dimanche 20 mai 2007

LE FANTOMAS DE L’ÉLYSEE


J’ai promis à mes lecteurs de ne pas trop m’attaquer, sauf cas de haute trahison, aux hommes et femmes qui s’évertuent à incarner nos institutions démocratiques et encore moins au Président(e) de la République. Ça tombe bien puisque le petit billet qui suit tient plus de la douceur que de l’aigreur.

J’ai remarqué en effet que depuis le début de la campagne présidentielle et ce jusqu’à présent, j’avais la fâcheuse tendance, pour un mec se disant de gauche, à défendre quasi systématiquement mon bon Nicolas. Alors certes si je tape plus fort sur mon camp, c’est bien d’une part pour le réveiller et d’autre part parce que je suis moi aussi atteint de ce syndrome qui porte à être plus dur avec ses proches qu’avec ceux dont on s’en bat les oeufs. Du coup, j’ai commencé par prendre la tendance à défendre mon bon Nico, pour un signe plutôt positif.

Le problème c’est, comme je le disais plus haut, le coté systématique. Alors après m’être sondé les voies corticales, j’ai fini par comprendre. Il y a de la sympathie dans mon côté avocat de la défense, une sympathie qui remonte à loin, à l’enfance. Nicolas Sarkozy me fait penser à Louis de Funès. Or j’adore Louis de Funès. Sa taille, son front, ses mimiques, ses tiques, sa grandiloquence toute française, son côté faux dur, je brasse de l’air et tout le reste me fait penser au commissaire Juve traquant Fantomas. Et j’avoue même que cinq ans d’épisodes « des aventures du commissaire Juve » à l’Elysée, ce n’est pas pour me déplaire.

Mais qui donc, est Fantomas ?

Commissaire SIL

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