lundi 5 novembre 2007

TRAITE DE TORDESILLAS


An de grâce 1494. Pris d’une soudaine crise de confiance, Portugais et Espagnols, avec l’assentiment de la papauté, décident de se partager le nouveau monde. Tout ce qui est à droite d’un méridien passant pas loin de la future Guyane est pour le Portugal. Tout ce qui est à gauche de ce méridien revient à l’Espagne. Yallahhh ! Carrément !

À vrai dire je n’ai jamais compris ce Yalta de l’époque. Je n’ai jamais compris car tous ceux qui fréquentent les guesh ne peuvent voir cet excès de confiance qu’avec étonnement. C’est vrai quoi, vous les connaissez les Portugais. Ce petit peuple travailleur, aux mâles timides et effacés devant leurs femelles énergiques, au caractère granitique. Un peuple avec ce regard apitoyant que l’on ne retrouve ailleurs uniquement chez les Irlandais d’avant la croissance économique, les Arméniens d’Anatolie ou les petites filles Cisjordaniennes comme Roumaines. Un peuple au regard incapable de dominer ni le monde, ni même une simple moitié.

C’est ainsi, l’autre jour, alors que mon esprit vagabondait sur les courbes méridiennes et parallèles de la sublime Sénégauloise Rama Yade, que j’imaginais enfin une scène bien plus probable sur cette première rencontre entre Portugais et Africains, et qui expliquerait le traité de Tordesillas. Quel est le rapport entre Rama Yade et le traité de Tordesillas ?

Il est dans le fait qu’elle se soit déplacée au Tchad avec notre président pour plaider la cause d’enfoirés qui tout en profitant de la détresse d’adultes en mal d’enfants, croient qu’il suffit de troqué un langage négrier pour un langage humanitaire pour pouvoir continuer de donner libre cours à des désirs d’acquisition dans cet entrepôt en libre-service que reste l’Afrique. Ayant cru jouer les petites divinités blanches en Afrique il fallait bien s’attendre à ce que le ciel africain leur tombe sur la tête. Perso, tintamarre médiatique ou pas, je n’aurais pas bougé le moindre petit doigt. Quant aux réactions du président Idriss Deby qui cherche à se refaire virginité populaire avec cette affaire, elles n’appellent de ma part aucun commentaire. Je le mets dans la même catégorie d’enfoirés que ceux qui n’ont jamais eu cure de l’intérêt des peuples africains. Mais revenons à notre traité de Tordesillas le temps que certaines ONG finissent de se repartir le monde de l’humanitaire…

Nous sommes en 1450, quelque part sur les cotes sénégalaises. Des cales du navire portugais « Arca de Zoé » débarquent toute une troupe de petits tos. Explorant les alentours, ceux-ci ne tardent pas à tomber sur un village de braves guerriers Sérères qui les accueillent avec bienveillance. Le chef du village remarque tout de suite cette mélancolie, cette « saudade », au fond des yeux de nos Portugais. Interpellé par tant de tristesse, il leur demande quel bon vent du nord-ouest les amène sur ces rivages.

Nos braves explorateurs portugais répondent alors que « leur pay’ch est tout pourri’ch » et que leurs intrépides femelles leur ont ordonné d’aller chercher des esclaves en Afrique afin de les aider dans leurs taches ménagères, étant donné qu’ils sont incapables de tenir le rythme. « S’il vous plai’ch, vous voulez pa’ch venir avec nou’ch. S’il vous plai’ch, nos femme’ch ne nous laisseront jamai’ch rentrer sinon’ch ».

Le vieux chef du village a bien un lot de captifs ramenés la semaine passée de l’arrière-pays mais en échange les portugais n’ont que de la verroterie « toute pourri’ch ». Le commandant du navire insiste de son regard. Le vieux chef se laisse alors apitoyer par nos pauvres Portugai’ch et demande à son fils Mignane, de livrer les captifs à ces pauvres bougres blancs afin qu’ils les emmènent dans leurs pays « tout pourri’ch » et que l’Afrique fasse ainsi œuvre de civilisation puisque même les Portugais, ce petit peuple qui a pourtant l’air courageux, s’avère incapable de travailler lui-même, tout seul, à son œuvre civilisatrice. D’ailleurs ne dit-on pas depuis, en Afrique, que « le Blanc est comme le crocodile. Grande gueule mais petits bras. »

Quant à la verroterie, le vieux chef se dit qu’il pourra toujours la refourguer « aux gens de Fann », une localité de tout temps connue pour ses gogos friqués capables d’acheter tout ce qu’il y d’un peu tape à l’œil. Les Portugais de leur côté repartent en pleurant de joie et en chantant un petit fado larmoyant qui parle de la mélancolie de leur pays « tout pourri’ch ».

Le problème c’est que les femelles portugaises, exigeantes au possible, demanderont toujours plus d’esclaves à leurs bonshommes. Ceux-ci inconscients de l’incroyable pouvoir apitoyant de leur regard finiront par croire qu’ils sont capables de dominer le monde. Comme par ailleurs la femelle portugaise ne trouvera rien de mieux à faire qu’à donner des idées à sa cousine hispanique, Portugais et Espagnols se retrouveront comme des cons à se partager le nouveau monde pour satisfaire aux exigences de leurs fières velues.

Vous ne me croyez pas ? Essayez de calmer une portugaise hystérique et de soutenir le regard d’un Portugais plus d’une minute sans lui donner le bon dieu sans confession. Essayez donc, vous verrez bien. Même la papauté y a cédé en 1494. Laissez tomber, ils sont trop forts, je vous dis. Ne dit-on pas d’ailleurs en Afrique que « Blanc est fort ». Tiens ça me donne envie de chanter un petit fado tout cela…

SIL tout pourri'ch

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors là, vous vous êtes surpassé ! Texte exceptionnel (et après j'arrête le cira'ch, promis)

Anonyme a dit…

Vous ne publiez seulement ce qui vous intéresse?!... comme ça c´est très facile et très démocrate…, comme ça vous entendez simplement votre écho!! Laissez moi rir !!!!!!... vous avais besoin d´une leçon d´histoire… cars pour en parler il faut lire et pas faire le stupide et se mettre a faire le pitre. Car si vous voulez faire rire faite le avec classe… ce n´est pas en parlent de quelque chose que vous ne comprenez pas et ne maîtrisez pas… (Excusez-moi mais erreurs mais je n´écris plus le français depuis l´école.
Je vous salut et vous souhaite de bon commentaire…)
Un bonjour du Portugal !!!!

SIL a dit…

Mon cher Victor, vous êtes trés drôle... si... si je vous l'assure.

Mais je ne vous en veux pas car je suis pret à parier un paquet de morue ou une bouteille toute pourri'ch de "vinho verde" que votre petit commentaire vous a été dicté par votre intrepide femelle, le meilleur du portugal.

Quant aux leçons d'histoire et de democratie vous ne m'en voudrez pas trop de ne pas en accepter d'un petit pays qui n'a accedé à la democratie qu'en 1974 et dont une grande partie de la population a été maintenue dans l'ignorance la plus crasse jusqu'alors et jusqu'encore.

Preuve de ces sequelle chez vous-même, cette peur du rire transmise par l'église et le regime de Salazar. Ne disait-on pas à cette epoque que "le rire est déraison". "muito riso pouco juizo" comme l'on dit chez vous.

Derniere assertion qui me permet d'eclater de rire quant au fait que je ne saurais pas de quoi je parle car il me semble que differemment de vous j'ai sans beaucoup plus parler et ecouter mon grand-père, qui en bon opposant à ce regime cultivait sans restrictions le rire et la pitrerie. En plus des innombrables ouvrages que j'ai parcourru bien sur. car il se trouve que les bibliotheques de ma Sorbonne sont sans doute bien mieux fournies que celle de votre université bien trop catholique de Braga.

Mort de rire...

Un Bonjour à la Portugalice. tiens je parierai là encore une bouteille de "vinho verde" que quand je parle de portugalice, le pietre historien que vous êtes ne sait même pas de quoi je parle, ce qui est d'autant plus honteux quand on habite Braga. Sombre "doutor em burologia" comme l'on dit chez vous.

Je te jure, y a de ces cuistres ma parole...

Sil de Viana do Castelo, pas loin de Braga

Anonyme a dit…

Non mon ami, je suis né français... en Seine-et-Marne 77... j´habite en se moment a Braga et je vous rassure que se que vous me dite prouve bien votre ignorance…. Vous vantez de vous propre…. Laissez moi rire… vous essayer d´être culte… mais je vous le dit… ce n´ai pas avec cette pauvre attitude que vous en arrivez. Mais de toute façon mais ligne n´étais en rien contre vous, mais si conter une attitude vil et arriéré. Si mes frases vous on vexer, je m´en excuse. Je n´ai pas l´habitude de vouloir offusquer où bien provoquée les personne. Je n´ai pas demandée votre C.V. mais en touts cas je suis ravis d´avoir eu votre attention, et je vous remercie des quelque ligne que vous m´avais écrit, vous avez montrez effectivement de culture, bien que apimenter à la bonne façon portugaise… je vous souhaite un «bem-haja» et une bonne écrite… et je lirais avec sagesse et patiente. Excusez-moi encore une foi des erreur….et de se sang portugais qui cours dans mes veine….

Anonyme a dit…

Viana do Castelo... boa terra de gente boa.... vivi lá 3 anos... et a propos, mes études ne se limite pas a cette jolie ville... ni a se si beau Portugal.

SIL a dit…

Mon cher victor,

échanges pimentés tout galiciens mis à part et bien que n'ayant pas tout compris au sens de votre demarche j'ai au moins retenu que vous souhaitiez attirer mon attention.

Ce n'etait pas necessaire de le faire ainsi mon cher fiston, puisque nous avons le même age...

Toutefois pour vos chères études (Mestrado) non encore terminées à votre age, je vous encourage à revoir votre bibliographie sur l'esclavage. Vous pourriez ainsi lire par exemple les Traites négrières d'Olivier Pétré-Grenouillot, et les travaux de geneticiens portugais etablissant des incidences genetiques à travers les deux phases de la politique esclavagiste portugaise.

Une premiere qui couvre la deuxieme moitié du 15e siecle et dont les esclaves pris sur les côtes guinéennes etaient à destination du Portugal lui-même. ce qui explique notamment que 10 % du patrimoine genetique portugais est constitué de genes sub-sahariens, le pourcentage le plus haut parmi les populations europennes.

ce qui peut expliquer nos petites fesses portugaises bien musclées ainsi que la taille de notre...

Une deuxieme phase bien evidemment à destination des Indes Portugaises.

Voici pour votre petit cours de rattrapage.

@té breve meu caro colega. Abraços minhotos.

Anonyme a dit…

Je te remercie de ce cours d´histoire … mais j´en aurais bien plus a dire, et bien sur en apprendre… parce que se serais stupide de pensée que je n´ai rien apprendre. Mes étude son bien fini…. Ici un « mestrado » c´est un peux pré un DEA (PHD), mais si tu y tien tellement je suis formé en Matemathique, Biologie et aussi Technologie Information et Communication (le «mestrado»), j´ai aussi étudié en Autriche, France (ou je suis né et j´aime y retourné toute les année). J´ai vécue a Braga (Terra dos 3 P´s), Esposende, Viana do Castelo, Innsbruck, Barcelos, Madeira et revenu a Braga et je suis prof. a Guimarães. Et puis que j´y suis…. Marié 2 enfants.
Et a propos d´histoire et Portugal : Portugal a était le 1º pays au monde a abolir l´esclavage… bien que il y a eu d´autre façon d´esclavage… en 1761 par le Marquês de Pombal.
Mais qu´as-tu a apprendre d´un tipe comme moi… du haut de ta Sorbonne et de tes étude?

SIL a dit…

Dis-moi mon cher Victor,

Tu ne pensais quand même pas que tu allais être le seul à faire dans la taquinerie appuyée, tout de même. Au cas où tu ne l'aurais pas encore remarqué, je suis plutot du genre trés joueur comme garçon. Voici pour le coup du "Mestrado" auquel tu as bien evidemment mordu. rassure-toi ton niveau d'etudes est plus haut que le mien...tu respires mieux n'est-ce pas...Même si bien evidemment y a pas mieux que la Sorbonne ce qui annule tous tes points d'avance... Allez! rigole un peu..

Merci aussi pour notre bon vieux Marquês mais tu arrives trés en retard puisque je lui ai rendu hommage en janvier et plus recemment le 5 octobre en abordant le point que tu vises. echec et mat!

Pour le reste, quelque chose me dit que nous avons pas mal d'affinités en termes de gout pour le savoir, d'exigence intellectuelle et d'humilité devant cette route ouverte que reste le Savoir...
tu t'en rendras compte par toi même en lisant mon billet sur Barack Obama ou encore mon billet du 1 octobre sur qui je suis...

Ce qui nous separe par contre est sans doute cette necessaire auto-derision, ce second degré propre à nous faire prendre du reccul, à degonfler nos melons, et que tu qualifies "d'attitude vil et arrièré". ce qui à vrai dire ne m'etonne pas.

Au Portugal, il suffit d'avoir passé une heure dans une université, même la plus pourri'ch, pour que l'individu en question se prenne pour une divinité devant laquelle tout rural se devra de s'agenouller. N'est-ce pas "senhor Doutor..."

Sinon, le jour où tu montes à Paris, "apita" qu'on boive un verre histoire de rigoler un peu entre genies galactiques...

Ah Guimaraes, son chateau, son equipe de foot toute pouri'ch et mon lieu de pelerinage favori, "A citania de Briteiros", haut lieu de la celtitude...

Sinceres et amicales salutations

Sil

Anonyme a dit…

Je ne pourrais être plus en accord avec toi… sur le point du « sr. Doutor», sais tu que actuelment on est l´unique pays d´Europe a traiter para Docteur se que ne sont pas docteur (médicine) !.... Se que j´ai l´habitude de dire a mes collègue « srs. Doutores», c´est ceci n´est qu´une excuse pour justifier, et ne pas se faire questionner sur leur incompétence. C´est une division de caste semi-prehistorique, qui a eu origine dans notre vieille société, qui se copier sur l´Angleterre et se protocole monarchique.
Mais sais-tu que s´est assez dure défaire cette stupidité qui nos empêche de evoluier, cars c´est bien vrais que nous somme un pays de «Doutores». Je te rassure, je suis (et pas le seule…) de c´est personne qui n´accepte pas les carte bancaire ou le nom qui vient avant Victor est DR.. Je te corrige, il ne faut pas passer une heure a l´université pour avoir le droit d´être traiter pour «doutor», il suffit d´avoir une cravate et porter un smoking…. Et la comme par magie tu est «Doutor», bien sur n´oublie pas de te raser et quant quelqu´un te parle l´interrompre et le rappeler due tu est «Doutor»… ça me fais rappeler l´Inde et ces division social. En effet sociologiquement on n´a des grave problèmes… c´est une démocratie très récente et très appuyer sur des tradition qui vienne de nos rappeler les célèbre accords fait avec l´Angleterre, pour nous permettre de refouler les invasion napoléonien. Et avec ces accord qui nous on plonger dans l´inactivité industriel, social et politique qui a culminer par une dictature de 41 ans (record battu par Fidel Castro). Mais crois moi, certaines chose on tendance a changer du moi je l´espère…
Je tiens compte de ton invitation…. J´espère allez à Paris en Août… et pourquoi pas un verre à Paris.
Si tu as un téléphone fixe (c´est moins chère), fais le moi parvenir. Tu as mon e-mail sur le blog «inanimé ».

Um bem-haja para ti e boas escritas
Je ne pourrais être plus en accord avec toi… sur le point du « sr. Doutor», sais tu que actuelment on est l´unique pays d´Europe a traiter para Docteur se que ne sont pas docteur (médicine) !.... Se que j´ai l´habitude de dire a mes collègue « srs. Doutores», c´est ceci n´est qu´une excuse pour justifier, et ne pas se faire questionner sur leur incompétence. C´est une division de caste semi-prehistorique, qui a eu origine dans notre vieille société, qui se copier sur l´Angleterre et se protocole monarchique.
Mais sais-tu que s´est assez dure défaire cette stupidité qui nos empêche de evoluier, cars c´est bien vrais que nous somme un pays de «Doutores». Je te rassure, je suis (et pas le seule…) de c´est personne qui n´accepte pas les carte bancaire ou le nom qui vient avant Victor est DR.. Je te corrige, il ne faut pas passer une heure a l´université pour avoir le droit d´être traiter pour «doutor», il suffit d´avoir une cravate et porter un smoking…. Et la comme par magie tu est «Doutor», bien sur n´oublie pas de te raser et quant quelqu´un te parle l´interrompre et le rappeler due tu est «Doutor»… ça me fais rappeler l´Inde et ces division social. En effet sociologiquement on n´a des grave problèmes… c´est une démocratie très récente et très appuyer sur des tradition qui vienne de nos rappeler les célèbre accords fait avec l´Angleterre, pour nous permettre de refouler les invasion napoléonien. Et avec ces accord qui nous on plonger dans l´inactivité industriel, social et politique qui a culminer par une dictature de 41 ans (record battu par Fidel Castro). Mais crois moi, certaines chose on tendance a changer du moi je l´espère…
Je tiens compte de ton invitation…. J´espère allez à Paris en Août… et pourquoi pas un verre à Paris.
Si tu as un téléphone fixe (c´est moins chère), fais le moi parvenir. Tu as mon e-mail sur le blog «inanimé ».

Um bem-haja para ti e boas escritas
Victor

Anonyme a dit…

Moral de cette histoire…. Depuis au moins 15 ans que je n´écrit plus le français, et tu m´as obliger a revoir mon français…. C´est quelque chose qui me manqué. Car il ne suffit pas de parler, il me faut aussi écrire un peut… c´est un difficile mais je crois que me suis fait comprendre.
Victor

Anonyme a dit…

j´ai fai une gaffe: Salazar a gouverner pendant 36 ans .
Sorry

SIL a dit…

le syndrome "sr doutor" est en effet a ce point predominant que votre chef de gouvernement en est encore à devoir s'inventer des titres universitaires pour pouvoir se faire appeler "sr inginheiro" et se donner un surcroit de credibilité... risible non?!?

Quoique à bien y reflechir on a chez nous aussi une ministre qui a un peu gonfler son CV histoire de faire credible.

Dans tous les cas, qu'ils n'oublient pas que le "principe de Peter" n'a que faire de ces artifices. Le seuil de competence nous guête tous de la même façon quelque soit le diplome...

Sinon peut-être à aout prochain dans les rues de Paris... se eu nao andar por aì nas festas de Agonia, na citania de Briteiros ou na minha praia da Amorosa...Apita quando quizeres camarada... pelo resto nao te afliges...que o meu portugalego anda por vezes bastante enferrujado tambem...

Ismäel a dit…

Bonsoir à vous SIL ainsi qu'a Victor même s'il est peu probable que ce mesage lui parvienne.
Je tenais à réagir sur ce texte humoristique dénué d'humour (dans ma conception de l'humour) mais malheureusement pas de haine.
En tant que Portugais, tout comme vous, j'ai bien du mal à saisir l'intérêt d'un tel texte certes plutot bien ficelé, mais tellement satyrique.
Je pense que les préjugés français sont déjà suffisemment présents pour ne pas en rajouter nous-mêmes.
Et même si le texte est à prendre à un nombre illimité de degrés, je ne peux m'empêcher de déceller ce que vous voulez faire passer comme des verités éxagérées.
Me trompe-je ?
Non, je ne connais pas de couple Portugais (du Portugal) où l'homme n'est que le larbin de sa femme, je ne crois pas non plus que le fait que leur démocratie date de 1974 en fasse un pays d'arriérés : la révolution des Oeillets est une belle leçon d'humanité.
Comme Victor le disait, vous semblez ne publier que ce qui vous intéresse, ce qui vous permet de descendre votre propre pays avec une telle violence.
Quant à leurs capacités de réussite, je trouve que le fait que les ménages d'origine portugaise rassemblent des richesses supérieures à la moyenne nationale prouve le contraire.

PS : pardonnez mon manque évident de vocabulaire savant, je suis qu'un petit niveau bac et en france depuis 6 ans à peine, et, de surcroît, Tos ;)

SIL a dit…

Encore un qui se sent obligé de nous jouer un petit fado, ramenant ainsi les propos de mon billet au premier degré, ce qui est trich’te…

Quelque chose me dit mon petit Ismael (t’as 15-16 ans, c’est ça ?) que tu devrais adorer mon billet du 31 mai 2009. Essaye aussi celui du 25 avril et du 4 février. Nân mais je t’jure, des fois…