Dimanche 23 juin : Du
surhommou. En bouquinant, je me disais l’autre jour que nous autres Français
semblions échapper à cette règle nietzschéenne voulant que l’homme soit attiré
par le surhomme. Il n’y a qu’à voir le président que nous nous sommes donné,
les messages qu’il nous adresse et les résultats qu’il obtient pendant que nous
mugissons à peine. « La France doit tenir la dépense publique en 2013 »
affirme François Hollande. A se demander qui gouverne, lui ou la France… Et puis en y
réfléchissant mieux, je suis arrivé à la conclusion qu’il y avait bien quelque
chose de surhumain à continuer de donner leur chance à des boulets de
socialistes infoutus de que ce soit d’autre à part couler le pays. Il n’y a pas
à dire, j’adore mon peuple et sa candeur, oups, grandeur d’âme…
Lundi 24 juin : «Je ne suis
pas un Ayrault» ou presque. Tout bien considéré, grâce à ses super-pouvoirs
statistico-bureaucratiques, notre super-Ayrault risque fort de parvenir à plier
la courbe du chômage. Pour le chômage réel, par contre, c’est une autre affaire.
Enfin, c’est déjà ça…
Mercredi 26 juin : Nelson Mandela
résiste encore et toujours à tous ceux qui voudraient le libérer de ce monde,
histoire de mieux pouvoir se jeter sur son héritage. Celui qui est parvenu
jusqu’à présent à libérer plus ou moins les blancs et les noirs d’Afrique du
Sud de la haine raciale, a fait savoir, en utilisant son électrocardiogramme
pour adresser un message en morse, qu’il sciera lui-même, quand il le voudra,
le dernier barreau qui l’empêche de rejoindre toutes ces étoiles qu’il contemplait
depuis sa geôle de Robben-Island.
Jeudi 27 juin : Les
super-vilains étaient de sortie. Ils jouaient à action ou vérité dans Paris.
Cahuzac aka Mytho-man a juré de dire la vérité, toute la vérité et rien que la
vérité, qui l’intéresse, devant des députés ; et DSK alias super-Keutard,
gonflé à bloc, s’en est allé se palucher la nouille devant des sénateurs pour
son seul plaisir, les agents de service s’étant plaint de la grosse tache
qu’elles ont du essuyé sur le fauteuil occupé par l’ancien roi de la bourse. Pendant ce
temps-là, Bernard Tapie se faisait envoyer au tapis de l’Hôtel-Dieu après
s’être fait battre comme plâtre par je ne sais quel Docteur Justice spécialisé
dans la question qui tue.
Vendredi 28 juin : Tour de
Force. Les héros de la
Grande Boucle font savoir leur ras-le-bol face aux soupçons de
dopage que d’aucuns chercheraient encore et toujours à faire peser sur eux. Ils
ont bien raison. Aussi, ne les chargeons pas trop. Ils le sont déjà assez
comme ça…
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