samedi 4 février 2012

La délicatesse selon Metallica



Mes dernières éditions musicales, à savoir « comme une envie de sentimentalisme hard-metal » et « l’internationale death-metal », ont visiblement cassé les oreilles de Madame Quidam. « Qu’est-ce donc que cette musique de butor ? »

Pour la savoir moins sourde à des arguments scientifiques j’ai décidé de l’informer du fait qu’il est scientifiquement démontré que les amateurs de heavy-metal se rapprochent par leur délicatesse des amoureux de musique classique. Du moins si l’on en croit les travaux du professeur Adrian North, de l'université Heriot-Watt d'Edimbourg (Ecosse) :

« Comme les mélomanes, les fans de metal sont des êtres créatifs, bien dans leur peau, bien qu'un rien introvertis, et partageant un amour du grandiose. Contrairement au stéréotype de gens déprimés et suicidaires qui sont des dangers pour la société et eux-mêmes, ce sont des êtres très délicats. En fait, à part leur différence d'âge, amateurs de classique et de metal sont fondamentalement le même genre de personnes. Et beaucoup de fans de heavy metal vous diront qu'ils aiment aussi Wagner, parce que c'est grandiose, bruyant, exubérant » (pour en savoir plus...)

Ce qui explique sans doute pourquoi un grand compositeur de musique classique et chef d’orchestre tel que Michael Kamen a cherché à marier la production musicale d’un orchestre symphonique avec, entre autres, celle du groupe de hard-rock Metallica.

Goutez-moi cet extrait de l’indispensable album « Metallica S&M », où ce groupe mythique joue en compagnie de l’orchestre philarmonique de San Francisco.

SILars Ulrich

Aucun commentaire: