dimanche 30 juin 2013

Comme une envie de sentimentalisme héroïque


Through the wind and the chill and the rain
And the storm and the flood ;-)
You can feel my approach
Like a fire in your blood :-)

Bonnie SILer

vendredi 28 juin 2013

Une semaine héroïque vue d’ici


Dimanche 23 juin : Du surhommou. En bouquinant, je me disais l’autre jour que nous autres Français semblions échapper à cette règle nietzschéenne voulant que l’homme soit attiré par le surhomme. Il n’y a qu’à voir le président que nous nous sommes donné, les messages qu’il nous adresse et les résultats qu’il obtient pendant que nous mugissons à peine. « La France doit tenir la dépense publique en 2013 » affirme François Hollande. A se demander qui gouverne, lui ou la France… Et puis en y réfléchissant mieux, je suis arrivé à la conclusion qu’il y avait bien quelque chose de surhumain à continuer de donner leur chance à des boulets de socialistes infoutus de que ce soit d’autre à part couler le pays. Il n’y a pas à dire, j’adore mon peuple et sa candeur, oups, grandeur d’âme…

Lundi 24 juin : «Je ne suis pas un Ayrault» ou presque. Tout bien considéré, grâce à ses super-pouvoirs statistico-bureaucratiques, notre super-Ayrault risque fort de parvenir à plier la courbe du chômage. Pour le chômage réel, par contre, c’est une autre affaire. Enfin, c’est déjà ça…

Mercredi 26 juin : Nelson Mandela résiste encore et toujours à tous ceux qui voudraient le libérer de ce monde, histoire de mieux pouvoir se jeter sur son héritage. Celui qui est parvenu jusqu’à présent à libérer plus ou moins les blancs et les noirs d’Afrique du Sud de la haine raciale, a fait savoir, en utilisant son électrocardiogramme pour adresser un message en morse, qu’il sciera lui-même, quand il le voudra, le dernier barreau qui l’empêche de rejoindre toutes ces étoiles qu’il contemplait depuis sa geôle de Robben-Island.

Jeudi 27 juin : Les super-vilains étaient de sortie. Ils jouaient à action ou vérité dans Paris. Cahuzac aka Mytho-man a juré de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, qui l’intéresse, devant des députés ; et DSK alias super-Keutard, gonflé à bloc, s’en est allé se palucher la nouille devant des sénateurs pour son seul plaisir, les agents de service s’étant plaint de la grosse tache qu’elles ont du essuyé sur le fauteuil occupé par l’ancien roi de la bourse. Pendant ce temps-là, Bernard Tapie se faisait envoyer au tapis de l’Hôtel-Dieu après s’être fait battre comme plâtre par je ne sais quel Docteur Justice spécialisé dans la question qui tue.  

Vendredi 28 juin : Tour de Force. Les héros de la Grande Boucle font savoir leur ras-le-bol face aux soupçons de dopage que d’aucuns chercheraient encore et toujours à faire peser sur eux. Ils ont bien raison. Aussi, ne les chargeons pas trop. Ils le sont déjà assez comme ça…

jeudi 27 juin 2013

Superman vieillit mal


Étant d’humeur héroïque, je suis allé voir Superman au cinéma. Après la séance, j’ai remercié mon humeur, d’une part pour être parvenu à faire taire sans paire de gifles les incontinents verbaux de cité qui commentaient le film derrière moi, d’autre part d’avoir supporté le film.

Oh, ce n’est pas tant que les images ne soient pas jolies et l’acteur tout aussi beau. C’est juste que le mythe de superman a très mal vieilli et que le choix de l’actrice pour incarner Loïs Lane est catastrophique. Pourquoi diable, n’ont-ils pas choisi Megan Fox au lieu de l’autre insipide juste bonne à présenter le JT d’iTélé ? S’agissant du mythe, quelques remarques s’imposent :

Si le slip rouge n’est plus, dieux merci, signalons que la cape de même couleur demeure de trop. Le Vilain s’en sert d’ailleurs pour saisir Superman et le balancer à travers tout un pâté d’immeubles du sud de Manhattan. Au passage, si les réalisateurs hollywoodiens pouvaient cesser de détruire New York au moindre petit film à gros budget, ce serait bien aimable. C’est que cela devient très pénible à voir.

Autre chose. Le nom de Superman m’apparaît de plus en plus inapproprié. D’abord, qualifier de « super » l’homme le plus puissant de la planète tient de l’euphémisme déplacé. Ben oui ! S’il n’est que Super, cela suppose qu’un Megaman (autre qu’androïde)  ou Gigaman est susceptible d’exister. Or ça se saurait. Donc Topman, à la limite, mais pas moins. Mais ce n’est pas tout, car en fait il y a méprise. Clark Kent est un extraterrestre. Par conséquent, il n’est pas un « man ».  Aussi, exit Topman ! ETop à la rigueur ou bien Superkryptos (pour les amateurs de super) mais surement pas Superman.

Mais surtout, je commence à en avoir ras-le-bol de tout ce paternalisme extraterrestre. Déjà que le survol de notre espace aérien par leur ovnis, sans dépôt de plan de vol auprès de nos  autorités compétentes, tient du mépris caractérisé, en plus de la violation de notre souveraineté. Imaginez alors l’effet que peut me faire l’initiative de nous envoyer l’un des leurs, soi-disant pour nous sauver :

D’une, de la part d’une civilisation qui n’a pas pu se sauver elle-même, j’ai envie de rire. De deux, qui leur a dit que nous aurions besoin d’un sauveur global venu d’ailleurs ; que nous serions tous plus incapables les uns que les autres de prendre notre vie en main. Et de trois, est-ce que nous nous permettons de leur envoyer Joey Star dans une capsule spatiale au motif qu’ils ne savent pas rapper, ou bien le meilleur de notre production musicale et cinématographique pour les sauver de l’ennui ? Non, nous laissons les extraterrestres tranquilles parce que nous ne pétons pas plus haut que notre trou noir galactique…

Enfin, histoire de revenir sur terre, quand est-ce que les producteurs de films de super-héros daigneront faire appel à de véritables héros (terriens) en guise de consultants. Et voici que je me déplace à la vitesse de la lumière sans faire attention aux effets d’aspiration ; et voilà que je rattrape in extremis Loïs Lane en pleine chute, le tout à mach 10, sans que le moindre membre ne se brise. N’importe quoi !

Tiens, cela me rappelle encore l’une de mes premières bavures. Un traumatisme ineffaçable. C’était dans les années 30. J’apprenais mon métier de jeune super-héros en lisant des Comics lorsque vint ce jour où un abruti alcoolisé traîna sur les voies de chemin de fer alors qu’un train lui fonçait dessus. Voyant ça, ni une, ni deux, je file à mach 5 ou 6, je ne sais plus trop, afin d’attraper cet ahuri. Alors que j’arrive à sa hauteur, je tends le bras et là, la vitesse conjuguée à ma puissance musculaire cisaille en deux notre gaillard, en même temps que le haut du corps en percutant mon épaule explose littéralement. Une abominable boucherie. Sniff !

Alors je sais bien qu’il n’y a presque plus de super-héros en vie pouvant louer leur expertise, suite à deux funestes épisodes contre les forces du mal, mais enfin tout de même.

Eh oui ! La moitié d’entre nous a péri en combattant les super-vilains nazis ; des sortes de SS génétiquement modifiés, qui s’apprêtaient à envahir le monde depuis leur repère du château de Wolfenstein, épisode top Secret à l’origine du célèbre jeu vidéo éponyme. L’autre moitié s’étant sacrifiée en faisant imploser les sous-marins nucléaires soviétiques qu’un général russe devenu fou voulait envoyer à l’assaut du monde libre et dont les carcasses radioactives jonchent encore les côtes de la presqu’île de Kola, du côté de la mer de Barents. Je suis l’un des rares survivants.

Alors messieurs les cinéastes, la prochaine fois que vous nous pondez une histoire de «super»-héros, adressez-moi le script si vous ne voulez pas passer encore une fois pour des super-Charlots

SIL : Super I-heros League.

mardi 25 juin 2013

Lounès Matoub


Le 25 juin 1998 tombait sous le feu de 78 balles, le chanteur kabyle Lounès Matoub. Lounès l'insoumis dénonçait la corruption politique du pouvoir algérien et la corruption cérébrale des militants de l'islam. 78 balles.

Le pouvoir algérien établira de source sure, pour une fois, que Lounès aura été victime non pas de sa corruption mais plutôt de celle du GIA, les fameux soldats d'Allah. La preuve. Les 78 impacts de balles relevés sur sa voiture. Presque autant que le nombre de petites vierges promises aux combattants d'Allah. 72 vierges. 

Lounès l'insoumis n'en avait cure. Il n'avait que faire d'un Enfer pédophile « à l'ombre des épées ». Lounès avait son Paradis. Un paradis empli de mots d'amour, de vie et de liberté. 

Aussi, parce que la pourriture des médiocres et la médiocrité des pourritures, qui toutes deux s'évertuent à purifier l'air algérien à coups de feu, à coup d'explosifs, à coup de délires infernaux, ne doivent pas avoir raison de la vie, de l'espoir et de la démocratie, idéaux chers à Lounès, tous portés par sa voix rauque, je me souviens tous les 25 juin de Lounès Matoub, Lounès l'insoumis, digne fils de la Liberté, digne enfant de la Kahina. 

Que cet oiseau repose en paix auprès des siens puisque comme il le disait «l'oiseau ne chante bien que dans son arbre généalogique ». T'y voilà. Chante donc. D'ici nous t'écouterons.

SILim Ait Dar-al-Sulh

lundi 24 juin 2013

Droits de garde et de visite


J’aime bien mes rendez-vous au Club des Pères Divorcés Pas Anonymes. Ceux-ci m’offrent des sorties parfois aussi mythiques que celles des soirées Meetic. En ce sens, la dernière en date nous fit passer des larmes, celles de Rémi, aux rires de Régis…

Rémi ouvrit de facto la séance de tir avec ses malheurs. Après nous avoir exposé le concept de sac poubelle, il se plaignit de friser la folie entre deux gardes : « un week-end sur deux, cela laisse surtout le temps de devenir dingue tant mes enfants me manquent ».  Le concept de sac poubelle faisant référence à sa séparation dont il nous fit part cette fois-ci : « prise dans son délire puérile, mon ex-femme m’a traité comme un sac poubelle, me remplissant de tous ses déchets mentaux d’alors et d’avant, avant de me lâcher sur le palier ».

Régis avait réagi en lui disant « le côté positif est que tu n’auras plus jamais à descendre les poubelles de ta folcoche » avant de nous exposer son mode de garde : il va chercher ses enfants à l’école au moins une fois par semaine et s’est arrangé avec son ex-femme pour en avoir la garde la moitié de chaque week-end, soit le samedi, soit le dimanche, histoire que chaque parent puisse profiter chaque semaine, et de son week-end, et de ses enfants.

Les autres pères saluèrent l’initiative mais aussi la proposition législative que Régis proposa en conclusion.

« Bon, entre nous, le truc que j’ai le plus regretté au moment de notre séparation, compte tenu la soudaineté de celle-ci, fut l’absence de préavis en matière de devoir conjugal. Vu la durée de notre mariage, et mon statut de cadre, je n’aurais rien eu contre le fait de pouvoir lui bourrer le fion pendant trois bons mois, histoire au moins d’associer suffisamment de plaisir à notre  rupture et de partir vers de nouvelles aventures les couilles un peu plus légères. Si le législateur pouvait avoir l’amabilité d’envisager une telle possibilité, une sorte de droit de visite en somme… » Rires (partagés :)

RégiSIL

dimanche 23 juin 2013

Comme une envie de sentimentalisme pleinement lunaire


Cette nuit, à Paris,
La Lune était historiquement pleine...

"Deep in the dark
You'll surrender your heart
But you know
That you can't fight the moonlight"

SILeann

vendredi 21 juin 2013

Une semaine très tête à claques


Dimanche 16 juin : Flamby Molland passait dans l’émission « Capital » à l’heure du dessert. Il s’est pris une gifle en matière d’audience. Désormais écœurés par tout ce flan socialiste, mais aussi les sempiternelles mesurettes d’opérette serinées sur le mode enfumage de jambons, les téléspectateurs l’ont zappé au fur et à mesure de son intervention. Je confirme. Mes oreilles n’ont pas tenu plus de dix minutes. J’ai par conséquent appelé ma Chérie afin que sa jolie voix apaise en fa douceur mon traumatisme auditif. Cela a duré 45 minutes. C’est dire à quel point j’avais mal. Boudiou ce qu’elle me fait du bien. En parlant de tout ça, Monsieur le président, je sais bien que vous jugez préférable de passer votre dimanche soir à la télé plutôt qu’aux côtés de Valérie, mais enfin, tout de même, les Français ne sont pas obligés de subir vos sorties forcées. Soyez mitterrandien. Faites donc ça discrètement…

Lundi : les statistiques sont formelles. Depuis que l’administration Hollande est parvenue au pouvoir, le nombre de coups de pieds au cul qui se perdent a exponentiellement augmenté. C’est du jamais vu, le tout en correction des variations saisonnières. Au passage, cela me fait penser que voilà plusieurs semaines que je ne vois plus trop Montebourg, Hamon ou Duflot sur nos écrans de télévision. Pour peu, ces têtes à claques commenceraient à me manquer. Heureusement qu’il y a Harlem Désir pour pointer sa trogne sur mon écran dédié au lancer de tomates avariées…

Mardi : des pédopsychiatres veulent interdire la « tape éducative ». Du coup, le bien nommé, je me pose une question pratique. L’enfant qui pousse souvent l’adulte à bout, chez qui toute méthode non violente ne fonctionne pas,  on en fait quoi ? On l’envoie chez le pédopsy qui a interdit la fessée pour lui refiler 60 euros par session de bavardage, c’est ça ?

Mercredi : pendant ce temps-là, le ciel continue de nous tomber sur la tête, un peu partout en France, y compris à Lourdes où l’inondation de la grotte miraculeuse démontre que face à la poisse que nous porte François Hollande depuis le début de son mandat, même là-bas, il n’y a aucun miracle à attendre. Ce qui n’empêche pas les pèlerins d’attendre la réouverture de la grotte non-miraculée, et notre président d’en rajouter en versant dans l’humour, avec ses petites blagues qui pour le coup, tombent, encore une fois, complètement à l’eau…

Jeudi : Il pleut des calottes politiques dans le Lot. Après la violente éjection du candidat socialiste au premier tour de la législative partielle et face à la forte percée nationaliste qui s’annonce à Villeneuve-sur-Lot, j’entends déjà d’ici les futures déclarations aussi puériles qu’irresponsables que ne manqueront pas de nous servir nos bons lourdauds de gauche : « ah, que la faute à Manif pour tous, Sarkozy et Jean-François Copé » ou encore « ah, que porosité entre les éléments de langage et les valeurs défendues par le Front National et l’UMP ». Je suppose que ces guignols se référent à ce protectionnisme cher à Hamon, à cette Europe bouc-émissaire chère à Montebourg, à ce dégout des riches et de la Finance porté par Hollande, à ce discours sécuritaire  véhiculé par Manuel Valls, au rejet du système martelé par Mélenchon, etc.

Vendredi : histoire de conclure sur le climat ambiant, j’informe que le premier qui me parle encore une fois de « réchauffement climatique » aura droit, au choix, soit à une dégelée, soit à une pluie de gifles…

jeudi 20 juin 2013

Retraites


Très brièvement, et sans fioritures, si l’on considère que l’abaissement de l’âge de la retraite de 65 à  60 ans était déjà une ineptie économique et démographique en 1982... 30 ans plus tard, dans un contexte économique et démographique encore plus pesants,  la moindre des intelligences voudrait, au lieu de finasser, que l’on revienne au moins sur la bêtise initiale… non ? Oui, je sais, je suis un doux rêveur…

SILalutte finale

Lire également : retraites, solidarités actives et solidarités passives (solidarité bien ordonnée commence par soi-même). 

mardi 18 juin 2013

Vers la prohibition de la « tape éducative » ?



Faisons bien, faisons court. Ayons la main légère...

Tout à fait d’accord pour admettre que toute violence est une forme d’échec, qu’une fessée doit venir en dernier recours, mais aussi pour reconnaître en premier lieu que je ne vois pas pourquoi je dois juger « normal » d’appliquer à mon enfant une violence physique que je me refuse d’appliquer à un adulte lambda.

Cependant, étant donné que je refuse tout autant l'idée d’abandonner mon enfant à ses velléités de toute puissance, si d’aventure mon cadre éducatif et les explications qui vont avec devaient échouer, je préfère encore lui assener moi-même une tape sur les fesses, voire une gifle (à la force atténuée par l’amour paternel), plutôt que d’attendre qu’il tombe sur un gamin plus ‘frappé’ que lui, ou  moins, c’est selon, si vous voyez ce que je veux dire, gamin qui lui démontera la tronche parce qu’il ne supportera pas la partie la plus détestable du caractère de mon enfant.

Oui je préfère jouer du cadre éducatif dans toute sa palette plutôt que d’attendre que mon gamin s’explose la tête contre les murs de la réalité. 

Rappelons, au passage, que Françoise Dolto avançait elle-même le fait que le laisser-faire en toutes occasions peut devenir également une forme de maltraitance parce que suscitant de la mise en danger…

SILgmund

vendredi 14 juin 2013

Une semaine stratégique vue d’ici


Dimanche 9 juin : Othello ou le stratège manipulé. J’ai passé une partie du week-end à relire la tragédie shakespearienne « Othello ou le Maure de Venise » mais également des articles sur la fin de carrière du général américain, et ancien directeur de la CIA, David Petraeus. Fascinant de voir comment  de très grands stratèges peuvent tout perdre à cause de vulgaires passions humaines, à commencer par cette jalousie qui a fait d’eux les parfaits pantins de manipulateurs aigris. Moralité, la jalousie n’est pas qu’un vilain défaut. Il s’agit d’une maladie ou plutôt d’une folie contagieuse…

Lundi : manipulation de masses sans vergogne. Au delà de la tristesse de voir un minot de 18 ans perdre la vie aussi stupidement, le décès de Clément Méric impose les constats suivants : Primo, ils feraient bien d’ouvrir une section close-combat à Sciences-Po Paris, histoire que le « combat antifasciste » ne soit pas « que de la gueule » ou plutôt ‘que dans leur gueule’ ; ils pourraient même baptiser le dojo du nom de « Pierre Bourdieu » en référence au film « la sociologie est un sport de combat ».  Secundo, il serait bon que les frères jumeaux ennemis de l’extrême-groite et de l’extrême-drauche fassent un effort autre que sémantique pour se différencier ; à commencer par les fringues qu’ils achètent apparemment dans les mêmes surplus ; si je dis ça, ce n’est pas tant par envie de ne pas les voir s’autodétruire mutuellement, que par sentimentalisme ainsi qu’un certain dégout pour les troubles à l’ordre public ; aussi qu’ils daignent se trucider à un âge où ils crèveront un peu moins le cœur de leurs parents, et surtout sur le sol de l’un des confettis de notre empire maritime, loin des yeux des badauds, dans les îles Kerguelen par exemple. Tertio, si le cynisme devait tuer, la gauche et l’extrême-gauche seraient décimées ; Et vas-y que je transforme en martyr un vulgaire gauchiste qui, accompagné de sa horde ayant au passage  détaler comme des antifas en peau de lapin,  voulait casser du fasciste ; et voilà que je me saisis du cadavre du gamin pour en faire un fléau d’armes contre toute la droite ; sans oublier le coup du « pas d’amalgames entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite » servi par Manuel Valls et compagnie ; tu m’étonnes ! Quand on n’a jamais cessé de s’allier avec les partis de la tyrannie rouge, plus mortifères encore que les tyrannies brunes, il vaut mieux chercher à enfumer l’opinion pour ne pas passer pour des crevures ; la question qui s’impose étant : est-ce que ça marche encore ?

Mardi : Erdogan à la (allah) manœuvre. Une nouvelle vermine menace nos républiques islamiques-modérés. Il s’agit des supporters de club de football. Après les insupportables du PSG qui ont tenté d’établir leur république nihiliste du Trocadéro, voici que les supporters du Galatasaray (club d’Istanbul) ont rejoint les militants de la gauche kémaliste mais aussi la racaille d’extrême-gauche pour manifester contre l’islamisation-radicale du pays et surtout la récente interdiction des ventes d’alcool après 22h. Le porte-canette, pardon, parole des supporters de l’équipe stambouliote a fait savoir sur les réseaux d’asociaux que « non seulement Erdogan rase le parc Gezi, même pas pour construire un nouveau stade, mais surtout, en prohibant la vente d’alcool après 22 heures, il nous interdit de fêter dignement les victoires de notre club… » Ah quoi cela tient, les insurrections populaires, des fois. De son côté Erdogan, le Premier ministre islamo-enfumeur-de-jambons-occidentaux, a décidé de se saisir des drapeaux rouges de la foule pour les agiter face aux barbes turques afin d’accélérer son islamisation-sympathique-pour-journeuneux-bien-de-chez-nous…

Mercredi : France Gall nous la joue tatie Danielle en décidant de tirer sur toutes celles qui toucheraient au répertoire de Michel Berger. C’est qu’elle compte continuer à exploiter seule le filon la tatie Gall. C’est pour cette raison qu’elle vient de tirer sur Lââm dont elle n’a pas apprécié la reprise du célèbre « chanter pour ceux qui sont loin de chez eux » mais aussi sur Jenifer dont elle n’a apprécié aucune des reprises. Moralité, il va falloir attendre que tatie France Gall passe le micro à gauche pour pouvoir toucher à son bas de laine. Sait-on jamais. A la prochaine canicule, la « poupée de cire » finira peut-être par fondre…

Jeudi : Tonton Bertrand ne veut plus être pris pour une tata. Bertrand Delanoë, le mariole de Paris, ne goûte guère la caricature qu’en fait l’imitateur Nicolas Canteloup. Celui-ci le croque gentiment en le présentant avec des  attitudes maniérées. Delanoë qui préfère sans doute qu’on le lèche juge cela « homophobe et caricatural ». Caricatural c’est le but, il me semble. Maintenant pour le procès en homophobie, je suppose que cela doit s’agir de cette forme de provocation typiquement homosexuelle visant à emmerder les hétéros dès qu’on peut et par tous les moyens. A moins que notre grand Bébert ne soit plus du genre « Gay Pride », ne soit plus fier d’être homo. Remarquez, il peut s’agir également d’une forme de conservatisme. Maintenant que les homosexuels ont obtenu le droit au mariage, l’embourgeoisement réactionnaire n’aura plus de limite. Voilà par conséquent les premières manifestations humourophobes typiquement conservatrices…

Vendredi : Sinon, histoire de conclure sur le thème du jour, je tenais à féliciter Barack Obama. Il n’y a pas à dire, c’est vraiment toi le plus fort mon Baracké. Tu lances tes drones aux basques de qui tu veux ; tes lascars n’hésitent pas à écouter et à intimider les journalistes qui ne seraient pas assez soumis ; tu utilises l’administration fiscale contre tes adversaires politiques ; tu permets le flicage électronique généralisé sans le moindre contrôle judiciaire… et tu es toujours là à faire la leçon ainsi que le beau gosse… Non mais quand est-ce que tu démissionnes, connard ! 

mercredi 12 juin 2013

Trains en grève

 

Nouveau mouvement d’humeur des Français devant des trains à l’arrêt et nouvelle incapacité de nos cheminots à expliquer convenablement les choses. Chers camarades, c’est qu’il va falloir apprendre le b-a-ba de la pédagogie, histoire au moins de faire comprendre les véritables raisons des trains à l’arrêt.

Rappelons en effet, pour ceux qui l’ignorent, que le cheval de fer est une espèce certes puissante mais particulièrement émotive. Entrainés depuis leur plus tendre enfance à tirer des wagons, dans les mines, dans les stations balnéaires ou sur les quais d’embarquement, les plus beaux spécimens peuvent espérer tirer de longues rangées de wagons sur des lignes à grande vitesse. Les plus  robustes se chargeront du trait de marchandises.

Quoi qu’il en soit des constantes sont observables. Le cheval de fer est une espèce particulièrement grégaire dont on peut observer l’attroupement dans toutes les grandes gares. On peut même dire que plus la gare sera grande et plus les chevaux de fer s’y attrouperont.

L’observateur attentif remarquera également que le cheval de fer vit en parfaite harmonie avec l’être humain, ne s’emballe jamais quand ces primates s’approchent de lui tout énervés à l’idée de rater leur train, et réagit au doigt et à l’œil au sifflement du chef de gare ainsi qu’au toucher de celui qui le montera. 

Vous remarquerez également que contrairement aux bovidés, le rouge, loin d’exciter le cheval de fer, provoque chez lui une baisse totale de son activité. Face au rouge, le cheval de fer s’arrête net.

Pour ceux qui ne voient toujours pas où je veux en venir, il est évident que les éléments indiqués ci-dessus expliquent amplement le phénomène des trains à l’arrêt.

Émotivité et empathie oblige, la détresse sociale des cheminots chargés de les monter est déjà un premier frein à leur entrain. Ajouter à cela le ait que dans ce genre de situations, pas mal de monteurs de chevaux de fer finissent par voir rouge, la station à l’arrêt devient parfaitement inéluctable…

Professeur TourneSIL

lundi 10 juin 2013

Un jour à s’envoyer en l’air


Qu’il est bon de s’envoyer en l’air,
en tenant le manche :-)
tout en jouant avec les turbulences...

Pete MitSIL


vendredi 7 juin 2013

Une semaine de tempêtes : « fluctuat nec mergitur »


Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, ce n’est pas tant l’histoire qui se répéterait de façon plus ou moins cyclique, que l’être humain qui se trouve capable de répéter périodiquement les mêmes âneries, d’enchainer pics euphoriques et dépressions saisonnières de manière plus ou moins régulière.

Une cyclothymie humaine, autant que naturelle, individuelle ou collective, sur laquelle il importe d’apprendre à voguer pour ne pas sombrer…

Bartolomeu DiaSIL passant Le Cap

mercredi 5 juin 2013

Dans la famille gauchiste je demande « Boule de pus »


Ouvrez vos cahiers. Aujourd’hui ce sera cours d’entomologie gauchiste. Et nous étudierons plus particulièrement la « Boule de pus » en la disséquant. Mettez vos masques…

Boule de pus est une espèce assez courante dans l’univers gauchiste et pas seulement. De fait, dans tout groupe humain, on trouve toujours au moins une Boule de pus. Cependant, force est de constater que leur nombre pullule dans ce milieu riche en éléments de frustrations, aigreurs, visions mégalomanes, revendications oiseuses et autres haines égalitaristes, qu’est l’écosystème gauchiste.

Aujourd’hui nous étudierons la variété masculine même si le pendant féminin de la Boule de pus est tout aussi intéressant à observer. Personnellement, j’ai le privilège d’en connaitre une qui ressemble à s’y méprendre à Afida Turner, en plus givrée et laide, à tel point que l’on se demande si elle n’a pas été démoulée trop chaude. Mais revenons au sujet de notre étude.

A quoi le reconnaît-on ? La forme varie souvent. Toutefois  mon type préféré est soit le foutriquet chétif ou bien le monsieur patate à cheveux longs, la constante étant un manque certain d’envergure qui les rapproche tous deux du roquet hargneux. Côté fond, creusons donc un peu puisque pas mal de constantes apparaissent également.

Par essence, Boule de pus est aussi piteux qu’acrimonieux, et rien ne l’indispose plus que tout l’inverse de ce qu’il est. C’est en ça que la réussite des autres, le talent des autres, leurs capacités de travail ou de créativité provoquent chez Boule de pus des sécrétions fielleuses  abondantes remplissant à ras bord ses glandes purulentes. Dès lors, face à une telle situation Boule de pus se met de manière compulsive à salir ou souiller tout ce qui le renvoie à sa médiocrité. Pour ce faire, il véhiculera des rumeurs infamantes, manœuvrera afin de détruire ou faire fuir l’objet de son inflammation. J’en ai même connu un qui s’approchait de vous, puis lâchait un pet silencieux avant de s’écarter.  Il s’agit d’une sorte de réflexe reptilien. En effet, Boule de pus a besoin de faire ses selles morales un peu partout autour de lui, espérant ainsi parvenir à mieux accepter ou à rendre plus acceptable sa propre pestilence.

Parfois, Boule de pus, semble ignorer qu’il n’a pas que des défauts voire même qu’il dispose d’indéniables qualités. Le problème vient du fait que Boule de pus, jaloux comme un coucou, refuse aux autres la possibilité d’avoir ce qu’il n’a pas. Ce faisant, il ne se contentera pas de cultiver au mieux ce dont Dame Nature lui a fait don. Non, il lui faudra isoler, détruire, couper tout ce qui dépasse pour se sentir mieux, pour espérer briller plus que les autres, obtenir de la reconnaissance, car au fond, son discours égalitariste masque mal sa mégalomanie et sa recherche de domination, non pas de soi (la seul légitime), mais bien sur les autres.

Pour ce faire, Boule de pus, cherchera, soit à vous pourrir la vie par tous les moyens, en sous-marin ou bien en vous mettant en situation délicate, de préférence devant tout le monde, par des remarques perfides ou humiliantes, le tout même pas sur le ton d’un humour qui lui est au final parfaitement étranger.

Comment gérer cette espèce particulièrement nuisible ? Plusieurs options s’offrent à l’observateur comme à l’explorateur qui se retrouverait aux prises avec une ou plusieurs boules de pus.

Selon votre nature ou humeur du moment, vous pourrez décider de donner une chance à Boule de pus, de tenter de faire avancer Boule de pus en mettant en valeur ses qualités ou en le poussant à se débarrasser de ses aigreurs. C’est souvent peine perdue en application de ce vieux proverbe toucouleur du Sénégal voulant que «on a beau soulever le derrière du crapaud, il se dirige toujours vers le bas».

D’humeur moins humaniste mais plus stratégique, vous pouvez également opter pour l’une des tactiques chères à Sun Tzu « garde tes amis près de toi et tes ennemis plus près encore » au moins le temps de récolter assez d’informations pour neutraliser Boule de pus si le besoin s’en faisait sentir. Boule de pus a en effet plein de petites turpitudes qu’il cache plus ou moins bien…

Vous pouvez également chercher à mettre Boule de pus à distance. Le problème étant que cela n’empêchera pas Boule de pus de chercher à vous nuire, seul ou avec l’aide d’une autre Boule de pus.

Sinon, il y a toujours la solution de la mise en lumière. N’hésitez pas à souligner les petites perfidies de Boule de pus à chaque fois qu’il s’attaque à vous en public ou en privé. Mettez ses agissements en lumière tout en le laissant faire. Les gens suffisamment intelligents pour comprendre son petit jeu finiront par ne plus y être sujets. Quant aux autres, disons qu’il n’est pas inutile de voir sur qui Boule de pus a prise ou non.

Le plus important étant que Boule de pus ne supportera pas ce traitement, incapable qu’il est d'accepter la vérité sur ce qu’il est. Aussi, l’inflammation progressera et Boule de pus finira tôt ou tard par s’étouffer dans sa propre purulence…

Voilà c’est tout pour aujourd’hui ; refermez vos cahiers et allez prendre l’air.

Professeur TourneSIL

lundi 3 juin 2013

Mariage homosexuel : le point de vue catholique m’apparaît de plus en plus cohérent


En effet, si l’on considère que la Vierge Marie était  favorable à la Grossesse Pour Autrui, vous observerez qu’elle ne l’était pas pour n’importe qui. Elle a bien voulu parce que Dieu, excusez du peu, le lui demandait. Or, bien que pas mal d’homos semblent vouloir péter plus haut que leur cul, à commencer par le sieur Pierre Berger, n’est pas Dieu qui veut.

Ensuite si Jésus était pédé (ben oui, vous ne le saviez pas : la preuve se trouve ici ) force est de constater qu’il ne réclamait pas un quelconque droit au mariage gay. Il était plutôt du genre à animer de ses miracles de très classiques mariages hétérosexuels, comme il l’a fait lors des noces de Cana. De même, s’il aimait bénir les enfants qui venaient à lui, il n’a jamais parlé de droit à l’adoption.

Par conséquent, que les catholiques sachent que je respecte leur façon de voir. Allez en paix…

Frère SILas