vendredi 28 février 2020

Ulis au Paticano de Madrid : l'Eglise qui célèbre le rire et la libre pensée...

  
Un Pingouin sur le Saint-Siège du Vaticanard :) 

"Là où est le doute réside la Liberté" : certains athées ayant parfois un sens du sacré et de la spiritualité bien supérieur à bon nombre de croyants, nous voici au Vaticanard (Paticano : jeu de mot mélangeant "Vatican" et "pato" signifiant canard en espagnol), saint siège de l'Eglise Patolique, qui célèbre le rire et la libre pensée dans le quartier populaire de Lavapiès (Travesía Primavera) ... 

#UbiDubiumIbiLibertas

Ci-dessous ;) pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas l'aljamiado mozarabe voici la traduction de cet aphorisme du poète syrien Abdul Al Ma'arri (973-1058) : "Deux sortes de gens sur la Terre, ceux qui ont la raison sans religion, et ceux qui ont la religion et manquent de raison.

j'aime beaucoup cet autre de Al Ma'arri : "Si on me demande quelle est ma doctrine, elle est claire ; ne suis-je pas, comme les autres, un imbécile ?" :)



Ulis Carpe Diem :) 





jeudi 27 février 2020

Mon Madrid des Arts et Lettres


Ulis en quête de l'âme de Madrid, sur les traces de Hemingway,  de Federico Garcia Lorca, de Mariano Fortuny, des héros anonymes de la culture madrilène et de l'univers parallèle de Kcymaerxthaere...

1) Tras Julia : statue célébrant la légende d'une jeune femme qui au milieu du XIXe siècle se rendait à l'université déguisée en garçon pour pouvoir s'instruire, symbole émancipateur du #GirlPower madrilène..



 "San Andrés" de Mariano Fortuny

2) Tournée des musées à Madrid : hormis le "Guernica" de Picasso au musée de la Reina Sofia qui est une claque visuelle particulièrement sidérante, je n'ai trouvé mon bonheur pictural, ni dans les magnifications aristocratiques de Vélasquez, ni dans la morbidité de Goya, mais auprès du "San Andrés" de Mariano Fortuny découvert au hasard des déambulations.

Incroyable ! Je suis resté scotché. Aucune photo (interdites de toute façon - j'ai pris celle-ci sur le Net) ne saurait rendre l'aspect charnel de l'oeuvre. Les cheveux, les rides du front, les plis de la peau ont l'air plus vrais que nature. On pourrait sentir le personnage soupirer. On a envie de le toucher. Pour une représentation de martyr, c'est particulièrement vivant. On n'est pas loin du miracle...


3) Cerveceria Alemana : La photo d'Ernest Hemingway dans son repère madrilène préféré, lorsqu'il était correspondant de guerre pendant la guerre civile espagnole, la Brasserie Allemande sur la Plaza Santa Ana.



Buenos Dias Federico  

4) Statue de Federico Garcia Lorca Plaza Santa Ana : "Je vous salue, ô roses, étoiles solennelles. Roses, incarnats joyaux vivants de l'infini, bouches, seins, vagues âmes parfumées, larmes, baisers! Grains et pollen de lune, ô doux lotus sur les étangs de l'âme, je vous salue, étoiles solennelles". La prière des roses - Federico Garcia Lorca



Porte d'entrée vers l'Ombrosphère

5) Bon bah ! Il est l'heure pour Ulis de quitter Madrid et de filer vers d'autres aventures...

Porte d'entrée vers l'Ombrosphère : sur l'ancienne place de la Lune, ce qui ressemble à une plaque d'égout, produite par l'artiste et "géographe inter-dimensionnel" Eames Demetrios, serait l'une des portes d'entrées vers l'univers parallèle du Kcymaerxthaere...

mercredi 26 février 2020

Ulis dans les tablao de Madrid : un pingouin dans les temples du Flamenco madrilène


Ulis à Las Tablas et à La Candela

1) Diner spectacle à Las Tablassoirée magique dans le temple du flamenco madrilène...  #Tablao #MadridMadrid

2) La Candela : dans cette institution mythique du flamenco madrilène qu'est La Candela, nous voici, à minuit, religieusement serrés les uns contre les autres, un verre de sangria à la main, nous laissant traverser par la fureur de vivre gitane qui résonne depuis les fêlures torturées de leur âme... on en sort quasiment en transe...
 

Diner spectacle à Las Tablas


Ulis à La Candela




mardi 25 février 2020

Tuer la nuit à Madrid


 :) Votre mission, si vous l'acceptez, 
consiste à tuer la Nuit à Madrid...

"Vouloir aller se coucher la nuit venue à Madrid fait de vous un être étrange ; personne ne va se coucher à Madrid avant d'avoir tué la nuit" Ernest Hemingway.

Les Madrilènes, surnommés "los gatos" ("les chats" en espagnol) parce qu'ils passent leur vie dehors, surtout la nuit, sont inépuisables. De bars en bars, dans les petites salles de concert alternatifs ou dans les "tablao" (cabarets) à flamenco, sans oublier les bars à tapas, c'est la fête permanente. Et quand vient la faim après la soif, vous n'imaginez pas le plaisir que c'est de savoir que vous pourrez savourer à minuit de succulentes tapas dans ce temple de la papille gustative qu'est le Marché San Miguel.



Los Gatos Bar


Plaza Mayor by Night

  
Le Marché de San Miguel : 
de jour comme de nuit, 
le temple des tapas vous accueille... 
#TapasTapasYMasTapas


:) Comme une envie, à minuit, Plaza Mayor
de bocadillons de calamares dans du pain
#KebabMadrilène #Yummy


La Mahou : bière mythique de Madrid

lundi 24 février 2020

Madrid ville d'ordre et de movida

 Ulis au point zéro des routes espagnoles sur la Plaza del Sol
 
J'adore Madrid ! J'aime sa lumière et sa paix diurne. J'aime ses éclats et sa fièvre nocturne. J'adore la gentillesse des Madrilènes. Tout me plait à Madrid. Choses que j'ai de plus en plus de mal à dire de ma ville, Paris.

La ville est propre ; ses habitants sont polis. Son vieux cosmopolitisme n'est pas incompatible avec une identité aussi forte que tranquillement vécue. A Madrid on sait qu'on est à Madrid, la capitale des Espagnols, et non pas dans une quelconque auberge française (le foutoir n'est plus forcément à l'auberge espagnole) ou tout autre cité ethnobordélique européenne. Je n'ai pas croisé de bandes ethniques. Les vendeurs africains à la sauvette de la Plaza del Sol le sont vraiment, à la sauvette, puisqu'ils passent leur temps à se sauver des flics, leurs sacs-contrefaits à la main. En effet, la police sait se rendre visible partout, et à l'évidence, elle sait se faire respecter. Il y a quelque chose de rassurant là dedans. 

Cela n’empêche pas de faire la fête, loin s'en faut. Les Madrilènes, surnommés "los gatos" ("les chats" en espagnol) parce qu'ils passent leur vie dehors, surtout la nuit, sont inépuisables question festivités. On a envie de les suivre toute la nuit, d'autant plus que cela reste toujours bon enfant, aussi bien dans les petites salles de concert alternatifs que dans les "tablao" (cabarets) à flamenco, sans oublier les bars à tapas. Vous n'imaginez pas le plaisir que c'est de savoir que vous pourrez savourer à minuit de succulentes tapas dans ce temple de la papille gustative qu'est le Marché San Miguel.

J'adore Madrid ! J'adore me promener dans ses rues, où l'on peut traverser le temps et différentes échelles spatiales,  de l'intimisme des quartiers populaires au gigantisme américain de la Gran Via, du passé glorieux de la Plaza Mayor au modernisme de la Plaza de Castilla. Les magnifiques bow-window madrilènes semblant jouer les traits d'union architecturaux.

Par contre, il y a une chose pour laquelle Madrid ne supporte pas la comparaison avec Paris. Les Musées. Le Prado est grandiose mais Le Louvre est définitivement un joyau indépassable...

Sil


Madrid, ville à la fois d'ordre et de grandeur castillane 
mais aussi de mouvement cosmopolite et hétéroclite... 
#MovidaMadrilena 


"La poésie, c’est quelque chose qui marche par les rues..." 
Federico Garcia Lorca 



Madrid et ses très beaux bow-window... 

Madrid et ses plaques de rues illustrées 

vendredi 21 février 2020

Tolède : cité des trois cultures


Judaïsme-christianisme-islam  

"Entre le silence de ses murs 
et les ombres de ses souvenirs, 
demeurent vivantes les trois cultures"



Je crois que nous sommes sur la bonne voie... 
#PéninsulaCeltebraica 


Dans la magnifique ancienne 
Shabbat Shalom ! 

#AuCoeurDeNosRacinesJuivesIbériques 


Ci-dessus et ci-dessous
Dans la très jolie ancienne mosquée Bab al-Mardum de Tolède...


"Puerta del Sol" de Tolède 
depuis les jardins de la mosquée Bab-al-Mardum 


jeudi 20 février 2020

Tolède : "gloire de l'Espagne, lumière de ses cités" Cervantes


Ah Tolède ! A une trentaine de minutes par train de Madrid, depuis la gare de Atocha (attention à vous rendre dans les guichets dédiés à Tolède dans l'espace de vente), après avoir traversé un  plateau offrant les allures désertiques de l'hiver, ainsi que les fantômes de Don Quichotte et Sancho Panza, vous voici devant l'une des perles du Tage.

Sublime Tolède ! Bien à l'abri dans son écrin de murailles ! 

En déambulant dans son dédale, si vous savez l'écouter, "la cité des trois cultures" vous offrira les frissonnants murmures de sa riche histoire...

Sil 


Suivez-moi dans les rues de Tolède ;)


Par les méandres du labyrinthe tolédan... 
#JAdoreLesCitésLabyrinthe


Ses caractéristiques bow-window


El Pueblo de Toledo


Pause bocadillos à La Tarasca


Place de Zocodover, de l'arabe Sūq ad-Dawābb, 
est l'ancienne place du marché à bestiaux de Tolède... 
ici le temps d'une pause lumineuse...


- Hasta pronto Miguel !

Miguel de Cervantès habillé de Lumière 
au pied de la Porte monumentale de "l'Arco de la Sangre", 
ancienne "Bâb al-Yayl", la "porte des chevaux" de Tolède...

mardi 18 février 2020

lundi 17 février 2020