mercredi 29 novembre 2017

Vos Histoires de Blancs nous emmerdent (!)



Et c’est dans le bordel racial ambiant que mon sang noir demande la parole…

Franchement, ce n’est pas toujours évident d’avoir une personnalité atypique. Je vous l’assure, les êtres complexes n’ont pas toujours une vie simple. Heureusement que je possède un Moi non dénué de caractère, qui écoute son Surmoi à peu près quand il le faut, sait mettre son Ça au pas, et organise comme il convient les prises de paroles au sein de mon génome. 

Sacré bordel que mon génome ! À titre d’exemple, mon sang marrane m’encourage souvent à m’enrôler dans Tsahal, surtout lorsqu’il tombe sur 
des photos de jolies Israéliennes en uniforme ; mon sang suève et wisigoth veut boire de la bière, ce que mes globules made in Macao ne supportent pas ; mon génome-souche galicien ne pense lui qu’à bouffer du Romain ou mettre les voiles sur les côtes irlandaises ; et aujourd’hui c’est une autre partie de moi-même qui réclame la parole. Soi-disant qu’on l’entend rarement. 

Ah mes pleurnicheries africaines…
 

Oui, c’est de mon sang noir dont il s’agit. C’est que je suis un Babtou au sang bantou, moi ! Sachez en effet que les Portugaliciens font partie des peuples européens possédant le plus fort taux de gènes subsahariens ramenés au XVe siècle dans les soutes des navires chargés d’esclaves qui se sont depuis totalement fondus dans la corpus ethnique portugais. « Le Portugal,le pays où le noir est couleur ». De quoi expliquer notre petit cul musclé. Le petit cul seulement puisque la proéminence du vit africain est en fait un cadeau des Portugaliciens, offert dans le cadre de nos échanges cuculturels et autres effets positifs de la colonisation.

Comment ça je « divague »...

Apprenez messieurs dames que les toutes dernières recherches anthropologiques menées au sein de l’université de Tombouctou viennent de mettre fin à un angoissant mystère ;-)


L’ouverture des archives de la célèbre mosquée Djingareyber de Tombouctou, où s’y trouvent conservés de précieux parchemins datant des premières incursions musulmanes au Mali, a notamment permis l’accès aux données anthropomorphiques compilées par les négriers arabes.

Figurez-vous que ceux-ci avaient effectué plusieurs recensements des tribus africaines par taille pénienne. Ces négriers voulaient des esclaves noirs certes, mais avec un membre central pas trop grand, histoire que même émasculé, il ne leur fiche pas la honte par la taille de l’appendice qui subsistait.

Or il apparaît, d’après ce catalogage effectué courant XIIIe siècle, que les hommes des tribus des côtes de Guinée disposaient alors d’un membre mesurant en moyenne 13 centimètres. Ces données ayant été perdues un temps, suite à une tempête de sable, une nouvelle enquête fut conduite au XVIe siècle par le célèbre explorateur Ibn Bitoun.

Et là, étonnamment la moyenne pénienne chez les mêmes tribus côtières était passée à 18 centimètres. Une étrangeté pour les universitaires actuels. Un mystère qui vient d’être levé après qu’un chercheur particulièrement brillant a eu l’idée de superposer la carte des pénis avec celle des comptoirs portugaliciens. Bingo ! Là où les Portugais s’étaient installés, la taille de zizis locaux avait connu une très forte croissance. Voilà pour la petite, que dis-je, pour cette grande histoire (!)

Bref, mon sang noir réclame la parole...

Il la réclame pour vous faire savoir qu’il en a marre. Car après mûre réflexion, celui-ci vient de se rendre compte que finalement Européens et Arabes, malgré les quelques décalages temporels et spatiaux, c’est kif kif bourricot. Les Arabes ont beau afficher un teint plus hâlé, il n’en reste pas moins que tout ça c’est blanc tout pareil. Blanc bonnet et bonnet blanc. Blanc tout pareil avec le même genre d’ambitions universalistes à la con.

L’universalisme chrétien puis un autre dit « civilisateur » du côté des Européens. De l’autre, 14 siècles d’un universalisme arabo-musulman, devenu depuis quelque temps de plus en plus agressif, ce qui se passe au Darfour, Tchad, Nigeria, étant des exemples parmi d’autres.
 
L’islam, encore une idée de Blancs, servant d’excuse pour nous coloniser, nous assimiler chez nous, nous faire abandonner nos langues pour l’arabe. Des Arablancs qui encore une fois nous enjoignent d’admettre leur vérité pour seule vérité et exigent que nous nous tournions vers leur capitale soi-disant spirituelle, cinq fois par jour, face contre terre, afin de remercier leur divinité psychopathe, chose que même les Européens n’avaient ni exigé ni obtenu de nous.
 
Donc, oui, messieurs les Blancs, Arabes et autres, Arabes surtout, les autres nous foutant la paix depuis quelques temps, vous nous emmerdez profondément. À plus forte raison que vos délires universalisto-galactico-mégalos vous mèneront encore une fois vers une confrontation généralisée entre Blancs et à laquelle nous serons priés de participer. En somme, encore une guerre de Blancs qui va virer au conflit mondial. Sincèrement, on ne vous remercie pas.
 
Sérieux, vous ne voudriez pas nous foutre un peu la paix, hein ; nous laissez nous faire coloniser par quelque chose d’un peu plus exotique que du Blanc-cassé. Par du Chinois par exemple.

Oui, je sais, cette manie que nous avons de nous faire coloniser c’est un brin stupide, je vous l’accorde. Cependant ce n’est pas une raison par vous incruster encore et toujours. C’est que beaucoup d’entre nous sont désormais favorables à la colonisation choisie plutôt que subie.

Donc, tenez-vous le pour dit. Les seuls Blancs que nous acceptons volontiers sont les Berbères, nos Blancs à nous, nos Blancs autochtones d’Afrique du Nord, ainsi que les Blancs d’Afrique du Sud, des Blancs qui acceptent enfin d’être gouvernés par des Noirs.

Les colons arabes sont donc priés de faire comme les Européens en leur temps, c’est-à-dire retourner dans leur métropole d’origine, l’Arabie.

Oui Messieurs les Blancs, laissez-nous avec les Chinois. La colonisation chinoise, ça c’est l’avenir...
 
SILka SILou


lundi 27 novembre 2017

Atelier antiraciste : Chaka Zoulou ou le racisme expliqué aux crétins de Gauchistes


Grâce à nos petits Bien-pensants™ de gauche, organisateurs d’ateliers et autres camps antiracistes à connotation non pas universelle mais raciale, il est désormais acquis que le racisme est une affaire de Blancs, exclusivement.

Si l’on s’en tient à leur logique de malades, les Asiatiques ne peuvent pas être racistes, même lorsque par exemple le gouvernement chinois sinise le Tibet ou le Xinjiang. Rien à voir avec du racisme. Tout ça est à mettre sur le compte de l’idéologie ultralibérale qui par contagion pousse ces braves Chinois à l’impérialisme sauvage, colonisateur, capitaliste, tout ça tout ça…

Pareil pour les Arabes. Eux non plus ne sont pas capables de racisme. Quand ils arabisent le Darfour, le sud Soudan, les différents territoires berbères ou veulent faire disparaître l’état hébreu, ils ne font que répondre à l’agression sionistoccidentale que Mahomet a subi, il y a 14 siècles, et à laquelle ses vaillants disciples résistent depuis…

Et ne parlons même pas des très innocents Noirs africains, malgré les violences xénophobes (en Afrique du Sud) et autres génocides (Rwanda) qui ponctuent l’histoire africaine...

Non, soyons raisonnables, ma bonne-dame. Le racisme est un sujet pour des gens sérieux, voyons, pour les Blancs, un truc digne d’une race supérieure, la nôtre (!)

Je sais, je suis méchant mais que voulez-vous, c’est tout de même amusant de constater à quel point cette condescendance bien-pensante, exprimée par nos bobos Gauchos, a quelque chose d’ironique, en plus de son côté sinistre. Reprendre, involontairement, je vous l’accorde, preuve de leur dangereuse stupidité, reprendre disais-je une forme de pensée raciste par cette capacité à refuser aux autres sapiens-sapiens les travers que nous avons pu développer avant de les combattre grâce à des valeurs universelles, au-delà d’une saine colère, cela me fait bien rire.

Ah le mythe de l’homme africain, ce grand enfant aussi beau que sauvage, bon par nature, victime par essence ; incapable de concevoir des hiérarchies ethniques, de préméditer tout seul comme un grand quelques remarquables  « nettoyages ethniques », ayant besoin du « Père blanc » pour apprendre ce que l’imaginaire humain est susceptible de produire de plus pervers. Un mythe qui me met en transe systématiquement.

Car je rappellerai à tous ces crétins des campus antiracistes « sudistes » et autres, en guise d’exemple de racisme ou d’ethnicisme local, quelques hauts faits attribués à ce Chaka Zoulou qui me fascinait tant pendant mon adolescence.

Vois-tu mon petit Sudiste, Chaka Zoulou fut au XIXe siècle le fondateur d’un empire sud-africain, l’empire Zoulou. Ce grand stratège était issu d’une ethnie dont le nom « Zoulou » vient de l’expression « ama zoulou », et qui signifie « le peuple du ciel ». Eh oui, « du ciel », de tout là-haut, situé bien au-dessus de tout le monde. Une ethnie supérieure, quoi !

Vois-tu mon petit Sudiste, pour bâtir son empire, qui quatre ans après sa première campagne militaire couvrait un territoire aussi vaste que la France, Chaka Zoulou pratiqua une politique d’assimilation aussi brutale que radicale. Les vieillards des peuples vaincus étaient supprimés, les femmes étaient « incorporées » et les jeunes n’avaient la vie sauve qu’à la condition de devenir de vrais Zoulous en abandonnant leur nom, leur langue et en intégrant l’armée de Chaka, en première ligne, cela va de soi.

Je te laisse imaginer, mon petit Sudiste, l’ampleur du carnage chez les peuples « racisés » Nguni, Swazi, Sotho et Xhosa...

SILka SILou

Illustration ci-dessus : un petit diptyque que m’a inspiré un soir, ce Napoléon noir qu’était Chaka Zoulou ; un soleil noir à l’aurore dorée et au zénith déjà crépusculaire, rouge sanguinolent ; un diptyque à portée universelle… 

Illustration ci-dessous : encore une superbe caricature du grand Dilem...



vendredi 17 novembre 2017

Quand le Racisme fait enfin des Progrès (!)


A l’heure où des Arabo-musulmans, encore et toujours, vendent du « nègre » dans des marchés proches de la capitale libyenne, je souhaiterais aborder les progrès récemment effectués en matière de racisme.

Je ne parle pas tant des réunions syndicales arrangées par des groupuscules gauchistes ayant perdu le Nord où on organise la ségrégation raciale (réunions interdites aux sous-chiens et aux Blancs) dans l’espoir de mieux lutter contre le racisme (quelle bande de tarés illustrant encore une fois à quel point ces cons sont ce qu'ils dénoncent !)... que des magnifiques progrès scientifiques suivants…

D’ailleurs, Il y a des jours comme ça où je demanderais volontiers à une fille belle et intelligente (#), du genre Claudie Haigneré ou Elisabeth Badinter, de bien vouloir personnifier la Science rien que pour pouvoir lui appliquer un baiser florentin aussi fougueux qu’attentionné. Ah la Science, cette si délicieuse coquine.

Donc ! Figurez-vous que le 7 mai 2010, la revue Science publiait une étude de l’Institut d’anthropologie Max Planck (Leipzig, Allemagne). Cette étude affirme qu’il y aurait « quelque chose en nous de Neanderthalensis ». Entre 1 et 4% des gènes de l’homme actuel proviendraient de l’homme de Néandertal. Ce croisement se serait produit il y a 60 000 ans au Proche Orient, l’une des zones de peuplement du Néandertal (qui couvrait alors l’Europe et l’ouest de l’Asie), lors du « Out of Africa », la phase d’expansion et de sortie d’Afrique de nos lointains ancêtres.

Mais ce n’est pas tout. Des études génétiques comparatives plus récentes permettent de retrouver ces traces néandertaliennes chez tous les sapiens-sapiens modernes, exception faite des Africains. Et c’est là que la science se fait coquine.

Car d’un point de vue « raciste », nous pouvons donc considérer que l’Africain reste à ce jour le seul sapiens-sapiens de race pure et que le reste de l’humanité n’est qu’un vaste ramassis de métèques et autre batakweks. Avec une mention toute particulière pour les dégénérés de « race aryenne ». En effet quand on sait que le nom d’homme de Néandertal provient des premières découvertes de cet hominidé en Allemagne, il y a en effet de quoi leur faire perdre pas mal de places dans la hiérarchie raciale.

Le plus fendard étant la découverte sur des sites d’extrême-droite de très pathétiques fafounets pour se féliciter de cette trouvaille scientifique. Comme quoi ce métissage plus ou moins désiré (« le rapt des Sabines », une vieille coutume humaine) expliquerait sans aucun doute la si belle et si pure supériorité raciale des Eurasiens. Mortus ridendo ! Voilà nos racistes devenus des puristes du métissage. Sacré Homo Stupidus!

Qui sait, peut-être les verrons-nous chanter sous peu ce couplet célébrant le métissage (voir ci-après) de l’immense chanteuse brésilienne qu’est Ivete Sangalo : « misturando o mundo inteiro, vamos ver o que è que dà », « mélangeons le monde entier pour voir ce que ça donne ».

Homo sapiens-sapiens-neanderthalenSIL

(#) Je trouve, en passant, qu’il manque à ce jour un classement FHM, Vanity Fair ou autre, du type « les 100 plus belles femmes intelligentes du monde ». C’est vrai ça ! Pourquoi postériser essentiellement du postérieur de gourdasse alors que des femmes belles et intelligentes, donc doublement magnétiques, ce n’est pas ça qui manque ? Et puis pensez un peu à la minorité sapiosexuelle bordel !
 

mercredi 15 novembre 2017

Riche comme Mansa Moussa


Par ces temps où de sémillants analystes de plateaux télé persistent à croire que l'histoire de l'Afrique a commencé avec l'arrivée des Européens voire l'installation de l'Empire français, voici une petite mise au point malienne...

Car si l’on en croit le classement effectué par le Celebrity Net Worth website, l’homme le plus riche de l’histoire humaine n’est ni Juif, ni Anglo-saxon, ni même Arabe, Indien ou Chinois mais bien Africain.

Il s’agit de Kanga Moussa le dixième « Mansa » (roi des rois) de l’empire du Mali entre 1312 à 1332. Un empereur, par ailleurs musulman très pratiquant, dont la fortune provenait du commerce de l’or, sel, ivoire, tissus et esclaves entre le sud et le nord du continent africain…

Bref, vous voilà priés de ne plus dire « riche comme Crésus » mais ‘riche comme Mansa Moussa’. 

Maintenant, devinez ce qui a fait partir toute cette belle fortune en fumée...

Facile ! les invasions extérieures, même pas venues d’Occident, mais aussi et surtout les guerres civiles maliennes… eh oui, déjà ! 

Lire également : « histoire du libéralisme : 1222 et la charte du Manden au Mali »

Kanga MousSIL

lundi 13 novembre 2017

Nature et culture de la violence aux USA en Afrique et Ailleurs

Scène de la "mort de Darryl" dans "l'Arme Fatale 3"
qui en 1992 m'avait sensibilisé pour la première fois à ces questions

Au vu de tout ce que l’on peut lire et entendre à droite à gauche chaque fois qu’une tuerie se produit aux USA, voici ma contribution au sempiternel débat sur la violence et la détention d’armes à feu par le citoyen américain. 

En fait, peu satisfait du verdict aussi définitif que peu nuancé sur le fait « que la société américaine (en général) serait malade de sa violence et des armes » contrairement à notre très sage Europe (bah tiens), j’avais étudié il y a quelques années les statistiques ethniques des homicides disponibles dans la base de données du Wall Street Journal (qui n'est plus accessible) et du FBI (accessible par ici). Une base qui m’avait permis de produire les calculs et constats suivants (comme quoi les statistiques ethniques cela peut s’avérer très utile).

Si les 15 000 meurtres (dont 10 000 par arme à feu) donnent un taux de 5 meurtres pour 100 000 habitants aux USA, taux bien supérieur à celui de l’Europe de l’Ouest, situé en général en dessous des 1.5 pour 100 000, mais inférieur à celui de la Russie où le taux est de 10 pour 100 000 (plus ici et ), de fortes disparités sont à noter en fonction des ethnies.

En effet, après deux trois calculs en coin de table (expliqués plus bas), j’obtiens un taux de 2.9 meurtres pour 100 000 habitants pour les Blancs (le même ratio qu’au Népal, Liechtenstein, Luxembourg, Taiwan, Iran, Turquie, chili ou Argentine)… mais de 20 pour 100 000 chez les Noirs (le même que dans bon nombre de pays d’Afrique noire)… et de 4 pour 100 000 chez les Latinos, soit beaucoup moins que dans la plupart des pays hispaniques (autour de 25 pour 100 000)… comme quoi l’air nord-américain semble faire beaucoup de bien aux Sud-américains…

A titre de comparaison française, si en France métropolitaine nous avons un taux de 1.1 pour 100 000 habitants, ce même taux passe à 4.2 en Martinique, 7 en Guadeloupe, et de 13.3 en Guyane

Ajoutons, toujours au vu des statistiques américaines, que la moitié des victimes de meurtres sont noires et la moitié des criminels également, étant donné que 93% des Américains-noirs sont tués par d’autres Noirs et que 16% des Américains-blancs sont tués par des Noirs (84% des Blancs sont tués par d’autres Blancs), ce qui fait beaucoup puisque les Noirs ne représentent que 13% de la population. Le ratio de meurtriers est donc 8 fois supérieur chez les Noirs que chez les Blancs.

D’ailleurs, histoire de défoncer d’autres clichés, en matière de crimes purement racistes, les Blancs sont responsables de 58.6% des crimes racistes (alors qu’ils représentent 77% de la population), alors que les Noirs commettent 18.4% des même crimes (13% de la population) ; par conséquent le ratio des crimes racistes est bien plus important  chez les Noirs que chez les Blancs (source, ici et ici).

En général, à ce moment, comme récemment lors d’un dîner en ville, le Bobo-bienpensant de base, pris de panique face à ce constat qu’il tient à éviter à tout prix de peur de se mettre à mal penser et ternir ainsi son magnifique reflet narcissique d’humaniste béat, éructe une énormité du genre « sous-entendrais tu que l’explication est raciale ? ».

Forcément, entendant ça, l’humaniste lucide, nourrissant aussi peu de condescendance envers les turpitudes violentes qu’elles soient blondes ou brunes, et bien plus porté sur les rudes réalités anthropologiques que sur les douces rêveries sociologistes,  lève les yeux au ciel et a fortement envie de lâcher un très provocateur « la réalité peut sembler très raciale en effet ».

Après tout, la violence des Noirs d’Amérique, d’Europe (cf le pourcentage d’Africains dans nos prisons également) comme d’Afrique a des côtés ahurissants.

Après tout, la Nature est violente, et vu que nous sommes également des êtres de Nature, il y a forcément des facteurs biologiques dans la violence des groupes humains.

Après tout, je ne vais pas faire semblant d’ignorer que la logique reproductive favorise les mâles les plus agressifs, à plus forte raison dans des sociétés où la polygamie est fréquente… un peu comme à l’inverse, chez nous, après les hécatombes des deux Guerres mondiales au cours desquelles les plus vaillants sont tombés aux Fronts, les chiffes-molles collabos ou lâches restées à l’arrière ont bénéficié d’un avantage reproductif en « consolant » les veuves épleurées ; non je plaisante ; encore que lorsque je m’inflige la vision de nos empaffés du PAF, je me demande s’il n’y a pas un peu de vrai dans ce petit délire…

Mais non, là, j’ai préféré faire preuve de pédagogie, en expliquant à cette très bourgeoise tablée ce que je n’avais pas eu le temps de dire à des camarades, un peu bas-du-front-de-gauche mais pour qui j’ai beaucoup d’affection, lorsqu’ils avaient éructé eux-aussi les même banalités franchouillardes entre le fromage et le dessert.

A savoir que le fait qu’il y ait une surreprésentation des Noirs parmi les auteurs d’homicides volontaires ne fait pas de tous les Noirs des tueurs en puissance. Car, autre aberration statistique aidant, le fait que 80% des « serial killer » soient des Blancs, ne fait pas de tous les Blancs des tueurs en série potentiels.

Donc si la « race » ou plutôt l’ethnie n’explique pas grand-chose en elle-même, elle interroge, certainement bien plus culturellement que biologiquement ou socialement. Car pour rester dans les aspects sociaux, les zones les plus pauvres socialement se situent le plus souvent en milieu rural or les taux de criminalité morbide y sont les plus faibles, sans doute du fait des structurations communautaires. Et pour rester dans les facteurs culturels, en Suisse, vieux pays de milice, bon nombre d’entre eux ont des fusils-mitrailleurs chez eux, or le taux d’homicide y est parmi les plus bas. Troublant tout ça, n’est-ce pas ?

Mais revenons à nos « Noirs », car pour avoir à cœur l’avenir de mon sang africain personnel, celui de mon entourage proche, tout comme celui d’Afrique, d’Amérique ou d’ailleurs, je préfère m’interroger sur les facteurs culturels, facteurs prédominants, à mon sens, dans l’explication du basculement ou maintien des manifestations violentes dans les groupes humains. Pour vous convaincre, rappelez-vous comment la société allemande, la plus évoluée culturellement et socialement d’Europe à l’époque, a pu basculer en très peu de temps dans la psychose collective nazie avant de revenir à un contexte culturel pacifique.

Aussi, quels fondements culturels peuvent être susceptibles de nourrir une surreprésentation violente chez les Noirs d’Amérique, d’Afrique ou d’Europe ? Est-ce le tribalisme, observable aussi bien en brousse qu’en cité urbaine, qui pousse bon nombre d’entre eux à reconnaitre les seuls intérêts du clan gouverné par un chef, et non ceux de tous les autres membres de la société ? Est-il à chercher dans une sous-culture d’acceptation de la violence envers les membres étrangers au clan allant souvent avec le tribalisme ? Est-elle à chercher dans les structurations et déstructurations familiales ou communautaires ? Je ne sais pas mais je cherche, et j’aimerais surtout qu’ils cherchent eux aussi, en premier lieu.

Bref, en conclusion, tout comme je laisse chacun à ses explications favorites, d’ordre sociologiques, économiques, culturelles, génétiques, victimaires, karmiques, astrologiques, cannabiques, vidéoludiques, hollywoodiennes ou autres, j’espère pour ma part que les communautés américaine-noire, européenne-noire, africaine-noire, premières et principales victimes de leur  propre violence, chercheront les moyens d’assécher cet effroyable bain de sang et de se libérer des boulets de la violence…

John Portuguese SIL-lips

PS1 : Au sujet de mes calculs que chacun est libre de peaufiner : j’ai pris les données 2010 et ramener le nombre de meurtriers par origine ethnique au nombre d’américains de tel ou tel groupe ethnique. Les meurtriers d’origine inconnue ont, quant à eux, été ventilés dans chaque groupe selon les ordres de grandeurs constatés (la moitié pour les Noirs, un tiers pour les Blancs et un dixième pour les Latinos). 

PS2 : les données varient selon les années mais les grandes tendances ethniques demeurent sensiblement les mêmes...



samedi 11 novembre 2017

vendredi 10 novembre 2017

Catalogne : les tribulations du nationaliste Carles Puigdemont


Bon ! De vous à moi, les malheurs madrilènes et la cause Catalane, ne vont pas sans faire vibrer la fibre du libéral attaché à la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais également celle de l’ancien militant de la réunification Portugalicienne. Portugalice, késako ?

En fait, les Portugais-galiciens ont beaucoup de points communs avec les Irlandais. Outre le fait d’être leurs ancêtres, à l’instar de l’Irlande, les Portugais ont un bout de territoire sous occupation étrangère, le Portugal du Nord, soit la Galice (espagnole).

Pour résumer tout ça succinctement, historiquement et ethniquement, les Galiciens occupent depuis des millénaires tout le Nord-ouest de la péninsule Celtibérique au-dessus du fleuve Douro qui se jette dans l’océan à la hauteur de Porto (au Portugal). Les invasions successives, dont la tentative musulmane, ne changèrent pas cet état de fait puisque le Royaume de Galice demeura. Par contre la « Reconquête » chrétienne, par le jeu des alliances royales, engendra la partition de la Galice. La partie nord intégra progressivement la couronne de Castille et la partie sud fut offerte au Comte Henri de Bourgogne, venu prêter main forte à la Reconquête avec ses chevaliers bourguignons, sous la dénomination de Comté de Portugal, du nom de la ville de Porto (Portus-cale, signifiant le Port des Galiciens). De là partit la Libération de toute la côte ouest de la Péninsule, et de cette extension galicienne vers le sud naquit le Portugal actuel. Le Portugal vécu son destin propre, et la Galice septentrionale devint une province espagnole. Cependant les siècles n’effacèrent jamais dans l’inconscient collectif cette fraternité toute particulière avec « nossos irmaos » de la Galice du Nord. Outre la langue et culture qui demeuraient les mêmes, nous avions conscience que les Portugais étaient des Galiciens et que les Galiciens était des Portugais. Constats partagés par biens des observateurs européens. Puis au XIX et XXe siècle, des intellectuels se mirent à rêver d’une réunification. Un rêve que j’ai partagé pendant plusieurs de mes jeunes années, jusqu’au jour où une autre évidence me frappa, l’Europe.

L’Union Européenne, par son abaissement des frontières, par l’encouragement des solidarités transfrontalières, puis par sa monnaie commune, nous permettait de nouer entre Galiciens des deux rives, tous les liens culturels et économiques que nous souhaitions. Les passions régionalistes, nationalistes ou ici réunificatrices devenaient inutiles. Le cadre politique européen nous permettait de faire vivre nos attachements, sans haines destructrices, dans le respect des vieilles nations historiques. C’est exactement ce que j’ai pu observer également en Irlande, l’Union Européenne ayant abattu le rideau barbelé entre Irlandais du Sud et du Nord, ce jusqu’à l’inquiétant Brexit.

Personnellement, je suis ainsi passé d’un combat politique contre Madrid, à la culture de ce qui me rapproche de mes cousins Espagnols, notamment à la culture du castillan, langue que j’adore au demeurant.

C’est pour ces raisons que passés les quelques restes de réflexes anti-madrilènes, j’ai vu avec tristesse ce qui se passe dans ma chère Catalogne et Espagne. Tristesse de voir des aspirations certes légitimes, grossièrement manipulées dès le début du processus par une partie des indépendantistes catalans, et ce au seul bénéfice escompté de mégalomanes à la Puigdemont. Tristesse de voir des militants ou de simples votants se faire matraquer la gueule par la Gardia Civil le jour du pseudo-referendum. Tristesse de voir l’Espagne se déchirer au final pour plus de mauvaises raisons que de bonnes.

Puis les rires prirent le pas sur la tristesse, grâce notamment aux pignouferies du Carles Puigdemont. Voilà encore un nationaliste illustrant la capacité de ces tocards à foutre la merde puis à se carapater comme des couards. C’est vrai qu’entre nos débiles du Front National, les sémillants "winners" du Brexit à la Nigel Farage et Boris Johnson, on manquait de clowns en la matière dans notre belle Union. Et ce con qui espère hystériser ses ambitions personnelles au cœur de l’Europe, à Bruxelles.

Il porte bien son nom celui-là, Puigdemont (prononcez putch-démon), le possédé du coup d’état permanent. 

Va donc te cacher à Molenbeek tocard, et laisse désormais le peuple de Catalogne voter à la régulière en décembre prochain…

El Sil


mercredi 8 novembre 2017

Y viva España !

La Belle et la Bête
 
Vieille caricature anglaise représentant des noces 
entre la Belle espagnole et l’Ours portugalicien.
 
Ma belle Espagne. Ne t’en fais pas ! 
Même si tu devais perdre ton voile catalan, 
je continuerai de t’aimer.

El SIL


lundi 6 novembre 2017

Ecosse-Irlande : La passion palestiniste de certains Gaéliques


J’ai beau savoir que ce n’est pas nouveau, dieux ce que cela peut demeurer pénible d’entendre des membres éminents des mouvements indépendantistes Écossais ou Nord-irlandais s’identifier aux Palestiniens et déverser leur haine d’Israël alors que c’est avec Israël qu’ils devraient s’identifier.

Je sais bien que se mêlent dans cette fixette « antisioniste », un vieux fond antisémite catholique et  une judéophobie gauchiste plus récente, mais enfin tout de même, c’est pénible.

A chaque fois, me voilà obligé de rappeler aux frangins du Sinn Fein que l’Irlande-du-Nord n’est pas une « Palestine » au sens minorité non-Israélienne opprimée, mais une "Palestine" au sens tentative d’extension du Commonwealth arabe au travers des colons (cis)Jordaniens présents là-bas.

Bah oui les frangins ! Ce n’est pas Israël qui représente l’extension de visées impérialistes dans le coin. Israël n’est pas l’empire britannique. Israël est à peine plus grand que l’Irlande du Nord et ne réclame pas plus. Le peuple hébreu revenu sur ses terres ancestrales, après moult tentatives d’absorption de son berceau par des empires successifs (Égyptien, Perse, Romain, Arabe, Turc, et aussi Anglais), ne demande qu’à vivre en paix sur son petit bout de terre. Le sionisme est un mouvement d'émancipation, le droit du peuple hébreu à redisposer de lui-même.

Ce sont plutôt certains idéologues arabes qui se voient comme tels, en communauté d’Empire que celui s’appelle Califat, grande Nation arabe, ou Oumma. Et ce sont bien ce que l’on appelle les colons arabes « Palestiniens », venus de Jordanie, d’Égypte ou ailleurs, qui sont le coin que les impérialistes arabes espèrent enfoncer dans le flanc de cette nation multimillénaire pour la détruire.

C’est fou ça, que cela ne vous paraisse pas évident, que le refus d’existence d’un petit pays, à l’image du vôtre, des vôtres, mené par un Commonwealth arabe (Ligue arabe) à la logique expansionniste, ne vous apparaisse pas évidente. C’est fou que la logique de colonisation arabe, à l’image de feu l’anglaise, ne vous frappe pas non plus. C’est fou finalement, et particulièrement ironique, que vous vous retrouviez à partager également la même politique arabe que celle jadis de l’empire britannique.

Il est vrai que pour voir cela, outre un biais judéophobe à abattre, il faudrait raisonner autrement que par petits morceaux, élargir vôtre champs de vision. Mais il est vrai également qu’en la matière, nous autres Portugais, autrement dit les Galiciens Gaéliques de la péninsule Celtibérique, pour avoir le Monde en tête depuis plusieurs siècles, sommes mieux à même de le faire…

Slán agaibh mo dheartháireacha 



vendredi 3 novembre 2017

Edimbourg mon Amour

  
Ulis rendant hommage

Il y a des endroits comme ça, où lorsque tu arrives, t'es juste content d'y être, d'y battre pavé, d'y flâner, pendant des heures, un peu comme si tu te trouvais de retour à la maison. Édimbourg est de ces endroits, finalement aussi chaleureux que l'humidité y est prégnante...