vendredi 30 décembre 2022

Iran : « Femme, Vie, Liberté »


Enfin ! Grands dieux enfin ! Au pays des Lumières et des droits humains, le soutien que nous devons au peuple iranien frémit enfin.

Voilà des semaines que je me demandais où étaient passés : ma gauche laïque et humaniste, mon centre libéral, la droite de progrès, les grandes consciences des plateaux télés, les valeureux pétitionnaires du journal "Le Monde", les étudiants du "tous ensemble", les associations "féministes", les syndicats de la "lutte antifasciste" etc.

Cela se réveille enfin ! Très bien ! En espérant, je l'espère, bientôt, de grandes manifestations de soutien...


« Nous, gens de lettres, artistes, universitaires, qui n’avons cessé de revendiquer la liberté pour les femmes, sommes toutes et tous iraniennes »

Un collectif d’écrivains et d’intellectuels, parmi lesquels Belinda Cannone, Mona Ozouf, Michelle Perrot et Sorour Kasmaï, apporte son soutien à la révolte des femmes en Iran, et demandent aux pays européens de maintenir les sanctions internationales.

Collectif

Depuis la révolution islamique de 1979, les femmes iraniennes ont été l’objet de la haine d’un régime autoritaire, théocratique et patriarcal qui a essayé par tous les moyens de réduire leurs droits civiques et humains, afin de mieux les refouler à la marge de la société. L’obligation du port du voile islamique constitua le vecteur principal de la politique discriminatoire mise en place dès la prise de pouvoir des ayatollahs en Iran.

Déclaré bien public, le corps des femmes fut d’emblée nationalisé par le nouveau pouvoir. Soumises à des règles très strictes conditionnant leur présence en public, les femmes, bien que voilées, sont devenues l’objet de tous les regards et de toutes les convoitises. Le modèle, la forme, la couleur ou encore la longueur de leur tenue (foulard, manteau, tchador, pantalon, bas, chaussettes) enflammèrent les esprits et provoquèrent de nombreux débats au sein de la société fortement masculinisée de l’Iran postrévolutionnaire. Les années de guerre contre l’Irak en firent à leur tour un thème récurrent de la propagande officielle et de la littérature dite de « défense sacrée »contre l’agression de l’« Ennemi mécréant ».

Un code de conduite en public, que tout un chacun pouvait rappeler à tout moment aux Iraniennes en arguant de l’honneur, de la religion et même du patriotisme, stigmatisait les femmes et soumettait leurs moindres faits et gestes à la surveillance générale de l’autre moitié de la population. « Les patrouilles de l’orientation islamique » sévissant ces jours-ci dans les rues des villes iraniennes en sont l’illustration pratique.

Contourner les lois misogynes

Des slogans tels que « Ma sœur, ton voile est plus valeureux que le sang des martyrs », des fresques monumentales faisant de la femme voilée le rempart des combattants au front, des chants révolutionnaires rappelant le rôle de la mère et de l’épouse auprès des héros de la guerre ont marqué de leur esthétique l’espace public de ces années-là. Le hidjab est devenu un thème de propagande, son traitement littéraire dans la fiction fut surveillé de près par la censure. L’amour, le baiser, les cheveux, les lèvres, le corps féminin, le contact physique entre homme et femme et de nombreux autres thèmes furent prohibés. Combien de romans n’ont pas pu voir le jour à cause de ces purges langagières ? Combien de poèmes ont été abandonnés à la poussière des tiroirs?

Toutes sortes de mesures ont érigé des barrières infranchissables à bien des carrières féminines, depuis l’interdiction du chant et de la danse jusqu’à l’impossibilité d’accéder aux postes à responsabilités (ministres, magistrates, etc.). En quarante-trois ans de règne, la République islamique a abusé de tous les moyens et a tout mis en œuvre pour réduire les femmes iraniennes à leurs rôles de mère et d’épouse. Cependant, celles-ci n’ont jamais baissé la tête face à cette politique discriminatoire. Avides d’instruction, d’indépendance et de créativité, elles n’ont cessé de contourner les lois misogynes en vigueur, d’en repousser constamment les limites et de défier leur application.

Le voile, l’oppression patriarcale

Aujourd’hui, malgré une répression féroce, la jeunesse iranienne exprime son refus de vivre selon des préceptes vieux de 1 400 ans. Le régime islamique n’a plus aucune emprise sur cette génération qui aspire à vivre librement ou, tout simplement, « une vie banale », comme le formule si bien la chanson Barayé. Les jeunes Mahsa Amini, Nika Shakarami, Hadis Najafi, Sarina Esmaïlzadeh et toutes les victimes de ces derniers jours ont, hélas, recouvré leur identité et leur liberté dans la mort. Leurs images et leurs voix font désormais le tour de la planète.

Ni la diplomatie des démocraties occidentales, focalisées sur le danger du nucléaire, ni les nouvelles théories obscurantistes prônées par une partie de leurs intellectuels et universitaires n’ont permis de prendre la mesure de l’infamie dont ont été victimes les femmes et, à travers elles, toute la société iranienne.

Justifié par l’idée implicite que la soumission de la femme serait inhérente à la culture musulmane, le hidjab s’est vu soudain glorifié en Occident comme « symbole d’identité culturelle » ou de résistance au « patriarcat postcolonial ». Or les images de la révolution en cours témoignent exactement du contraire : le voile est, au pays des mollahs comme partout, le symbole de l’oppression patriarcale qui affirme que le corps de la femme est impur et coupable, et c’est à ce titre que les Iraniennes le rejettent.

Une révolution contre le régime

Un fossé béant sépare désormais la culture imposée par les autorités de la République islamique de celle de la population majoritairement jeune du pays. Les manifestantes des rues construisent à leur guise leur identité complexe de femme et d’Iranienne. Elles récupèrent, sous les applaudissements du public et de leurs compagnons de lutte, le droit primordial à disposer de leur corps. Elles ne réclament plus l’abolition du voile obligatoire, elles l’ont d’ores et déjà aboli. Danses et chants autour du feu célèbrent une révolution contre le régime islamique qui s’est opérée dans les esprits bien avant qu’elle ne se produise dans la rue.

C’est la raison pour laquelle nous, gens de lettres, artistes, universitaires, qui n’avons cessé de revendiquer la liberté pour les femmes, sommes aujourd’hui particulièrement sensibles au combat vital des jeunes Iraniennes pour leur avenir, mais aussi pour le nôtre et celui de toutes les femmes ; nous sommes toutes et tous iraniennes. Nous demandons au gouvernement français et à l’Union européenne de maintenir les sanctions internationales contre le régime, et d’empêcher l’exécution des prisonniers politiques. Souscrivant au cri de « Femme, Vie, Liberté », nous prenons l’engagement solennel de porter la voix des Iraniennes en France et ailleurs.

Premiers signataires :

Jean-Christophe Bailly, écrivain ;

Jean-Luc Barré, écrivain, directeur des éditions Bouquins ;

Belinda Cannone, écrivaine ;

Sorour Kasmaï, écrivaine et éditrice ;

Ariane Mnouchkine, metteuse en scène ;

Françoise Nyssen, présidente du directoire des éditions Actes Sud ;

Mona Ozouf, écrivaine et historienne ;

Muriel Pénicaud, ancienne ministre ;

Michelle Perrot, écrivaine et historienne ;

Leïla Slimani, écrivaine.

 

mercredi 21 décembre 2022

Noël 2022 : la nouvelle Rolex


 Bon bah, tout compte fait (si j'ose dire)

cette année, pour Noël,

j'aimerais bien la Rolex 2022 

de chez ENGIE  :)


dimanche 18 décembre 2022

Finale France-Argentine : Coupe du Monde 2022


Le conte de Noël 2022 est signé Messi avec un Messi glorieux pour Noël ;)

Magnifique remontada ! Excellent match ! Et un succulent steak argentin saignant accompagné de frites françaises pour digérer la défaite... bref 1 partout :)

PS : malgré le peu de respect que j'ai pour le Qatar, j'ai refusé de boycotter cette coupe du monde de football. Une fois qu'on leur avait accordé, ou plutôt « vendu », l'organisation de cette Coupe du monde 2022, le boycott n'avait aucun sens. Au contraire, c'était l'occasion de leur dire tout ce qu'on avait à leur dire en matière de droits humains et sociaux. Sans oublier que ce genre d'évènements est la Fête du Village Global. Une occasion de rassembler la famille humaine autour d'un évènement festif. Avouez que les occasions sont beaucoup trop rares pour les boycotter.

 

vendredi 16 décembre 2022

Pénuries énergétiques et nouvelles emmerdes ?


Petite question : hormis de nouvelles restrictions, privations de libertés et emmerdes diverse et variées, quelles solutions réellement "progressistes" ont à proposer les Emmerdeurs qui nous gouvernent ?

Il fut un temps où gouverner, c’était prévoir et trouver des solutions concrètes à des problèmes réels. Mais ça, c’était avant !

 

mercredi 14 décembre 2022

Pénuries et Socialisme Réel en Absurdie

 

Pénuries de Doliprane, masques, lits d’hôpitaux en saison 1 ; pénuries d’essence, d’énergie, et même de moutarde en saison 2 ; le tout accompagné d’inflation monétaire et règlementaire…

Et ce alors que la pression fiscale atteint chez Nous en France le taux record de 47% du PIB, et le taux de dépense publique les 59% du PIB.

Que l’on ne me parle pas de victoire du libéralisme, vu que nous nous enfonçons chaque jour un peu plus dans les symptômes du socialisme réel.

Alors certes, nous n’avons pas encore droit à des permis de circuler, aux camps d’internement pour opposants, et aux famines ; mais restons optimistes, on ne sait jamais…

 

 

 

lundi 12 décembre 2022

Sobriété ou pénurie énergétique en Absurdie


Je sais bien que les grands Narcisses qui nous « gouvernent » n’aiment pas se retrouver confrontés à leurs inutilité ou errements, et que pour ce faire ils n’aiment rien tant que se bercer d’illusions ou se raconter de belles histoires, mais enfin tout de même.

La sobriété que l’on s’impose, n’a rien à voir avec la pénurie, ici énergétique, que leurs décisions politiques finissent par nous imposer.

Et dire que les choix écologistes, faits pour satisfaire l’une des franges les plus dogmatiques et idiotes de l’électorat, auront saboté son premier quinquennat et peut-être aussi le deuxième.

Rappelons, en effet, que :

- L’augmentation de la taxe Carbone, portée par Hulot, et qui ne figurait pas dans le « projet » que Macron avait présenté aux électeurs avant la présidentielle de 2018, est à l’origine du  mouvement des « gilets jaunes ».

- Le démantèlement d’une partie de notre parc nucléaire, poursuivi par Macron, est pour beaucoup dans nos ruineuses emmerdes énergétiques et inflationnistes actuelles, et ce alors que nous aurions pu être « les rois du pétrole », aussi bien en interne qu’à l’externe, en vendant nos kilowatts à prix d’uranium à tous nos voisins.

Non mais quel génie ce Macron ! A moins qu’il ne s’agisse de sobriété cognitive…

 



vendredi 9 décembre 2022

Russie : petit conseil d'ami


Petit conseil d'ami du peuple russe aux rachistes du Kremlin : 

Déguerpissez au plus vite d'Ukraine (et au passage de Moldavie aussi) avant que l'âme russe n'ait fini de s'enfoncer jusqu'en Enfer, et que l'empire colonial russe ne se retrouve réduit à la taille de l'ancien Duché de Moscovie !

Sil   

 

 

jeudi 8 décembre 2022

Les Valeurs Traditionnelles Russes


Franchement, quand j’écoute ou lis les déclarations des cadors de la junte russe au pouvoir, parfois, je dois avouer que je me perds en conjectures. 

Entre leur défense des « valeurs traditionnelles russes », se résumant pour l’instant à la brutalité, le pillage, le viol, la barbarie ; et leurs drôles de proposition de paix ;  je ne sais plus si ces brutes russes sont :

- des Pervers-narcissiques de la pire espèce

- de pauvres Borderlines en plein délire psychotique

- de vulgaires enfants de Salauds finis à la pisse d’ivrogne

- ou juste complétement cons !

Il est vrai que la vodka en guise de liquide céphalorachidien, sur plusieurs générations, ça finit par affaiblir la race… 

Sil

#Russie #Poutine #Moskals

 

jeudi 1 décembre 2022

Ukraine : vieille stratégie pour temps présents


 Le plan est simple:
Nous on s'envole,
Eux ils s'écrasent

#ThinkingOutOfTheBox
#ToujoursPrendreDeLaHauteur