lundi 16 octobre 2017

Harcélement sexuel (face B)

#MeToo 
#BalanceTaTruie 

A l’heure du grand déballage porcin en cours, j’ai décidé de nourrir cette gigantesque grillade avec l’histoire que m’a rapporté un proche au cours d’une discussion sur le sujet.

C’est qu’il me parait nécessaire de se pencher sur le pendant féminin du harcèlement pour de bonnes raisons : 1) la nature ayant mis en circulation autant de porcs que de truies, la folie féminine n'a rien à envier à la masculine 2) les femmes participant en premier lieu à l’éducation de leur fils et étant par conséquent pour partie responsables de leurs futures turpitudes ; ce qui ne va pas sans poser également la question de la place du père dans la transmission des normes sociales et de la maitrise de soi 3) nos sociétés ayant le devoir d’examiner l’intégralité du problème si elles veulent espérer éduquer leurs membres masculins et féminins dans ces domaines.

Donc, en plein bavardage sur les « harceleurs », progressivement agacé par la discussion, ce proche finit par m’indiquer que sans nier ou minimiser tout cela, il n'en est pas moins lui-même victime de harcèlement sexuel ; non pas d’un harcèlement comme il les aime, ou plutôt contre lequel il n’a rien, les avances même appuyées ne l’ayant jamais rebuté, mais d’un harcèlement particulièrement sournois et pervers.

En effet une cinglée se permet d’appeler sa femme sur son portable pour lui dire que son mari en aimerait une autre, ce qui n’a pas manqué, comme on peut l’imaginer, de semer un trouble certain aussi bien dans la tête de son épouse que dans le foyer. 

Décontenancé par une telle révélation, je commence par le taquiner : « oh toi, tu as frayé avec une tordue et maintenant, elle te poursuit, à l’image de Glenn Close dans le film ‘Liaison Fatale’ ».

« Même pas ! » me dit-il, avant de poursuive en indiquant «  je ne suis certes pas un père la vertu, j’aime les femmes, mais tu me connais, j’aime surtout la mienne, et je ne suis pas du genre à faire n’importe quoi, à risquer de faire souffrir les gens que j’aime sans état d’âmes, sans oublier que pour envisager d’aller voir en dehors du nid conjugal, il faudrait que la magie d’une éventuelle rencontre soit particulièrement puissante, et encore, je sais me contenir ». 

« Comment expliques-tu ça alors ? »  me permets-je. « Je ne me l’explique pas vraiment » me dit-il. « La seule fois où j’ai entendu parler de ce genre d’histoires c’était au lycée lorsqu’une greluche avait voulu piquer le copain d’une fille en racontant n’importe quoi à droite, à gauche, et surtout à la fille en question ».

Il est vrai que c’est là une technique de harcèlement extrêmement puérile  que l’on retrouve parfois à l’âge adulte chez certaines femmes particulièrement  immatures. Au lieu d’avoir le courage d’avouer son désir ou ses sentiments à l’être aimé, et voir si quelque chose est possible, ce genre d’idiote fout la merde dans l’espoir de tirer un quelconque bénéfice des pots cassés…

« C’est peut être ça » m’interrompt-il, « ou alors une justicière givrée qui me déteste pour une raison absconse et qui pense ainsi rendre service à ma femme ; ou encore une grosse frustrée qui compense sa misérable vie en cherchant à contrôler celle des autres, et qui oublie surtout qu’elle génère de la souffrance chez des gens bien réels, chez toute une famille. »

Je lui demande alors s’il a une idée d’où cela peut venir. Il me répond que sans entrer dans les détails, vu certains éléments dont l’autre tarée a parlé à sa femme, il est quasiment certain que cela provient de son lieu de travail.

« Génial n’est-ce pas ? Rien de tel pour aller travailler détendu, pour ne pas verser dans la parano, te demandant qui peut bien commettre une saloperie pareille, te harceler d’une façon aussi fourbe que lâche. »

Lui demandant ce qu’il compte faire, il me dit « si j’attrape l’immonde salope qui se permet ce genre de choses, je la traine en justice pour harcèlement, et si ce n’est pas possible, je transforme sa vie en véritable enfer. Que l’on s’en prenne à moi ne m’impressionne pas plus que ça. Par contre, s’en prendre à ma famille est un motif de guerre totale… »

« O tempora ! O mores ! » comme l’aurait dit mon bon Cicéron.

SILcéron

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