" Braquemard m’a tuer ! "
Sacré cas que le très grivois « masturbgate »
de Monsieur Benjamin Griveaux et sacré pays d’onanistes impudiques que le nôtre…
D’un côté la grandeur du droit, celui du
respect de la vie privé et de la liberté sexuelle, où il n’y a rien à redire.
Il est vrai que tout le monde dispose
très banalement d’un zizi ou d’une zézette, ressemblant très banalement à tout
autre zizi et à toute autre zézette. Certes, de par nos normes culturelles
dominantes, il convient de ne pas les exposer à la vue de tous, mais
globalement, tout le monde sait à quoi ça ressemble. Et celui de Griveaux, pour
avoir vu les vidéos, n’a rien d’exceptionnel. De même, tout le monde se
branle ; et tant qu’on ne le fait pas en public, ce n’est pas sale. Quant
au fait de se filmer, c’est à la mode, et que ce soit notre truc ou
pas, ce n’est pas plus sale que de se faire malice en secret ; par
conséquent cela s’assume parfaitement.
Avant,
lorsque tu voulais faxer
tes mensurations à l’objet de ton désir
D’ailleurs, en dehors de ceux qui se
tripotent la nouille sur nos plateaux télés au sujet de cette affaire, nous
savons tous que le problème ne réside en rien dans le susvisé.
Les problèmes, d’importance notable,
sont dans ce qui vient, dans ces
« en même temps » qui font que je ne défendrai pas ce con de Griveaux :
- Le graveleux réside dans le fait d’utiliser
le pouvoir pour baiser, de croire que le contribuable paye des impôts pour que
certains de nos représentants se servent de l’aura des mandats qu’on leur remet
pour s’amuser plus facilement ; pour que des glandus puissent s’empiffrer
et tringler de la courtisane à l’envie ; de confondre le fait de devoir agir pour
l’intérêt général et celui d’agir pour son intérêt génital ; bref de se
servir de sa fonction au lieu de servir sa fonction. Je sais bien que le sexe
et la politique sont intimement liés (c’est le cas de le dire) mais justement
il est temps que papa-citoyen claque ce rappel à ses garnements-politiques. Vous
êtes là pour faire le job, pas le zob !
- L’écœurant se trouve dans le fait
d’impliquer sa famille dans sa campagne bien plus erectorale qu’électorale ;
de s’afficher en bon mari et en bon père de famille ; et en « même
temps », de se montrer capable de courir la gourgandine attirée par le
pouvoir, en lui adressant des sextapes, sans se demander si ça ne risque pas de
sortir un jour ou l’autre, et donc d’humilier sa femme, mais aussi d’attirer
des quolibets sur ses jeunes enfants dans leur cour d’école.
- L’obscène est dans le fait de se
poser en donneur de leçons publiques, de sermonner avec mépris le « fumeur de clopes qui roule en diesel »
et de se comporter comme un adolescent attardé qui s’adonne au sexe digital
avec le tout-venant, sans enfiler de capote numérique, et qui s’étonne de
choper la chtouille médiatrique.
- L’effarant provient de l’incroyable
absence de discernement et de capacité à protéger son mandat public. Putain !
Ce Monsieur Griveaux représente ceux qui ont voté pour lui mais aussi, du fait
des règles démocratiques, tous les autres. Or sa honte est par conséquent aussi
la nôtre. De quoi expliquer pourquoi le Français de base a commencé par rigoler
un peu avant de finir en colère, le tout en ne relayant pas les vidéos en
question. Au passage pourquoi resterait-il député ? Cette tête de gland
estime vraiment qu’il est à même de représenter dignement ses électeurs de
circonscription et de siéger à la Représentation nationale. Je me demande ce
qu’ils en pensent.
- Le fond du problème, Messieurs-Dames
du landerneau politico-médiatique, réside dans le fait que l’on veut savoir à
qui on remet les clefs de la boutique démocratique ; à qui on octroie le
pouvoir d’administrer notre quotidien, de régler une partie de nos problèmes
collectifs ; et que finalement ce délit numérique d’exposition sauvage,
perpétré par plus foutriquet encore, aura permis d’établir que celui qui se
voyait dès le départ en haut de l’affiche n’en était absolument pas digne.
C’est gênant ! Du coup à quand le droit de savoir si on s’apprête à voter
pour un crétin de queutard ? Je plaisante…
D’ailleurs, pour poursuivre dans le gênant,
plus largement, en dehors du seul cas de notre piteux Zgegman, les problèmes
sont également les suivants :
- Le problème réside dans le fait que
la caste politique et médiatique trouve normal de foutre à poil, loi après loi,
que ce soit administrativement et fiscalement, tout bon citoyen, et « en
même temps », de s’étonner que tout
bon citoyen puisse exiger la réciprocité de ceux qui lui font les poches quand
il lui en reste.
- Le détestable se trouve dans le
double standard. Des gamines (ou des gamins) amoureuses peuvent se trouver
piégées de la sorte sur le Net par de sombres merdes, sans que cela n’émeuve outre
mesure nos autorités, qui attendront bien plus de 48 heures pour faire disparaître les images de leur intimité livrées à la meute et placer en garde à
vue les responsables de ces « revenge
porn » ; certaines d’entre elles ayant le temps de penser puis de
passer au suicide. Par contre dès que l’un de nos dirigeants se retrouve le
zizi sur la toile, non seulement toute diligence judiciaire est faite, mais c’est
toute la démocratie et l’Etat de droit qui seraient menacés, la plupart d’entre
eux, cape déchirée, et larmes élitistes au coin de l’œil, sonnant le branle-bas
de combat médiatique. Toutes choses qui peuvent, très dangereusement, donner à
penser que bon nombre d’entre eux ont des turpitudes à cacher, et qu’ils se protégeraient mutuellement.
- Le ridicule ayant pour sonorité, les
jappements hypocrites de ces médiarques qui, tout à leur autophilie, se posent
en gardiens de tous les débordements, en donnant surtout le sentiment de
regretter le temps où ils détenaient le monopole du ragot politique,
éventuellement négociable contre petites ou grandes faveurs. « Où va le pays ma bonne dame si n’importe qui
peut verser dans le tabloïd, c’est la fin de l’Etat de droit et le début de la
guerre civile ». Mortus ridendo ! Comme si les frasques sexuelles révélées par la presse à
scandale chez nos cousins anglo-saxons ou germaniques, aux mœurs politiques
bien moins corrompus que les nôtres, avaient mis ces sociétés à feu et à sang,
au lieu de les faire grandir.
- Le pitoyable se trouvant dans le
fumeux « complot russe » qui nous fait passer pour les bolosses de la
cour de récréation planétaire. En plus de bien faire rire les potentats popovs
qui se gardent bien de confirmer ou de démentir, préférant à juste titre laisser
œuvrer la légende, c’est une insulte au rang de notre pays. S’il s’agissait
bien d’un sale coup russe, il nous revenait de répliquer, bite pour bite, en
coulant discrètement le bizness (une idée en autres), de l’un des oligarques
russes lié au pouvoir qui se dore la pilule sur notre Côte d’Azur, histoire
d’envoyer un message fort, au lieu de couiner devant les caméras comme une
vulgaire Drama Queen.
Bref, le problème, en somme, c’est que
vous me faites tous honte ! Tas de jean-foutres !
#KévinTuMeDégoûtes
Pour le reste que Justice passe sur
l’autre raclure hypocrite de ‘Piètre’ Pavlenski, et éventuellement sur l’autre Juan
‘Branquignole’, aimant à dénoncer à tout va à grands cris, comme très souvent
chez ces nihilistes et autres gauchistes givrés, dans l’espoir de cacher ou
soigner leurs propres turpitudes. Après tout, la plupart du temps ces bouffons
rouges-bruns sont ce qu’ils dénoncent.
Sans oublier de souhaiter une joyeuse
Saint Valentin à notre champion franchouillard du jour qui a tenu à faire dans l’Audiard
en cochant toutes les cases du connaud de gabarit exceptionnel qui "ose tout" : «
Si la connerie se mesurait, il servirait
de mètre-étalon ».
SILcéron
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