mercredi 30 juin 2010

L’été sera short, profitez en !


Shortez couverts !


Short gun !


Hot short !


Short cut !

Et parce que le short c’etait bien avant aussi…


Daisy Duke


Kirsten Dunst

Et pour finir, le célèbre « ta mère en short ! »



Excusez-moi mais je cherchais à placer un maximum de jeu de mots en short.

AxSIL Rose en short aussi

lundi 28 juin 2010

Partouze géante du 14 juillet place de la Concorde (la garden-party c’est fini, vive la urban-partie-fine)


Considérant que les apéros géants c’est déjà has-been, sans compter que le besoin de boire pour tisser du lien social c’est toujours un peu triste ;

Considérant que l’on a vu poindre ici et là des apéros plus sectaires, du genre avec ou sans alcool, halal ou bien au lard, introduisant du ressentiment là où il ne devrait y avoir que de l’amour ;

Considérant que la présidence française a mis un terme à la traditionnelle garden-party élyséenne ;

Le collectif « non aux républiques bananières, oui aux républiques bonobos » décide d’organiser le 14 juillet prochain, place de la Concorde la bien nommée, la première urban-partie-fine de l’histoire de France. Un événement (réservé aux majeurs) qui tournera résolument le dos à toute forme de mauvais sentiments. Lien social assuré ! Venez nombreux et n’oubliez pas les préservatifs.

Bien évidemment nous invitons les autorités compétentes, non seulement à accorder les autorisations nécessaires, mais également à manifester sans retenue cet enthousiasme que ne manquera pas de leur inspirer cette merveilleuse initiative…

Pour vous inscrire sur le groupe Facebook dédié à l’évènement, c’est par ici

SIL théoricien de la sexual-démocratie

dimanche 27 juin 2010

Private joke-box : Namarië Elentari nya, namarië



Vous trouverez ci-dessous une adaptation par bibi de la célèbre complainte de Galadriel, un texte en Quenya (haut-elfique, langue imaginée par Tolkien) composé par l’auteur du « Seigneur des anneaux », chantée ci-dessus par le groupe « The Tolkien Ensemble », et dont vous trouverez la transcription ci-après ainsi que sa version rédigée avec le système d’écriture tengwar.

Prologue : en voulant empêcher un Balrog de passer, je n’ai pas vu qu’il m’avait accroché la jambe avec l’un de ses fouets, m’entraînant ainsi vers les profondeurs où je passerai mes vies à les défaire. Car cet adieu n’en est pas vraiment un, à peine un au revoir, la fin et le début d’un nouveau cycle. En route…

Poussière de SILmaril

Namarië « Adieu »

Ah ! Semblables à de l’or tombent les feuilles dans le vent ; de longues années, aussi nombreuses que les ailes des arbres. De longues années qui se sont écoulées aussi brièvement que les douces gorgées d’hydromel servies par-delà l’Ouest, sous les dômes bleus de Varda, là où les étoiles tremblent lorsque se fait entendre le chant de cette très sainte reine.

Qui donc à présent remplira pour moi la coupe ?

Maintenant que Varda l’enflammeuse, maîtresse des étoiles, depuis le Mont toujours blanc, a levé ses mains telles des nuages, plongeant toutes les routes dans le brouillard, permettant aux ténèbres du pays gris de tout recouvrir d’une vague écumante et de noyer à jamais dans la brume les joyaux de la Calacirya. Inaccessible, voici désormais inaccessible à ceux de l’Est le royaume bénit des Valar (Valimar).

Adieu ! Peut-être trouverez-vous la route de Valimar. Peut-être est-ce vous qui la trouverez. Adieu !

Namarië

" Ai ! laurië lantar lassi súrinen,
yéni únótimë ve rámar aldaron !
Yéni ve lintë yuldar avánier
mi oromardi lissë-miruvóreva
Andúnë pella, Vardo tellumar
nu luini yassen tintilar i eleni
ómaryo airetári-lírinen.

Sí man i yulma nin enquantuva ?

An sí Tintallë Varda Oiolossëo
ve fanyar máryat Elentári ortanë
ar ilyë tier undulávë lumbulë
ar sindanóriello caita mornië
i falmalinnar imbë met, ar hísië
untúpa Calaciryo míri oialë.
Sí vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar !

Namárië ! Nai hiruvalyë Valimar !
Nai elyë hiruva ! Namárië !
"

samedi 26 juin 2010

Le jour où l'Algérie se réveillera


Après des nuits de discussions avec mes potes, de disputes, d’embrouilles, nous sommes enfin tombés d’accord. Le salut du monde arabe ou du moins de l’Afrique du Nord, ne pourra venir que d’Algérie. Que voulez-vous, les Tunisiens, ils sont bien gentils mais ce sont des gonzesses, que dis-je, des greluches. Si encore ils étaient comme leurs bonnes femmes. Pas étonnant qu’ils soient pour l’égalité homme-femme. Voyez-vous, pour l’homme tunisien, l’égalité est un objectif. Quant aux Marocains, comment vous dire ? Ce sont d’indécrottables blédards. Il n’y a rien à en tirer. Besogneux, tristes, rigoristes. On dirait des Portugais sans bière. Même pas besoin de les islamiser tellement ils le sont déjà, disposant même d’un commandeur des croyants, leur roi, rendant ainsi inutile le remplacement de cette monarchie islamique par une république. Heureusement qu’ils ont leurs femmes ceux-là aussi. Quant aux autres, Libyens, Egyptiens, etc, n’en parlons même pas. Non, à bien y réfléchir, il n’y a que les Algériens qui aiment suffisamment picoler, jouer, baiser, chanter, vivre quoi, pour que quelque chose soit possible.

Or c’est après ce constat que l’on s’énerve en général. D’autant plus quand on voit comment toutes ces croûtes moisies, accrochées au pouvoir, enserrent le peuple algérien tels des cadavres agrippés aux cous de jeunes pucelles. Le récent tripatouillage de la constitution par Bouteflika et sa clique étant une triste illustration.

Que l’on s’énerve parce qu’à un moment donné nous sommes toujours tentés de dire aux potes algériens ou d’origine qui gémissent sur l’Algérie, « mais putain, réveillez vous bordel ! »

Les moins de 20 ans représentent la moitié de la population. En rajoutant les tranches d’âge en mesure de réfléchir, soit les 25-40 ans, vous êtes une majorité écrasante, mes cocos chéris. Écrasante, est le mot. Et il suffirait d’un mot pour que vous renversiez toutes les pourritures croulantes qui vous étouffent et vous spolient.

Et ne me dites pas que vous hésitez car vous ne savez pas par quoi remplacer cette dictature. Vous n’avez quand même pas pour seul choix le nationalislamisme, l’internationalislamisme, l’islamisme saoudien, la révolution chiite ou kadhafolle. C’est qu’il y a quand même assez de démocrates, de penseurs épris de liberté, chez vous, et chez nous de chez vous, pour réfléchir à un modèle démocratique algérien. Des gens comme feu Lounès Matoub, Dilem, Mohamed Sifaoui, Arezki Aït Larbi, Boualem Sansal, LSA Oulahbib, et biens d’autres encore, sont là pour le prouver. Alors réveillez vous putain !

Mais si c’est possible ! Si ces crétins de Portugais, si la jeunesse portugaise, celle du mouvement des capitaines d’avril, après 50 ans d’un régime national-catholique, a réussi à renverser une dictature infâme sans tomber dans une autre, en jurant de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple, c’est que c’est possible pour d’autres aussi. Après tout, ce ne sont pas les jeunes capitaines qui manquent dans l’armée algérienne. Alors réveillez vous, merde à la fin !

SILidin le Magnifique

Désolé James, mon Chorfa d’amour, mais il faut bien les réveiller un peu ces Algériens ;-)

vendredi 25 juin 2010

Il y a douze ans, Lounès Matoub



Le 25 juin 1998 tombait sous le feu de 78 balles, le chanteur kabyle Lounès Matoub. Lounès l'insoumis dénonçait la corruption politique du pouvoir algérien et la corruption cérébrale des militants de l'islam. 78 balles.

Le pouvoir algérien établira de source sure, pour une fois, que Lounès aura été victime non pas de sa corruption mais plutôt de celle du GIA, les fameux soldats d'Allah. La preuve. Les 78 impacts de balles relevés sur sa voiture. Presque autant que le nombre de petites vierges promises aux combattants d'Allah. 72 vierges.

Lounès l'insoumis n'en avait cure. Il ne savait que faire d'un Enfer pédophile « à l'ombre des épées ». Lounès avait son Paradis. Un paradis empli de mots d'amour, de vie et de liberté. Un paradis peuplé d'une femme. Lounès aimait Nadia qui se bat depuis ce jour-là pour que sa mémoire reste vive et pour que la vérité se fasse dans le cadre d’un procès.

Aussi, parce que la pourriture des médiocres et la médiocrité des pourritures, qui toutes deux s'évertuent à purifier l'air algérien à coups de feu, à coup d'explosifs, à coup de délires infernaux, ne doivent pas avoir raison de la vie, de l'espoir et de la démocratie, idéaux chers à Lounès, tous portés par sa voix rauque, je me souviens tous les 25 juin de Lounès Matoub, Lounès l'insoumis, digne fils de la Liberté, digne enfant de la Kahina.

Que cet oiseau repose en paix auprès des siens puisque comme il le disait « l'oiseau ne chante bien que dans son arbre généalogique ». T'y voilà. Chante donc. D'ici nous t'écouterons.

SILim Ait Dar-al-Sulh

jeudi 24 juin 2010

Relents : SOS Racisme a le nez encore un peu trop près de la bouche


Pourquoi ? parce que (entre autres) :

1) Ils font partie des « simoniaques et autre ostrogoths de l’antiracisme » (l’un de mes meilleurs papiers, n’hésitez pas, c’est gratuit) ;

2) Ils contribuent à faire croire que le racisme est surtout une affaire de blancs (pas mal, celui-là aussi), même si l’affiche de la dernière campagne, présentée ci-dessus, change légèrement la donne ;

3) Sans oublier cet incontournable apophtegme de Pierre Desproges toujours d’actualité « j’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »

SILévi Strauss

mercredi 23 juin 2010

Si les Bleus jouent comme des pieds c’est la faute à capitalisme


Au rayon des excuses ridicules censées expliquer pourquoi nos Bleus jouent comme des bleus, il y en a deux que j’aime tout particulièrement. Tout d’abord, l’excuse des « vuvuzelas », ces trompettes de Soweto qui nous brisent bien plus les oreilles qu’elles ne cassent des briques question ambiance, et qui auraient empêché la transmission de consignes entre notre stratège de génie, le maréchal Raymond, et le reste de la troupe qui n’avait pas besoin de ça pour lui faire le coup de la sourde oreille. Et surtout l’excuse anticapitaliste bien de chez nous.

Car voyez-vous ma bonne-dame, si nos Bleus jouent comme des branleurs, chacun pour soi, chacun de son côté, c’est à cause de cette financiarisation, mondialisation, pipolisation, qui ont corrompu la pure et merveilleuse âme du football. Ah ce sacré fétichisme de l’argent dans lequel tous nos gauchos s’enterrent dès qu’ils peuvent jusqu’à la poche du veston dédiée au portefeuille. Mortus ridendo ! Pourquoi ? C’est très simple.

Car il me semble que dans ce pays capitaliste, communautariste, individualiste, patati, patata, qu’est l’Amérique, ce n’est pas l’argent ou la pipolisation qui manque dans tous les sports populaires, que ce soit le football américain, le basket ou la Baseball, et pourtant les cadres de ces clubs parviennent à en faire des équipes qui non seulement tiennent la route mais surtout qui gagnent.

Histoire de revenir du côté de chez nous, en Europe, sauf erreur que nos commentateurs anticapitaliste ne manqueront pas de corriger, il me semble également que les très riches clubs d’Espagne, d’Italie ou d’Angleterre, aux effectifs multiethniques, multimillionnaires, multitout, arrivent à faire tenir tout ça ensemble, et obtiennent des résultats particulièrement brillants. On se demande bien par quel miracle. Grâce à un encadrement intelligent et des méthodes qui fonctionnent peut-être ?

Aussi exit le « si les Bleus ont mis le ballon dans le ruisseau c’est la faute à Rousseau ; si les Bleus ne savent plus tirer un corner c’est la faute à Voltaire. »

Quant à ceux qui se permettraient d’insister, je leur répondrai que délire pour délire, pourquoi ne pas considérer que si la Corée du Nord a pris 7 buts face à l’équipe portugaise c’est la faute à Communisme.

Quelle bande de petits comiques, tous ces obsédés de l’argent des autres, je vous jure…

JoSIL Mourinho

Vaudeville sportif : on peut toujours compter sur les Bleus pour assurer le spectacle


Dites-moi les petits gars, il va falloir vous calmer un peu là. C’est que je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout d’accord avec vous. Oui, désolé d’insister mais non, non l’équipe de France n’a pas été pitoyable et notre presse ne s’est pas du tout comportée comme une bande de langues de putes juste bonnes à pourrir une cour de recréation. C’est que tout ça a du sens, cela a forcément un sens, un sens qui jusqu’ici vous échappait complètement et que je m’en vais vous révéler. Ma parole, heureusement que je suis là.

Vous admettrez que la plupart des observateurs attentifs avaient compris de longue date que cette coupe du monde jouée dans ce pays bringuebalant qu’est l’Afrique du sud, en plein hiver, en cette année de morosité ambiante pour cause de crise économique, ne ferait pas partie des meilleurs crus. Cela c’est d’ailleurs très vite confirmé à travers le faible engouement du public. Toutes les chambres d’hôtel laissées vacantes étant là pour l’attester. De même, depuis le début de la compétition, force est de constater que nous avons assisté à une surreprésentation des matches nuls.

C’est ainsi que les joueurs de l’équipe de France, toujours prompts à rendre service, que ce soit à un public frileux en mal de chaleur, ainsi qu’à une presse sur le grill en mal de spectacle, se sont dit que si le spectacle ne se produisait pas sur le terrain, il fallait le créer à côté. On les remercie car on peut dire que la réussite a été totale.

En même temps, c’était facile. Tous les ingrédients d’un bon spectacle de music-hall à la française y étaient. Les malentendus, les quiproquos, les situations grivoises, les bagarres bien gauloises, les chutes, les cascades, la petite danse en talons aiguille d’une certaine ministre, et même la plus caractéristique des « french touch », la french grève menée contre Raymond le taulier.

Magnifique ! Spectacle assuré ; presse déchaînée ; commentateurs aux anges ; le monde entier n’ayant d’yeux que pour nous. Rhâââââ quel bonheur !

C’est ainsi que je me permettrai de vous demander une standing ovation pour tous ces merveilleux acteurs de notre troupe de France, mais aussi pour le metteur en scène et les producteurs, sans lesquels un tel spectacle n’aurait pas été possible. Bravo et merci encore.

MariSIL et SILbert Carpentier

lundi 21 juin 2010

Mondial 2010 : Ils sont tous devenus foot ma parole (allez les bleus, les plaies et les bosses)


En 1998, la victoire d’une équipe de France qualifiée alors de « black blanc beur » était devenue, à grands coups d’envolées lyriques, celle de cette France diverse à qui l’avenir ne manquerait pas de sourire. Soit une rêverie aussi mignonne que ridicule.

10 ans plus tard, le pitoyable spectacle offert pendant l’actuelle coupe du monde en Afrique du sud par notre sélection nationale, qualifiée de « génération caillera », est vu par-ci par-là comme la preuve des « conflits ethniques » qui sapent notre république. Nous voilà passant d’un délire à un autre. N’importe quoi !

Ah cette manie de transposer sur ce spectacle sportif plus régressif que cathartique tout et n’importe quoi. Car si échec il y a (on peut toujours rêver d’un miracle pour demain et après), il est avant tout celui de nos petits apparatchiks du sport qui n’ont pas réussi à faire de cette équipe une équipe, tout simplement parce qu’ils ne se sont toujours pas adaptés à tout un tas de nouvelles données, autres qu’ethniques. On ne vous félicite pas !

SILeffrinckoucke







dimanche 20 juin 2010

Private Joke-box : mes enfants, ma bataille ? (spécial fête des pères)



Les enfants ne sont une possession, une citadelle à prendre, ou des objets de sujétion, que pour les égoïstes, les immatures et les imbéciles. Tout simplement parce qu’ils appartiennent à la Vie et ne nous sont confiés qu’un très bref instant afin qu’ils puissent recevoir tout notre amour.

Aussi, bien qu’après t’avoir écouté me démonter en pleurant, va sans la moindre crainte, puisque seul leur (votre) intérêt a toujours compté pour moi. Va, je ne te ferai pas une Balavoine, je n’engagerai aucune force dans cette misérable forme de guerre qui vous a toujours hanté et qui vous hantera à jamais…

Sun tSIL

samedi 19 juin 2010

Aphreurisme révélateur


Ce qu’il y a de positif lorsque quelqu’un vous prend tout,
c’est que vous êtes certain de vous retrouver avec ce que vous êtes…

SILamproclès

Aphreurisme avec un gros coefficient de marée


A vida é como o mar.
Hà marés cheias e marés baixas,
mas sempre com alguma coisa para apanhar

SIL Sargaceiro

La vie c’est comme l’océan.
Il y a des marées hautes et des marées basses,
mais toujours quelque chose à ramasser

vendredi 18 juin 2010

Misogyne, tu quoque mi Sili ?


Madame Quidam me fait part de son malaise. « Dites-moi mon cher Sil, j’ai beau vous savoir à la pointe du combat féministe, bien plus enragé parfois sur ce terrain que nos chiennes de garde, je ne peux m’empêcher de penser que certains de vos billets, et plus particulièrement les derniers en date, versent un tantinet dans la misogynie ? C’est que cela ne vous va pas au teint. Que vous arrive-t-il, mon petit gars ? »

Ah ma bonne-dame Quidam, si vous saviez ; si vous saviez à quel point la misogynie m’est étrangère. Étrangère, oui. Cependant, pour ne rien vous cacher, apprenez également que j’ai toujours détesté les mielleuseries de toutes sortes, et que par conséquent mon féminisme est tout bonnement l’un des fronts de mon engagement humaniste. Car au fond, je fais rarement ce genre de choses pour plaire ou pour expier quoi que ce soit, mais plutôt par conviction. Sans compter que je ne voudrais pas que mes admiratrices les moins matures pensent que je suis une sorte de couille molle françoyse qui dirait toujours oui à sa bourgeoise. Aussi, féministe, oui, mais pas moins mâle.

C’est que des fois, je me sens déjà suffisamment greluche comme ça. Vous en connaissez beaucoup des gaillards qui avouent avoir pleuré une demi-douzaine de fois sur le film « Titanic » de Cameron, et pire encore sur « Full Contact », lors de la scène finale, celle où la police militaire française relâche Jean-Claude Vandamme afin qu’il rejoigne sa nièce dont il a promis de s’occuper après l’horrible décès de son frère.

Greluche mais également femme. Ne faites pas cette moue-là, voyons. Je n’y peux rien. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu le sentiment qu’une partie de moi murmurait, chantait et hurlait comme une femme, une partie de moi que je n’ai jamais vécu comme un corps allogène, bien au contraire. Voilà à quel point je me sens étranger à toute forme de misogynie.

D’ailleurs, histoire de tout vous révéler, mes intimes, ceux qui connaissent mon passif (passé ou récent) avec ce côté obscur du matriarcat qu’est la paranoïa gyniste (les hommes, le monde, la vie, sont mes ennemis, et mes enfants ma seule véritable propriété), s’étonnent parfois que je ne fasse pas preuve d’un peu plus de misogynie. Je leur réponds en général que lorsque l’on sait faire la part des choses, on fait la part des choses. Oh, ce n’est pas l’envie qui me manque quelques fois d’envoyer balader toutes les femelles en leur disant « démerdez vous avec vos véritables ennemis », et laissez-moi avec cette douce ribaude bien plus douée que vous pour le réconfort. Oui mais voilà. Le fait que les femmes aient leur folie propre à traiter, et qu’un certain nombre d’entre elles savent très bien nous rendre dingues, n’enlève rien au fait que nos mères, nos sœurs et nos filles ont des droits pour lesquels nous devons tous nous battre. Moralité, macho ma non troppo

John Stuart Sill

jeudi 17 juin 2010

Femme de caractère : entre Gwenhwyfar et Penthésilée, mon cœur aura balancé


Un homme au caractère bien trempé se doit d’aimer une femme de caractère, à plus forte raison lorsque notre gaillard est d’origine galicienne (voir plus bas). Toutefois il y a caractère et caractère. Celui de la guerrière celte ou celui de l’Amazone, soit celui d’une alliée de l’homme ou alors celui d’une ennemie de ce dernier. Une problématique qui remonte à la plus haute antiquité.

En effet, dans ces temps anciens où se déclamaient mythologies grecques et celtiques, deux images similaires dans la forme mais profondément différentes dans le fond marquèrent les esprits des hommes du continent européen.

L’image de mes aïeules qui en Galice, en Grande Bretagne et en Gaule, étaient capables de partir au combat aux côtés de leurs époux, autant dévêtues qu’eux, formant ainsi avec leurs conjoints des couples aussi unis que nus dans l’amour comme dans la guerre. Des femmes de lutte, au caractère de bronze et d’acier, fières, éprises d’amour comme de liberté, mais néanmoins alliées des hommes. Les héros celtes en ont fait des reines et des déesses dignes de tous leurs exploits. Elles les méritaient.

L’image de l’Amazone, originaire du centre de l’Anatolie (Turquie actuelle), pour qui l’homme est un ennemi à combattre ou à soumettre, un vulgaire reproducteur, dont la fille sera destinée à porter la même malédiction que sa mère, et le fils à devenir un misérable esclave après avoir été aveuglé ou estropié. L’image de femmes envoûtantes au point que même les héros grecs (Achille ou Héraclès) succombèrent à leur charme. À leur charme mais aussi à leur rage et à leur folie puisque toutes leurs histoires d’amour avec des reines amazones se soldèrent par des drames, ceux-ci finissant par tuer leur Amazone, soit la plus grande défaite de nos héros hellènes. Lever la main sur sa femme, aussi impitoyable soit-elle, quelle piteuse défaite, en effet. On n’a jamais enseigné l’art de l’esquive au héros de la mer Egée ou quoi ?

aSIL, sorti tout défait mais néanmoins victorieux des griffes de PenthéSILée

Addendum : à lire également, « le syndrome de l’amazone » ainsi que l'intéressante vision de « Penthésilée » par Heinrich von Kleist.


Gwenhwyfar (Guenièvre) reine de Bretagne (keira Knightley dans « The King Arthur)

mercredi 16 juin 2010

Aimer la sagesse au propre comme au figuré


« Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l’homme. » Socrate

Avouons tout de même que certains types de Xanthippes, aux prénoms trompeurs, vous feraient plus facilement tutoyer les sommets de la folie que ceux de la sagesse. Cela dit, dieux que c’est bon la folie, des fois. Ah les femmes ! Enfin…

SILamproclès

mardi 15 juin 2010

Hommes-Femmes, faisons donc l’amour, pas la guerre.


Je ne sais pas pour vous, je ne sais pas si c’est l’un des effets de la crise, mais autour de moi le nombre de couples qui volent en éclats me rappelle les chiffres des liquidations d’entreprises en 2009. Encore l’autre jour, l’un de mes proches, particulièrement proche, me faisait état de son dépôt de bilan conjugal, avec une histoire, ma foi, qui m’en rappelle décidemment pas mal d’autres. Une nouvelle affaire de guerre des sexes. Expliquons nous.

Il fut un temps jadis (à vrai dire, un temps pas vraiment caduc) où beaucoup trop de crétins immatures, pas tout à fait sortis des jupes de leurs mères, se mariaient en trouvant normal de couiner sans cesse, parce que le repas n’était pas prêt, leur chemise pas repassée, les gosses pas torchés, la bière pas assez fraîche, les potes pas assez souvent à la maison, et patati, et patata… et qui ne comprenaient pas que leurs femmes leur signifient de fréquents ras-le-bol. Ne comprenant pas, n’étant pas enclins au compromis, ou à supporter les états d’âme d’une bonne femme, ces bougres-là abandonnaient femme et enfants et s’en allaient voir ailleurs si l’herbe était plus verte.

Il est désormais une époque, la nôtre (qui tout bien considéré, ne date pas d’aujourd’hui), où un certain nombre d’éternelles gamines, dont la vie n’est qu’une suite de caprices visant à meubler une maison de poupées, trouvent normal de râler sans cesse, au prétexte que leurs bons cons de maris, qu’elles traitent comme de vulgaires « seconds », ne font preuve de jamais assez de compréhension, ne sont pas assez ceci, pas suffisamment cela, ne leur font pas ci, ne les emmènent pas là, et pourquoi ci, et pourquoi pas ça… et qui s’étonnent que leurs tendres époux leur signifient parfois un sérieux ras-le-bol. Ne comprenant pas, n’étant pas disposées au compromis, ou à supporter le moindre état d’âme d’un bonhomme, ces bougresses-là répudient ceux-ci en leur ravissant les enfants, ces merveilleux Instruments de la Vie au son desquels ils aimaient tant se réveiller chaque matin et se coucher chaque soir.

Vivement qu’hommes et femmes soient en mesure de signer un traité d’entente cordiale…

AxSIL Rose content d'apprendre que la ravageuse Shy'm est susceptible de le comprendre car "elle sait", au moins, elle...

lundi 14 juin 2010

Humour belge juif


Pourvu que le petit Julien parvienne à éteindre la mèche qui menace de faire exploser notre bonne vieille Belgique...

Juste une petite pensée pour notre chère Belgique avec une bonne blague belge juive :

Dans une caserne, un attroupement. Le commandant ordonne que les Wallons se rangent à sa gauche et les Flamands à sa droite.

Trois juifs lèvent alors la main et demandent « et les Belges, où qu’ils se rangent ? »

SILiégeois sans crème chantilly

dimanche 13 juin 2010

Private joke-box : « nao voltarei a ser fiel »



À ma demande toute personnelle, voici un autre titre (voir dimanche dernier) emblématique de la scène pop-love portugaise, l’incontournable « nao voltarei a ser fiel » du groupe « santos e pecadores » dont je vous parlais déjà une fois précédente. Traduction ci-dessous :

« Je me suis donné dans la nuit, le rôle principal. Je suis entré dans une pièce, sans savoir bien laquelle. Aujourd’hui je serai l’amant qui te verra danser. Demain, l’âme errante qui ne manquera pas de t’abandonner.

Non, je ne serai plus jamais fidèle, fidèle…

Je recherche la folie dans la nuit illusoire. Oublier un jour de plus d’une vie dérisoire. Peu m’importe ce que tu pourras bien prétendre. Je représente la vérité que j’aurais décidé. Non, je ne serai plus jamais fidèle, fidèle… »

En portugais :

« Fiz-me na noite, actor principal. Entrei numa peça, nem sei bem qual. Hoje sou o amante, que te vê dancar. Amanha o errante, que te vai deixar.

Nao, nao voltarei a ser fiel, fiel.

Procuro a loucura, na noite fingida. Esquecer mais um dia, de vida vazia. Nem sequer jà me importa o que possas dizer, represento a verdade, que eu bem entender. Nao, nao voltarei a ser fiel, fiel
. »


SILberto SIL

vendredi 11 juin 2010

Réunion du club Bilderberg, j’y étais, comme d’habitude


Je sais, cela ne se fait pas. La règle veut que lorsque l’on a le privilège de participer aux réunions du club Bilderberg, on garde le secret. Mais là ce n’est pas possible. Au risque de m’en faire exclure, il faut bien que je mette deux trois choses au point.

C’est que j’entends par-ci par-là des gens qui font preuve d’une désinvolture voire d’un irrespect des plus désobligeants envers notre gouvernement galactique. C’est scandaleux (!)

Comme quoi nous ne serions qu’un club de gros farauds qui joue de toutes les tendances puériles propres aux masses hébétées (le coup du secret faisant mouche à coup sûr) afin de se donner plus d’importance que nous en aurions déjà. Un groupe de gens shootés à « l’illusion de contrôle », qui pour avoir très bien réussi individuellement se prennent pour des visionnaires cosmogoniques, et pensent qu’ils détiennent toutes les solutions à tous les maux de l’univers, alors qu’il n’y a vraiment pas de quoi la ramener. Ne serait-ce que pour la bonne raison que notre groupe de joyeux zozos n’a vu venir ni la chute du mur de Berlin, ni le passage d’une guerre froide à une guerre halale, ni même la crise de l’an 9, sans compter que certains d’entre nous se seraient fait plumer par Bernard Madoff.

Non mais quel toupet ! Mais bien évidemment que nous avions tout prévu. L’une des preuves que nous avions anticipé la chute du mur résidant dans le fait que notre agent, le jeune Nicolas Sarkozy, était présent sur place depuis la veille au soir pour encadrer les opérations.

Le 11 septembre, l’islamisme, le coran, le djihad, et le risque d’annihilation d’Israël qui va avec tout ça, c’est bien évidemment nous qui l’avons planifié. Après tout, on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs. Aussi comme nous avions déjà laissé faire la Shoah dans le dessein d’installer le jalon local de notre futur empire pétrolier, nous sommes prêts à sacrifier ce pion qu’est l’Etat d’Israël pour faire avancer notre projet impérial. Logique, tant que l’élite survit, la piétaille peut bien disparaître. Quant à la crise de l’an 9 et vos histoires de Madoff, il ne s’agit bien évidemment que d’écrans de fumé que nous vous avons envoyé au visage. Mais si (!) Mais si (!) Les sommes faramineuses engrangées dans nos comptes secrets installés bien au chaud dans un paradis fiscal particulièrement discret, sont là pour témoigner du fait que nous avons su spéculer à la baisse lorsqu’il le fallait.

S’agissant de la suite du programme, dont nous avons discuté dernièrement dans la banlieue de Barcelone, apprenez qu’après nous être installés en Irak pour maîtriser le pétrole local par le biais de nos agents irakiens, puis en Afghanistan afin de contrôler un pipeline d’opium, nous envisageons de nous attaquer au Yémen et à la Somalie histoire de faire main basse sur les énormes gisements de tritium qui s’y trouvent, indispensables au fonctionnement des futurs vaisseaux spatiaux, ainsi qu’à l’île de Socotra dont les dattes si particulières issues des palmiers locaux permettraient selon nos chercheurs de préparer un élixir d’éternité. Bien évidemment, tous les dix ans auront lieu des crises économiques, non pas liées aux cycles de l’économie, mais que nous déclencherons afin de vous maintenir sous pression et vous empêcher de prendre conscience que nous contrôlons tout, absolument tout…

SIL et mini sil

jeudi 10 juin 2010

Les gauchismes expliqués aux bacheliers


C’est la période des examens, alors voici expliquée très simplement (sur l'image ci-dessus) à nos gentils bacheliers, une notion que leurs gauchistes d’enseignants n’aborderont sans doute pas, pas dans ce sens en tout cas.

Ceux qui seront en mesure d’accéder à un niveau plus élevé d’explications, méditeront sur mon commentaire de la célèbre formule de Lénine « le gauchisme ou la maladie infantile du communisme ».

Et si le communisme comme tout autre forme de gauchisme, était finalement la maladie infantile du processus de développement.

SILibéral

mercredi 9 juin 2010

Déchirer la zone €uro ?


J’entends deci delà, des petits génies de l’économie qui sautillent comme des cabris en bêlant « déchirons l’€uro, déchirons l’€uro, nous nous en porterons bien mieux ».

Et moi de vous demander : Avez-vous déjà entendu un New-Yorkais, un Californien ou un Floridien, mugir par temps de crise, « on ne va pas raquer pour les pignoufs de l’Arkansas, tout de même ; déchirons le dollar, chacun sa monnaie, chacun pour soi, nous serons ainsi plus forts ; nous préserverons nos emplois et la richesse de nos Etats ». Non n’est-ce pas ?

SIL Meier’s Tycoon

mardi 8 juin 2010

Dans la série mes héroïnes et héros en terre d’islam : Zineb, Ibtissam, Nizar, Abdesslam, Ahmed, Abdallah, Sokrat, Mustapha… (de tout cœur avec vous)


Juste un putain d'excellent article de Florence Beaugé qui fait un bien fou par où il passe...

"Au Maghreb, les têtes brûlées de la laïcité" par Florence Beaugé pour Le Monde Magazine, le 07.06.10. Envoyée spéciale au Maroc et en Algérie.

En tee-shirt et en jean, elle parle vite, une cigarette à la main. Sa voix dit son exaspération. « C’est une souffrance, au quotidien, de vouloir vivre sa liberté au Maroc, surtout pour une femme. Le ramadan est un concentré d’intolérance et de religiosité. Il révèle chaque année une face de la société marocaine qui fait peur et qui ne nous ressemble pas », lâche-t-elle entre deux bouffées nerveuses.

Personne, au Maroc, n’a oublié le nom et le visage de cette étudiante en sociologie de 27 ans. Le 13 septembre 2009, Zineb El-Rhazoui provoque stupeur et tremblements dans tout le royaume. Avec une amie, Ibtissam Lachgar, psychothérapeute de 34 ans, et quatre compères rencontrés sur Internet, elle organise un pique-nique, en public et en plein jour, en plein mois sacré de ramadan. Le lieu du délit ? La forêt de Mohammedia, entre Rabat et Casablanca. (pour en savoir plus...)

lundi 7 juin 2010

Singapouris, pas tant que ça finalement. Quant aux Gazaouis...


Le très regretté Pierre Desproges dans son pas si mauvais « les étrangers sont nuls » parlait ainsi des habitants de Singapour. « Les Singapouris sont appelés ainsi parce qu’ils ne sont pas frais, à cause de l’équateur qui passe souvent par Singapour où son empreinte torride moisit sur pied sauf les culs-de-jatte, ça va de soi. »

Il est vrai que cette île presque 2 fois plus grande que la Bande de Gaza, mais aussi 2 fois plus densément peuplée, n’étant dépassée en la matière que par Monaco, est loin d’offrir un visage sympathique et accueillant. Malgré sa grande prospérité économique, la cité-État passe pour être une république semi-autoritaire. « Une demi-carotte, un demi-baton, etc » comme le précise Desproges. Elle est notamment connue pour ses règles très strictes en matière de comportement social. Surtout ne jetez pas le moindre papier par terre, malheureux, car vous seriez alors passible de la peine de mort ou presque (!)

Cependant ce petit pays, qui tout comme Gaza, doit son origine à un conflit ethnique, ici entre la majorité chinoise de l’île et la majorité malaise de la région, à l’évidence, s’est donnée les moyens du développement au lieu de demeurer dans une logique d’affrontement avec la Malaisie voisine. Les roquettes singapouries ne pleuvent pas sur la Malaisie.

Et pourtant, question développement, ce n’était pas gagné. Lors de sa prise d’indépendance en 1965, Singapour cumulait les handicaps. Chômage massif, difficultés d’accès à l’eau potable et faiblesse générale des ressources naturelles. quarante ans après, elle compte parmi les dragons asiatiques, est devenue une place importante de l’économie mondiale et possède l’un des plus hauts PIB au monde. Le tout en gardant ses spécificités culturelles.

Sans doute la preuve que les sionistes sont derrière le développement de cette cité-État, à moins que tout cela ne démontre une fois de plus l’importance des données culturelles dans le développement des peuples.

Aussi, entre détruire et bâtir, mourir et vivre, le ressentiment ou aller de l’avant, il semble clair que les Singapouriens ont choisi. Illustrant ce choix, vous trouverez parmi les slogans nationaux placardés un peu partout dans la ville de Singapour cette citation présidentielle : « Nous ne sommes pas les plus riches, nous ne sommes pas les plus puissants, et nous ne sommes pas les plus nombreux. Nous devons donc pour nous faire une place au soleil être parmi les plus capables et les plus instruits ». Quant au choix des Gazaouïs, à savoir celui du Hamas, il est évident aussi…

SILévi Strauss

dimanche 6 juin 2010

Private joke-box : « The winner takes it all »



" I've played all my cards
And that's what you've done too
Nothing more to say
No more ace to play
"

samedi 5 juin 2010

Private joke-box : « Era como um rio »



A la demande générale voici l’un des titres les plus romantiques de la scène pop portugaise, « sou como um rio », « je suis comme un fleuve », interprété par l’un des groupes les plus populaires du Portugal, « os Delfins », les dauphins. Traduction ci-dessous.

Je t’ai toujours aimé ; je t’ai toujours connu ; je n’aurais jamais pensé que tu me laisserais tout seul.

Je t’ai toujours recherché ; je ne t’ai jamais abandonné ; je n’aurais jamais pensé que tu te sentirais si seule.

Je suis comme un fleuve, qui ne vit que pour toi, accourant rien que pour te voir. Je suis comme un fleuve, dont la course se termine à tes pieds. Telle fut, ma façon de t’aimer.

Pourquoi tout s’est donc arrêté ? Qu’est-ce qui pour toi a pu changer ? Car maintenant, il me faut vivre sans toi.

J’étais comme un fleuve, qui ne vivait que pour toi, accourant rien que pour te voir. J’étais comme un fleuve, dont la course se terminait à tes pieds. Telle fut, ma façon de t’aimer.

« Eu sempre gostei de ti ;
 Eu sempre te conheci ;
 Nunca pensei que me deixasses só.

Eu sempre te procurei ;
 Eu nunca te abandonei ;
 Nunca pensei que te sentisses só.

Sou como um rio,
 que vive só para ti, 
correndo só para te ver.
 Sou como um rio,
 que acaba ao pé de ti. 
Foi sempre assim,
 gostar de ti.

Porque é que tudo acabou ?
 O que é que para ti mudou ?
 E agora tenho de viver sem ti.

Sou (era) como um rio,
 que vive (vivia) só para ti,
 correndo só para te ver.
 Sou (era) como um rio,
 que acaba (acabava) ao pé de ti.
 Foi sempre assim, 
gostar de ti
. »

Composição: Miguel Angelo / Fernando Cunha Produção - Fernando Cunha 
1995

jeudi 3 juin 2010

Vos histoires de Blancs nous emmerdent profondement


Franchement, ce n’est pas toujours évident d’avoir une personnalité atypique. Je vous l’assure, les êtres complexes n’ont pas toujours une vie simple. Heureusement que je possède un Moi non dénué de caractère, qui écoute son Surmoi à peu près quand il le faut, sait mettre son Ça au pas, et organise comme il convient les prises de paroles au sein de mon génome.

Sacré bordel que mon génome ! À titre d’exemple, mon sang marrane m’encourage souvent à m’enrôler dans Tsahal, surtout lorsqu’il tombe sur des photos de jolies Israéliennes en uniforme ; mon sang suève et wisigoth veut boire de la bière, ce que mes globules made in Macao ne supportent pas ; mon génome galicien ne pense lui qu’à bouffer du Romain ou mettre les voiles sur les côtes irlandaises ; et aujourd’hui c’est une autre partie de moi-même qui réclame la parole. Soi-disant qu’on l’entend rarement (la dernière fois, c'etait ici). Ah mes pleurnichages africains…

Oui, c’est de mon sang noir dont il s’agit. C’est que je suis un Babtou au sang bantou, moi ! Sachez en effet que les Portugaliciens font partie des peuples européens possédant le plus fort taux de gènes subsahariens. « Le Portugal, le pays où le noir est couleur ». De quoi expliquer notre petit cul musclé. Le petit cul seulement puisque la proéminence du vit africain est en fait un cadeau des Portugaliciens, offert dans le cadre de nos échanges cuculturels et autres effets positifs de la colonisation… Comment ça je « divague ».

Apprenez messieurs dames que les toutes dernières recherches anthropologiques menées au sein de l’université de Tombouctou viennent de mettre fin à un angoissant mystère. L’ouverture des archives de la célèbre mosquée Djingareyber de Tombouctou, où s’y trouvent conservés de précieux parchemins datant des premières incursions musulmanes au Mali, a notamment permis l’accès aux données anthropomorphiques compilées par les négriers arabes. Figurez-vous que ceux-ci avaient effectué plusieurs recensements des tribus africaines par taille pénienne. Nos négriers voulaient des esclaves noirs certes, mais avec un membre central pas trop grand, histoire que même émasculé, il ne leur fiche pas la honte par la taille de l’appendice qui subsistait. Or il apparaît, d’après ce catalogage effectué courant XIVe siècle, que les hommes des tribus des côtes de Guinée disposaient alors d’un membre mesurant en moyenne 13 centimètres. Ces données ayant été perdues un temps, suite à une tempête de sable, une nouvelle enquête fut conduite au XVIe siècle par le célèbre explorateur Ibn Bitoun. Et là, étonnamment la moyenne pénienne chez les mêmes tribus côtières était passée à 18 centimètres. Une étrangeté pour les universitaires actuels. Un mystère qui vient d’être levé après qu’un chercheur particulièrement brillant a eu l’idée de superposer la carte des pénis avec celle des comptoirs portugaliciens. Bingo ! Là où les Portugais s’étaient installés, la taille de zizis locaux avait connu une très forte croissance. Voilà pour la petite, que dis-je, pour cette grande histoire.

Bref, mon sang noir réclame la parole. Il la réclame pour vous faire savoir qu’il en a marre. Car après mûre réflexion, celui-ci vient de se rendre compte que finalement Européens et Arabes, malgré les quelques décalages temporels et spatiaux, c’est kif kif. Les Arabes ont beau afficher un teint plus hâlé, il n’en reste pas moins que tout ça c’est blanc tout pareil. Blanc bonnet et bonnet blanc. Blanc tout pareil avec le même genre d’ambitions universalistes à la con.

L’universalisme chrétien puis un autre dit « civilisateur » du côté des Européens. De l’autre, 14 siècles d’un universalisme arabo-musulman, devenu depuis quelque temps de plus en plus agressif, ce qui se passe au Soudan étant un exemple parmi d’autres.

L’islam, encore une idée de Blancs, servant d’excuse pour nous coloniser, nous assimiler chez nous, nous faire abandonner nos langues pour l’Arabe. Des Arablancs qui encore une fois nous enjoignent d’admettre leur vérité pour seule vérité et exigent que nous nous tournions vers leur capitale, cinq fois par jour, face contre terre, afin de remercier leur divinité psychopathe, chose que même les Européens n’avaient ni exigé ni obtenu de nous.

Donc, oui, messieurs les Blancs, Arabes et autres, Arabes surtout, les autres nous foutant la paix depuis quelques temps, vous nous emmerdez profondément. À plus forte raison que vos délires universalisto-galactico-mégalos vous mèneront encore une fois vers une confrontation généralisée entre Blancs et à laquelle nous serons priés de participer. En somme, encore une guerre de Blancs qui va virer au conflit mondial. Sincèrement, on ne vous remercie pas.

Sérieux, vous ne voudriez pas nous foutre un peu la paix, hein ; nous laissez nous faire coloniser par quelque chose d’un peu plus exotique que du Blanc-cassé. Par du Chinois par exemple. Oui, je sais, cette manie que nous avons de nous faire coloniser c’est un brin stupide, je vous l’accorde. Cependant ce n’est pas une raison par vous incruster encore et toujours. C’est que beaucoup d’entre nous sont désormais favorables à la colonisation choisie plutôt que subie. Donc, tenez-vous le pour dit. Les seuls Blancs que nous acceptons volontiers sont les Berbères, nos Blancs à nous, nos Blancs autochtones d’Afrique du Nord, ainsi que les Blancs d’Afrique du Sud, des Blancs qui acceptent enfin d’être gouvernés par des Noirs. Les colons arabes sont donc priés de faire comme les Européens en leur temps, c’est-à-dire retourner dans leur métropole d’origine, l’Arabie. Oui Messieurs les Blancs, laissez-nous avec les Chinois. La colonisation chinoise, ça c’est l’avenir.

Sinon, je profite de cette aimable tribune qui m’est offerte pour adresser un petit message à mes frères Africains.

Non mais c’etait quoi cette idée Allah con que vous avez eu, l'année dernière, de non seulement élire l’autre Kadhafou du désert à la tête de l’Union Africaine mais surtout de lui avoir octroyé le titre de Négus. Le titre de « roi des rois d’Afrique » à cet agent de notre arabisation et islamisation, à celui qui porte sur sa tunique une Afrique verte, soit tout un symbole mais aussi tout un programme. Vous vouliez ma mort ou quoi ? Une chose est certaine, il y a vraiment beaucoup trop de crétins parmi mes frères Africains…

SILka SILou

mercredi 2 juin 2010

Aphreurisme de période d’examens


« Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue » Socrate

Finalement il n’y a que les examens médicaux que je n’ai jamais aimé, sauf, bien évidemment, lorsque le médecin etait jolie…

SILamproclès

mardi 1 juin 2010

Israël, la plus parfaite des boite à cons qui soit…


« Boite à cons » : objet intriguant posé sur une table dans le but de faire parler les cons invités à dîner.

Israël est à l’évidence la plus parfaite des boites à cons qui soit vu que cette nation sert, très efficacement, à faire parler, encore et toujours, à tort et à travers, toute une ribambelle de crétins bien de chez nous comme d’ailleurs. Sacré objet politique !

En effet, avez-vous déjà entendu toutes nos bonnes âmes faire usage de la même force médiatique ou politique lorsque des civils sont tués, par les frères ou cousins idéologiques de ceux de la bande à Gaza, que ce soit au Soudan, en Somalie, en Irak, en Iran, au Pakistan ou ailleurs ?

Avez-vous déjà vu, au moins une fois, l’une de nos bonnes âmes se mobiliser contre le blocus que la Turquie impose depuis 17 ans à l’Arménie, et que son satellite, l’Azerbaïdjan, impose à la république arménienne du Haut Karabagh ; se mobiliser également contre l’occupation du nord de Chypre, toujours par cette même Turquie donneuse de leçons, sans oublier la négation par celle-ci des droits de cet autre peuple multimillénaire et autochtone d’Anatolie qu’est le peuple kurde ?

Attendez, ce n’est pas fini. Avez-vous vu nos bonnes âmes s’énerver devant les exactions que le régime de Pékin a perpétrées au Xinjiang contre les populations ouighoures, ou encore au Tibet ? Les avez-vous vu réclamer les foudres de la communauté internationale contre une Russie qui terrassait récemment la petite Georgie ?

Pour finir, avez-vous vu notre si humaniste, pacifique, morale, et adorable presse nationale, s’indigner haut et fort lorsque nos forces de la paix faisaient des dizaines de victimes civiles, à Abidjan, en 2004. Des soldats de la paix, sous mandat de l’ONU, ouvrant le feu sur une foule de civils servant de bouclier humain à quelques agités, voilà un tableau de chasse qui ne semble pas avoir trop travaillé la conscience de nos belles consciences professionnelles.

Non, tous ces cons ne savent que jacasser au sujet du seul objet de presque tous leurs fantasmes et obsessions, l’état juif, Israël. Le reste n’a pas d’importance…

Que l’on se rassure, moi aussi, je ne veux pas qu’Israël perde ni son âme, ni la raison, dans le combat qui l’oppose à ses ennemis. Mais de là à se tromper de cible en refusant de voir où se trouvent les véritables fous, il faut être dingue ou vraiment con, ce qui n’est pas encore mon cas…

SILomon