Je ne voudrais surtout pas humilier la « Grande Russie ». Voyez-vous, son narcissisme est si fragile. On la croirait forte, sûre d'elle-même, alors que non. Une vraie baudruche. Ce qui, ma foi, est fort peu compréhensible. L’âme russe est pourtant si vaste. A moins que par « Grande Russie », il nous faille entendre « petit égo surdimensionné des élites de la Place Rouge ». Du coup, pour aimer les Russes, pour leur bien, je m’en vais assener deux trois franches vérités à leur « élite », en y mettant, toutefois, les formes. C’est que je ne voudrais surtout pas que les Narcisses-malsains du Kremlin me claquent une très morbide dépression nerveuse, comme ça, à brûle-pourpoint. Donc :
- Je ne voudrais pas humilier le Grand-Russe mais lorsqu'on voit comment Il se comporte avec ses frères et sœurs Ukrainiens, tout est dit. Menteur, voleur, violeur, éventreur. Il peut braire comme un âne autant qu’il veut. Aucun baratin n’est susceptible de prendre chez qui que ce soit hormis les Crétins.
- Je ne voudrais pas humilier la Grande Russie, mais en parlant de baratin, ses jérémiades chevrotantes de « koza » hystérique, au sujet d’un Occident pas gentil avec la « Grande Russie », commencent franchement à faire pitié. Un peu de dignité que diable !
- Je ne voudrais pas humilier le Grand-Russe mais ruiner la Russie par voie de guerre, pour 60 000 km2 supplémentaires, quand on n'est déjà pas capable de mettre correctement en valeur 17 millions de km2, ça fait clochard se prenant pour le tsar de tous les trottoirs.
- Je ne voudrais pas humilier la Grande Russie, mais menacer de vitrifier l'Europe en 200 secondes quand on n'est pas foutu d'occuper le Donbass au bout de trois mois, comme on dit en Afrique, cela vous donne des allures de crocodile, « grande gueule, petits bras ».
- Je ne voudrais pas humilier le Grand-Russe du Grand-Palais, mais lorsqu’on obtient finalement l'extension de l’OTAN au Nord alors qu'on ne la voulait pas au Sud, cela vous rétrograde au rang de joueur d'échecs de bazar tatar.
- Je ne voudrais pas humilier la Grande Russie mais quand on voit sa façon de vouloir protéger la Chrétienté en transformant la chrétienne Ukraine en Enfer, cela me fait plus penser à un diabolique état antéchrist qu'à un saint empire orthodoxe.
- Je ne voudrais pas humilier le Grand-Russe de Moscou, mais force est de constater que ce «Moskal» confond force et brutalité. Franchement, à part sa capacité de nuisance et de destruction, où est sa force économique, culturelle ou même militaire ? Poutine le Tsar des Ruines !
- Je ne voudrais pas humilier la Grande Russie mais quand on utilise l'arme de la famine contre ses propres alliés africains, en espérant faire porter le chapeau aux occidentaux, ça fait non seulement très stalinien, mais peut-être aussi un peu raciste. Il n’est pas dit que les élites africaines soient assez stupides pour tomber dans le panneau.
- Je ne voudrais pas humilier le Grand-Russe, mais quand on se comporte comme un Mongol de la plus barbare espèce, il n'est pas certain, finalement, que la Chine vous laisse passer la Grande muraille de l’Empire du Milieu pour négocier des traités.
- Je ne voudrais pas humilier la Grande Russie mais visiblement, notre Occident faible, décadent voire homosexuel, où, cela dit en passant, les enfants de sa si « vertueuse » oligarchie y résident à l'année, est devenu cet Os sur lequel son Ours enragé de compagnie se fracasse griffes et crocs.
Bref, sans vouloir humilier la « Grande Russie » qui s’humilie très bien toute seule, Poutine et sa clique de givrés feraient peut-être bien de se carrer leurs missiles nucléaires bien profond dans le fion. La douce chaleur de l’isotope radioactif leur dégèlerait peut-être un peu la cervelle. La Russie en a grandement besoin. A l’évidence, la dictature, ce n’est bon, ni pour le cerveau, ni pour les nations. Le mensonge, la stupidité, la brutalité et autres calamiteuses caractéristiques propres à la tyrannie, viennent encore une fois de démontrer tout leur impuissant et flagrant échec.
A bas la Tyrannie ! Vive l’âme Russe !
Sil