jeudi 9 janvier 2020

Carlos Ghosn : une montgolfière chez les Japonais


Étant attaché, pour bien des raisons, au respect du contradictoire, j’attendais la conférence de presse du Carlos en question

Non pas dans l’intention de me prononcer sur le fond du dossier, mais de déguster une tranche supplémentaire de ce gros poisson dont j’admire le génie industriel autant que je me gausse de sa mégalomanie.

Donc, après s’être fait la malle tel un ninja produisant un écran de fumée pour fuir ses sushis avec « l’injustice » japonaise, puis s’être réfugié dans un pays dans lequel la foule manifeste depuis des mois contre un système oligarchique truffé de corrompus se comportant comme des catins qui livrent l’avenir du Liban aux intérêts de quelques souteneurs géopolitiques locaux, le marchand Ghosn a étalé sa vérité crue sur les étals de la criée médiatique.

En vérité, il nous le dit, après avoir « ressuscité » Nissan, puis avoir « multiplié » comme des petits pains pendant des années les « bénéfices » de la sainte trinité Renault-Nissan-Mitsubishi, des Judas japonais jaloux de ses pouvoirs ont voulu se débarrasser de lui en le crucifiant après lui avoir fait vivre un véritable « calvaire », Golgotha duquel il ne s’est envolé que par miracle.

Le plus drôle étant que j’exagère à peine les très christiques propos de ce Deus ex Machina.

Par conséquent, nous savons enfin grâce à quel type d’aéronef, le Carlos a quitté l’archipel japonais.

Par contre je me demande pourquoi il n’a jamais participé à des combats de sumô. Vu la taille de son melon, et celui de sa très mongoloïde fierté, je suis certain qu’il aurait fait le poids, en plus de garantir son statut de demi-dieu au Japon.

KakaSIL Hatake


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