« Laisse pas trainer ton fils, si tu veux pas qu’il glisse, ramène le
vice » NTM
Sans nier les dérives racistes
individuelles sanctionnables, les policiers n’ayant
pas de raison d’échapper dans leur totalité aux travers et aux tensions qui fracturent nos
sociétés, ni un éventuel prisme déformant que j’aborderai plus bas, démythifions le "racisme institutionnel de la police" et
« les contrôles au faciès » qui auraient lieu en France, grâce à la simple réalité.
S’il y a plus de Noirs et de Maghrébins
contrôlés par la police, c’est tout simplement parce qu’il y a une plus grande
proportion d’individus Noirs et Maghrébins impliqués dans les faits de délinquance
et de violence (60% de la population carcérale). Une surreprésentation qu’il revient
malheureusement à la police et à la justice de traiter.
Voilà ! A moins d’accuser la
réalité de racisme, la vérité, aussi désagréable soit elle pour les premiers
concernés, est celle-là ! Une vérité, cela dit en passant, qu’il leur
revient d’aborder plutôt que de la rejeter sur les « Blancs », la « Police »
ou la société.
Nier cette réalité, c’est au mieux de la
lâcheté aussi angéliste qu’irresponsable, ne rendant service ni à ces
populations ni à la société dans son ensemble, ou au pire de la démagogie
gauchiste aux visées insurrectionnelles tout à fait détestable et que tout réel
républicain se doit de combattre.
Maintenant, il y a une autre réalité
découlant de la première dont il faut également tenir compte. Celle du prisme déformant. Lorsque tu passes tes journées à courir derrière des délinquants noirs ou maghrébins
pour les raison susvisées, il peut arriver que tu en viennes à oublier le fait
que « si beaucoup trop de délinquants
sont Noirs et Maghrébins, l’écrasante majorité des Noirs et des Maghrébins est
constituée d’honnêtes citoyens méritant le même respect que les autres ».
Il se peut même que ce prisme déformant soit accentué par l’angélisme ou le
manque de moyens de la Justice qui remet dans la rue le malfrat que tu as eu du
mal à serrer.
Histoire d’illustrer cela par un exemple
inattendu, il se trouve que ce genre de prisme déformant se retrouve également, dans
une autre police, la police du travail. En effet, une minorité d’Inspecteurs du
travail, notamment les plus gauchistes d’entre eux, ces mêmes gauchistes qui
accusent la police de racisme institutionnel, à force de courir après la
délinquance sociale d’un certain nombre d’employeurs ou de cols-blancs, en vient à oublier que l’écrasante
majorité des employeurs ne verse pas dans la délinquance sociale. Une minorité
qui non seulement en vient à l’oublier, mais qui se permet de verser, à la
télé, dans des articles de journaux, ou tracts syndicaux, dans la haine
sociale, dans la phobie du patronat, et ce en toute impunité. Il y en a même
qui font de cette haine sociale des carrières politiques de grands donneurs de
leçon. Etonnant, non ?!
ClemenSIL
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