mercredi 21 novembre 2018

Fuel Party in France : au pays des Gilets Jaunes


Très marrante baston générale au village des Gaulois réfractaires autour des taxes de l’essence.

Marrants ces ordinaires opposants à l’emmerdement des Français, vilipendeurs de syndicalistes qui bloquent le pays, qui décident de mettre un gilet jaune pour aller emmerder les Français.

Marrante cette partie d’une classe politique à 9000 boules (en grande partie défiscalisée) qui fait la morale fiscale à des gens à 900 balles après impôts et taxes diverses et qui s’étonne que des envies de fourches-dans-le-derche ou de goudrons&plumes ne montent dans l’opinion. Sans parler de l’autre partie qui, jamais à cours de démagogie, espère surfer sur le mouvement pour décrocher le jackpot politique.

Marrante cette frange d'une classe médiatique vivant de l’impôt et confortablement choyée par un épais manteaux de services publics urbains tous azimuts,  qui crache à la figure du pécore « de la France périphérique » aux maisons froides et esseulées qui ne demande qu’à pouvoir se déplacer pour travailler sans y laisser sa chemise.

Marrant cet « État stratège » qui, après avoir taxé pour inciter aux comportements qu’il pénalise fiscalement aujourd’hui, propose de « redistribuer » une aumône d’une main après avoir bien pomper de l’autre, et qui s’étonne de se faire mordre la main.

Marrante cette fumeuse et arcboutée transition écologique, dans un pays qui ne représente que 0.9% des émissions de CO2 mondiales, qui sent de plus en plus ce que l’on subodorait depuis longtemps, à savoir les gaz d’échappement de la toute nouvelle turbine fiscale visant à faire tourner les très gourmands moteurs du poids-lourd étatique.

Sil&Jaune


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