mardi 2 juin 2020

Racisme dans la police : le mythe du contrôle au faciès

« Laisse pas trainer ton fils, si tu veux pas qu’il glisse, ramène le vice » NTM

Sans nier les dérives racistes individuelles sanctionnables, les policiers n’ayant pas de raison d’échapper dans leur totalité aux travers et aux tensions qui fracturent nos sociétés, ni un éventuel prisme déformant que j’aborderai plus bas, démythifions le "racisme institutionnel de la police" et « les contrôles au faciès » qui auraient lieu en France, grâce à la simple réalité.

S’il y a plus de Noirs et de Maghrébins contrôlés par la police, c’est tout simplement parce qu’il y a une plus grande proportion d’individus Noirs et Maghrébins impliqués dans les faits de délinquance et de violence (60% de la population carcérale). Une surreprésentation qu’il revient malheureusement à la police et à la justice de traiter.

Voilà ! A moins d’accuser la réalité de racisme, la vérité, aussi désagréable soit elle pour les premiers concernés, est celle-là ! Une vérité, cela dit en passant, qu’il leur revient d’aborder plutôt que de la rejeter sur les « Blancs », la « Police » ou  la société.

Nier cette réalité, c’est au mieux de la lâcheté aussi angéliste qu’irresponsable, ne rendant service ni à ces populations ni à la société dans son ensemble, ou au pire de la démagogie gauchiste aux visées insurrectionnelles tout à fait détestable et que tout réel républicain se doit de combattre.

Maintenant, il y a une autre réalité découlant de la première dont il faut également tenir compte. Celle du prisme déformant. Lorsque tu passes tes journées à courir derrière des délinquants noirs ou maghrébins pour les raison susvisées, il peut arriver que tu en viennes à oublier le fait que « si beaucoup trop de délinquants sont Noirs et Maghrébins, l’écrasante majorité des Noirs et des Maghrébins est constituée d’honnêtes citoyens méritant le même respect que les autres ». Il se peut même que ce prisme déformant soit accentué par l’angélisme ou le manque de moyens de la Justice qui remet dans la rue le malfrat que tu as eu du mal à serrer.

Histoire d’illustrer cela par un exemple inattendu, il se trouve que ce genre de  prisme déformant se retrouve également, dans une autre police, la police du travail. En effet, une minorité d’Inspecteurs du travail, notamment les plus gauchistes d’entre eux, ces mêmes gauchistes qui accusent la police de racisme institutionnel, à force de courir après la délinquance sociale d’un certain nombre d’employeurs ou de cols-blancs, en vient à oublier que l’écrasante majorité des employeurs ne verse pas dans la délinquance sociale. Une minorité qui non seulement en vient à l’oublier, mais qui se permet de verser, à la télé, dans des articles de journaux, ou tracts syndicaux, dans la haine sociale, dans la phobie du patronat, et ce en toute impunité. Il y en a même qui font de cette haine sociale des carrières politiques de grands donneurs de leçon. Etonnant, non ?!

ClemenSIL


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