mercredi 9 mai 2007

LA DEMOCRATIE D’HUMEUR


Voici le concept de démocratie d’humeur maintenant ! Il n’y a pas à dire, dans ce pays, niveau pensée politique, on sait être extrêmement créatif. Après avoir fait passé notre démocratie d’éclairée par la raison à celle d’opinion, voici que l’on théorise en ce moment même la démocratie d’humeur ou bien d’impression.

En effet, mon fanfan d’amour, celui de Hollande et non du Béarn, histoire de négocier la remise des allumettes qu’il avait prêtées aux enfants terribles de la Gauche, s’en est allé leur dire que c’est dans l’urne que l’on doit exprimer sa colère et non dans la rue. Je te négocierai ça à grands coups de pied dans le cul, moi, oui! Propos repris en substance, ce matin sur France info, par l’autre là, celui qui m’a privé de ma Marie Drucker, mon soleil télévisuel de minuit, le fanfan par moi honni, le Barouin. « L’humeur s’exprime dans les urnes ». N’importe quoi !

Pendant ce temps-là, puisque nos politologues préfèrent jouer les commentatrices de mercerie en posant cette grave problématique « le plus classe pour un président, c’est le Yacht ou le voilier ? », et puisqu’ils aiment par ailleurs les leçons de morale à la con, qu’ils veuillent bien accepter en même temps que les politiciens susvisés, la mienne de petite leçon à la…

Les urnes ne sont pas un punching-ball, un défouloir pour petites frappes. Je rappelle que quand on vote, non seulement on se doit de réfléchir jusque dans l’isoloir à l’intérêt général plus qu’au nôtre mais que l’humeur n’a rien à y faire, dans l’isoloir.

Mes petits gars et mes petites garces, quand on veut se défouler, on fait du Taekwondo, on tape à grands coups de tonfa sur les crânes gauchistes comme fascistes. À la limite on m’imite. On taille sa pelouse pendant trois heures au sécateur ou bien encore on taille des croupières sur son blog, le soir venu, histoire de voter le lendemain tout détendu. Je te jure, il y a vraiment des tartes qui se perdent.

SILanthrope

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