A nous autres Misérables...
Je sais que les gens qui souffrent font souffrir.
Et je sais mon Amour combien tu souffres.
Enfin, je suis bien loin de savoir à quel point,
Car, je sais aussi que tu ne m’as pas tout dit.
C’est avec toi que je voulais une relation
Avec la femme et son âme ; pas tes affections,
Celles de tes pères, mères, frères et autres,
De plus en plus présentes dans notre nid.
J’aurais voulu être en mesure de te soutenir,
Mais nul appui n’est possible dans le déni.
Le rôle de bouc-émissaire ne me sied guère.
Et j’ai pour devoir premier, de me sauvegarder.
Je ne t’en veux en aucun cas, ma tendre Mie.
Si j’en veux à quelqu’un, c’est à la Vie,
Qui t’aura si impitoyablement malmené,
Lorsque tu étais la plus dénuée de boucliers.
Malmenée au point de te couper de toi,
Du monde et au final de l’être aimé.
En ça, cette salope sans principes me révolte.
Ce n’est pas juste ! C’est vraiment trop injuste !
Et que l’on ne me parle pas de Karma.
Nulle théorie, à mes yeux justifiera
Les dégâts produits par le cycle des maladies,
Que l’innocence soit foulée jusqu’aux éclats.
Amour, j’espère que l’on pourra se retrouver
un jour, dans un boudoir de Paradis, bien à l’abri,
De toute cette folie que peut porter la Vie…
Sil
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