Chose promise
chose due. En plein #BalanceTonPorc, il est temps d’offrir à l’une de mes meilleures
amies, le texte dégoulinant de misogynie qu’elle m’a mis au défi de pondre il y
a plusieurs semaines. Je vous jure, ce que je ne ferais pas pour faire plaisir aux femelles
de mon entourage, moi ! Allez cocotte ! Le voici…
Petit retour en arrière. Nous sommes là,
attablés autour d’un bon repas, commandé chez le traiteur du coin, vu que ces dames
ont mieux à faire que de cuisiner, nous quichant amicalement mais néanmoins
bruyamment la tête, pour la énième fois, sur une question relevant de la guerre
des sexes, justement parce que mon pote s’étonne que ces dames n’aient pas daigné
préparer un bon repas pour leurs bons hommes.
« C’est que j’ai besoin d’un minimum
d’attentions délicates pour avoir envie de tout donner au plumard, moi »
a-t-il eu le malheur de lancer, sur un ton goguenard. Saillie suivie d’une « oh,
ça va les beauferies, nous ne sommes pas nées avec une marmite entre les mains ».
J’ai failli répondre « avec un rouleau à
pâtisserie, par contre », mais j’ai préféré atomiser le débat d'un
« parce que nous, nous sommes nés avec un lance-roquettes dans une main
et un fusil mitrailleur dans l’autre, peut-être ?» J’avais fait mon effet.
Les mines se trouvaient toutes interloquées.
Ah ben oui, quand il s’agit de s’occuper des
gamins, de préparer le repas, de nettoyer le nid, et autres occupations où les
femelles excellent par spécialisation biologique, ça n’hésite pas à sortir le
rouleau à pâtisserie rhétorique ou bien le genre de théories à la con comme
celles du « gender », afin de s’y dérober. Par contre dès qu’il s’agit de
guerre, d’aller à la baston contre tous les démons de la planète, de défendre
les intérêts des progénitures de ces dames, ou de protéger ces dernières à
chaque fois qu’elles sèment la pagaille, et ce alors que nous aussi, nous
préférons largement faire l’amour à faire la guerre, c’est marrant comme elles
deviennent beaucoup plus conservatrices, et ce depuis le berceau.
C’est que j’ai fait le test. Alors que mon
fiston a toujours accepté de jouer avec des poupées ou bien l’aspirateur, ma
fille a toujours refusé de toucher au lance-missiles factice que je lui avais
offert pour ses un an. Étonnant, non ?
Non, logique ! L’homme est bel et bien le bras
armé du Vagin. Un sous-Con, quoi ! C’est comme ça. C’est la Nature qui l’a
voulu. Les femmes foutent la merde, et nous, nous nous trucidons pour leurs
beaux yeux.
Ce qui me fait dire que spécialisation, il y a.
Observez donc autour de vous.
Dans la droite
ligne du paragraphe ci-dessus, Il est évident qu’en dehors de quelques trucs un
peu chiants à faire, comme les courses, le ménage, le nursing (et encore,
c’est bien moins pénible que ce qu’elles prétendent vu que tous les pères divorcés
le font sans chouiner) et les repas, domaines par ailleurs où nous excellons,
la preuve étant que les grands chefs cuistots sont surtout des hommes, il est
évident disais-je, que les femmes préfèrent bavarder pendant que nous nous
occupons des choses réellement pénibles (la guerre ou la chasse archaïque comme
moderne) ou exigeant une réelle autonomie d’exécution (l’artisanat,
l’ingénierie, l’exploration, etc). Le tout en l’assumant ou sans venir nous
plaindre toutes les cinq minutes.
Et si je parle de « bavardage », ce n’est pas
par hasard mais par logique biologique. Cette cavité buccale avec sa partie érectile
qui procure à la femme tant de plaisir, un plaisir à l’évidence proche du
clitoridien, participe bien de ses attributs fondamentaux.
L’une des preuves les plus irréfutables ne
réside-t-elle pas dans le fait que l’homme véritable aime faire plutôt que jacasser,
alors que la femme typique préfère exactement l’inverse. N’entend-on pas
d’ailleurs souvent chez les femmes un très classique « moi je dis, toi
tu fais ». Ce qui explique par ailleurs leurs parcours professionnels,
y compris actuels.
Dans le secteur privé : une présence plutôt rare
dans l’exécution autonome mais beaucoup plus importante dans le consulting, le
management ou la communication. « Faire faire » est leur nouveau
mantra.
Dans le secteur
public : tout secteur et tout niveau de responsabilité vu que l’exécution
importe beaucoup moins que les discussions oiseuses, n'est-ce pas ? La preuve ultime étant à
observer dans le domaine militaire où pour commander, il faut avoir démontré sa
capacité d’exécution, ce qui n’est pas leur cas. Aussi leur présence est
invisible aux postes de commandement, mais étrangement, se fait sentir dans les
domaines attachés à la communication ou à l’administration, y compris
ministérielle. Étonnant, non ?
Comme vous l’avez déjà compris par vous-mêmes,
pas vraiment. Les principaux organes de la femme, comme sa raison d’être, sont
gouvernés par la vacuité, alors que celle et ceux de l’homme sont tournés vers
le comblement :
Vide de la pensée (la plupart des prix Nobel ou
des penseurs sont masculins) ; aridité dans le domaine de la créativité (la
majorité des grandes réalisations humaines est le fait des hommes) ; vide
affectif puisque toujours en demande jusqu’à enfanter pour tenter de combler ce
vide ; manque en matière de réalisations car s’agitant en permanence dans tous
les sens histoire de brasser du vide ; vide de satisfaction puisque courant
d’un besoin à un autre, d’une envie à une autre, d’un bien à un autre, sans jamais
se trouver satisfaite. Voilà pourquoi elles donnent l’impression de faire tant
de choses, alors que tout ça n’est au mieux que du vent, au pire seulement du
vide.
Or la nature masculine ayant horreur du vide,
ou plutôt l'adorant, l’homme tente de combler, dans tous les domaines, les creux de la femme. C’est
marrant d’ailleurs, comme il les choisit souvent les plus vides possibles, ou
du moins plus vides que lui, intellectuellement, matériellement, etc. A tel
point qu’il préférera souvent aux femmes lumineuses, de véritables trous noirs,
blonds ou bruns, à l’éclat aussi superficiel qu’éphémère, ne laissant rien
derrière eux, ou plutôt elles, à part du néant…
« Comblée, je suis comblée (jamais
bien longtemps) » n’est-il pas l’un des leitmotivs de la femme ?
Histoire de conclure, je dirais que c’est sans
doute pour toutes ces raisons que je préfère les femmes solaires aux grands
trous noirs. Car elles existent. Elles sont rares mais elles sont là. Peut-être
est-ce mon côté féminin qui ressent ainsi le besoin d’être comblé lui aussi. Ou
bien mon goût pour l’échange, la complémentarité, le yin yang, le 69, la
jouissance partagée, car au fond il n’y a rien de tel que l’échange. Et puis,
finalement, ce sport extrême qu’est l’appel du vide, le base-jumping affectif,
avec l’âge, il finit par lasser, pas vous ?
Un réquisitoire, très second-degré, signé
Silcéron ;-)