lundi 1 juin 2020

George Floyd et l’Amérique : la descente aux enfers des géants

 All Lives Matter & Justice for All

D’un côté le Géant américain. De l’autre un George Floyd, ayant hérité du surnom de « gentil géant » au lycée. Le Géant américain étant aussi fort pour frapper que pour offrir, il avait offert au « gentil géant » une bourse d’études universitaire, celui-ci étant alors doué pour le basket-ball.

Mais voilà, le « gentil géant » abandonne ses efforts pour se laisser entrainer dans l’univers à priori plus facile de la drogue, de la délinquance et de la  sous-culture râpeuse, prenant alors le nom de « Big Floyd ».

Après un braquage à main armée, le « Big Floyd » se fait rattraper par le bras armé du Géant américain.

A sa sortie de prison en 2014, « Big Floyd » souhaite redevenir le « gentil géant » qu’il était, en mettant ses pas dans ceux plus grands de la rédemption.

Camionneur puis vigile dans un bar, il vit sa vie jusqu'à ce que le petit-géant Covid-19 ne le prive de son travail. Chienne de vie !

Privé d’emploi et rechutant dans les drogues médicamenteuse, ce 25 mai 2020, le « gentil géant » s’offre des cigarettes avec un faux billet, et résiste à son interpellation, puisqu’il refuse de monter dans la voiture de police qui devait le conduire au commissariat.

C'est suite à cela qu'il croisera la route de Derek Chauvin, qu'il connait déjà, un autre petit-géant porté sur une autre facilité, celle de l'usage disproportionné de la force. Au lieu de voir qu'il avait affaire à un  gars non armé, rendu ivre par la drogue, il décide de se faire un « gentil géant » noir, en lui écrasant le cou avec le genou pendant d’aussi interminables que fatales minutes.

Certainement un comportement de cowboy frustré qui va lui couter cher, Etat de droit oblige, mais qui coutera encore plus cher au Géant américain, dirigé par un président tout sauf à la hauteur de la situation, et désormais consumé par le pillage et à la haine tous azimuts.

Portugee SILlipps

PS : La violence de la société américaine, et celle bien plus grande encore, propre à la minorité noire-américaine, expliquent pour beaucoup le type d’usage de la force par la police américaine (Cf ce papier du Nouvelobs) ; j’en ai d’ailleurs fait l’expérience moi-même, dans le New Jersey, la première fois où j’ai posé les pieds sur le sol américain, une fliquette noire m’ayant alors appris, arme en main, que l’on obtempère immédiatement aux injonctions de la police, même lorsque l’on pense être dans son bon droit, contrairement à nos très détendus us et coutumes en France ; mais enfin tout de même… que tout cela est triste…



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