentil Maire organise une chasse aux œufs de Pâques pour les gamins du quartier. Les miens sont de la partie. Le temps passe…

Mes filles reviennent les bras chargés de petits œufs dûment calibrés par nos bureaucrates bruxellois. Mon fiston, quant à lui, me revient avec ça, une grosse emburquanée qu’il a prise pour un immense œuf magique fourré à la praline. Que voulez-vous, en plus d’une imagination débordante, il a toujours eu les yeux plus gros que le ventre, celui-là !

NaSILreddin Hodja

lundi 5 avril 2010

Voici pourquoi je suis chaud bouillant et que je me refuse à inventer l’eau tiède


Si mes vieux potes sont habitués à la vieille fanfaronnade qui suit, je viens de me rendre compte, à l’occasion d’un échange avec l’une de mes ouailles, que je ne vous l’ai jamais servie.

Aussi apprenez, en ce week-end pascal, que si mon ton est véhément, et mon engagement démocratique aussi fougueux que total, c’est tout simplement parce que « dieu vomit les tièdes ». Or si l’amour du quidam m’importe peu, il n’en va pas de même de celui des dieux.

Avouez que vous ne vous y attendiez pas à celle-là ! Il n’y a pas à dire, je suis vraiment trop fort. Dieux merci, je suis moi !

100 degrés SILsius