jeudi 1 mai 2014

Le syndicalisme, une conquête libérale (« ni réaction, ni révolution »)


Jeudi 1 mai, après plusieurs séries de logorrhées extrêmement pénibles à suivre, Gogo Dugland me dit « je suis certain que le libéral que tu es déteste les syndicats et le syndicalisme, n’est-ce pas ? ».

Après un soupir, de ces soupirs caractéristiques de ma soupirite, maladie que j’ai contractée après un contact aussi prolongé que répété avec l’inculture dont souffre notre société, je lui ai répondu « connais-tu Waldeck-Rousseau ? ».

« Non, quel est le rapport ? » qu’il me rétorque. Je soupire de nouveau.

Sans développer la question d’un syndicalisme rouge qui est au syndicalisme ce que le communisme est à la démocratie, je me suis contenté de rappeler la chose suivante.

« Waldeck-Rousseau, non seulement faisait partie de ces immondes libéraux dont je suis, attachés à la liberté d’association, mais surtout il fut le ministre de l’intérieur qui fit voter le 21 mars 1884 la loi qui porte son nom. La première loi autorisant la formation de syndicats en France. »

Gros blanc en face, ou plutôt gros rouge…

Waldeck-RousSIL 

Addendum citatif : J’aime beaucoup celle-là aussi de ce cher Waldeck-Rousseau «Gouverner, c’est choisir entre deux inconvénients ».

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