mercredi 29 novembre 2017

Vos Histoires de Blancs nous emmerdent (!)



Et c’est dans le bordel racial ambiant que mon sang noir demande la parole…

Franchement, ce n’est pas toujours évident d’avoir une personnalité atypique. Je vous l’assure, les êtres complexes n’ont pas toujours une vie simple. Heureusement que je possède un Moi non dénué de caractère, qui écoute son Surmoi à peu près quand il le faut, sait mettre son Ça au pas, et organise comme il convient les prises de paroles au sein de mon génome. 

Sacré bordel que mon génome ! À titre d’exemple, mon sang marrane m’encourage souvent à m’enrôler dans Tsahal, surtout lorsqu’il tombe sur 
des photos de jolies Israéliennes en uniforme ; mon sang suève et wisigoth veut boire de la bière, ce que mes globules made in Macao ne supportent pas ; mon génome-souche galicien ne pense lui qu’à bouffer du Romain ou mettre les voiles sur les côtes irlandaises ; et aujourd’hui c’est une autre partie de moi-même qui réclame la parole. Soi-disant qu’on l’entend rarement. 

Ah mes pleurnicheries africaines…
 

Oui, c’est de mon sang noir dont il s’agit. C’est que je suis un Babtou au sang bantou, moi ! Sachez en effet que les Portugaliciens font partie des peuples européens possédant le plus fort taux de gènes subsahariens ramenés au XVe siècle dans les soutes des navires chargés d’esclaves qui se sont depuis totalement fondus dans la corpus ethnique portugais. « Le Portugal,le pays où le noir est couleur ». De quoi expliquer notre petit cul musclé. Le petit cul seulement puisque la proéminence du vit africain est en fait un cadeau des Portugaliciens, offert dans le cadre de nos échanges cuculturels et autres effets positifs de la colonisation.

Comment ça je « divague »...

Apprenez messieurs dames que les toutes dernières recherches anthropologiques menées au sein de l’université de Tombouctou viennent de mettre fin à un angoissant mystère ;-)


L’ouverture des archives de la célèbre mosquée Djingareyber de Tombouctou, où s’y trouvent conservés de précieux parchemins datant des premières incursions musulmanes au Mali, a notamment permis l’accès aux données anthropomorphiques compilées par les négriers arabes.

Figurez-vous que ceux-ci avaient effectué plusieurs recensements des tribus africaines par taille pénienne. Ces négriers voulaient des esclaves noirs certes, mais avec un membre central pas trop grand, histoire que même émasculé, il ne leur fiche pas la honte par la taille de l’appendice qui subsistait.

Or il apparaît, d’après ce catalogage effectué courant XIIIe siècle, que les hommes des tribus des côtes de Guinée disposaient alors d’un membre mesurant en moyenne 13 centimètres. Ces données ayant été perdues un temps, suite à une tempête de sable, une nouvelle enquête fut conduite au XVIe siècle par le célèbre explorateur Ibn Bitoun.

Et là, étonnamment la moyenne pénienne chez les mêmes tribus côtières était passée à 18 centimètres. Une étrangeté pour les universitaires actuels. Un mystère qui vient d’être levé après qu’un chercheur particulièrement brillant a eu l’idée de superposer la carte des pénis avec celle des comptoirs portugaliciens. Bingo ! Là où les Portugais s’étaient installés, la taille de zizis locaux avait connu une très forte croissance. Voilà pour la petite, que dis-je, pour cette grande histoire (!)

Bref, mon sang noir réclame la parole...

Il la réclame pour vous faire savoir qu’il en a marre. Car après mûre réflexion, celui-ci vient de se rendre compte que finalement Européens et Arabes, malgré les quelques décalages temporels et spatiaux, c’est kif kif bourricot. Les Arabes ont beau afficher un teint plus hâlé, il n’en reste pas moins que tout ça c’est blanc tout pareil. Blanc bonnet et bonnet blanc. Blanc tout pareil avec le même genre d’ambitions universalistes à la con.

L’universalisme chrétien puis un autre dit « civilisateur » du côté des Européens. De l’autre, 14 siècles d’un universalisme arabo-musulman, devenu depuis quelque temps de plus en plus agressif, ce qui se passe au Darfour, Tchad, Nigeria, étant des exemples parmi d’autres.
 
L’islam, encore une idée de Blancs, servant d’excuse pour nous coloniser, nous assimiler chez nous, nous faire abandonner nos langues pour l’arabe. Des Arablancs qui encore une fois nous enjoignent d’admettre leur vérité pour seule vérité et exigent que nous nous tournions vers leur capitale soi-disant spirituelle, cinq fois par jour, face contre terre, afin de remercier leur divinité psychopathe, chose que même les Européens n’avaient ni exigé ni obtenu de nous.
 
Donc, oui, messieurs les Blancs, Arabes et autres, Arabes surtout, les autres nous foutant la paix depuis quelques temps, vous nous emmerdez profondément. À plus forte raison que vos délires universalisto-galactico-mégalos vous mèneront encore une fois vers une confrontation généralisée entre Blancs et à laquelle nous serons priés de participer. En somme, encore une guerre de Blancs qui va virer au conflit mondial. Sincèrement, on ne vous remercie pas.
 
Sérieux, vous ne voudriez pas nous foutre un peu la paix, hein ; nous laissez nous faire coloniser par quelque chose d’un peu plus exotique que du Blanc-cassé. Par du Chinois par exemple.

Oui, je sais, cette manie que nous avons de nous faire coloniser c’est un brin stupide, je vous l’accorde. Cependant ce n’est pas une raison par vous incruster encore et toujours. C’est que beaucoup d’entre nous sont désormais favorables à la colonisation choisie plutôt que subie.

Donc, tenez-vous le pour dit. Les seuls Blancs que nous acceptons volontiers sont les Berbères, nos Blancs à nous, nos Blancs autochtones d’Afrique du Nord, ainsi que les Blancs d’Afrique du Sud, des Blancs qui acceptent enfin d’être gouvernés par des Noirs.

Les colons arabes sont donc priés de faire comme les Européens en leur temps, c’est-à-dire retourner dans leur métropole d’origine, l’Arabie.

Oui Messieurs les Blancs, laissez-nous avec les Chinois. La colonisation chinoise, ça c’est l’avenir...
 
SILka SILou


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