Vivisection des mécanismes de la perversion
manipulatrice menée dans des entreprises, des
administrations, des groupes politiques idéologiques ou religieux, mais aussi par des
pseudo-syndicalistes toxiques, du privé comme du public qui, loin de
jouer les indispensables contre-pouvoirs, œuvrent par tous les moyens à
asseoir leurs visées de pouvoir clanique tyrannique dans les collectifs
où ils s'incrustent.
1) Définition de la violence morale :
Ensemble de propos et de comportements visant à nier l'autre en tant que sujet et à le réduire à l'état d'objet destiné à calmer ses désirs et ses angoisses. Loin d'un trouble passager de la relation, il s'agit d'un mode de rapport à autrui visant à soumettre l'autre, l'isoler, le contrôler et maintenir un pouvoir. Dans un collectif, cette violence peut s'exercer aussi bien entre pairs, qu'envers sa hiérarchie ou ses subalternes.
2) Processus :
- Manœuvres d'épuisement : attaques multiformes (agissements, paroles, attitudes, etc) insidieuses et systématiques concourant à aliéner et soumettre l'autre. Le rapport de domination se repère d'avantage par la posture prise sur autrui, qu'à travers les micro-violences difficilement repérables qui se succèdent.
- Contrôle par la peur : la violence étant toujours un rapport de domination, quand elle se développe sur le plan psychologique, elle se définit comme une relation d'emprise qui place la peur au centre des relations et la terreur psychologique au sein du collectif.
- La manipulation : attitude de persuasion cherchant à aboutir à un consentement non réfléchi en utilisant les armes de l'influence conditionnée : séduction et ruse ; culpabilisation et chantage affectif ; intoxication mentale ; diviser pour mieux régner ; conditionnement des opinions et censure du parler direct ; emprise ; noyautage et alliances de circonstance ; recherche et présentation de boucs-émissaires. On remarque chez les pervers manipulateurs une attitude extrêmement variable selon leurs attentes ; extrêmement agréable avec les personnes qui représentent un intérêt pour lui et littéralement odieuse avec celles jugées inutiles ou concurrentes, le tout de façon ouverte ou alors insidieuse lorsque le rapport de force n'est pas à leur avantage. La convivialité, réservée aux membres du clan et excluant les autres, est également un outil de manipulation et non de sociabilité.
1) Définition de la violence morale :
Ensemble de propos et de comportements visant à nier l'autre en tant que sujet et à le réduire à l'état d'objet destiné à calmer ses désirs et ses angoisses. Loin d'un trouble passager de la relation, il s'agit d'un mode de rapport à autrui visant à soumettre l'autre, l'isoler, le contrôler et maintenir un pouvoir. Dans un collectif, cette violence peut s'exercer aussi bien entre pairs, qu'envers sa hiérarchie ou ses subalternes.
2) Processus :
- Manœuvres d'épuisement : attaques multiformes (agissements, paroles, attitudes, etc) insidieuses et systématiques concourant à aliéner et soumettre l'autre. Le rapport de domination se repère d'avantage par la posture prise sur autrui, qu'à travers les micro-violences difficilement repérables qui se succèdent.
- Contrôle par la peur : la violence étant toujours un rapport de domination, quand elle se développe sur le plan psychologique, elle se définit comme une relation d'emprise qui place la peur au centre des relations et la terreur psychologique au sein du collectif.
- La manipulation : attitude de persuasion cherchant à aboutir à un consentement non réfléchi en utilisant les armes de l'influence conditionnée : séduction et ruse ; culpabilisation et chantage affectif ; intoxication mentale ; diviser pour mieux régner ; conditionnement des opinions et censure du parler direct ; emprise ; noyautage et alliances de circonstance ; recherche et présentation de boucs-émissaires. On remarque chez les pervers manipulateurs une attitude extrêmement variable selon leurs attentes ; extrêmement agréable avec les personnes qui représentent un intérêt pour lui et littéralement odieuse avec celles jugées inutiles ou concurrentes, le tout de façon ouverte ou alors insidieuse lorsque le rapport de force n'est pas à leur avantage. La convivialité, réservée aux membres du clan et excluant les autres, est également un outil de manipulation et non de sociabilité.
- Dégradation de
l'exercice de l'autorité : la propagation de la violence morale va de
pair avec une dégradation de l'exercice de l'autorité et de la
perception du pouvoir. Cette dégradation peut être le produit de l'excès
d'usage d'autorité (en plus ou en moins) ou de l'abus de rôle exercé
sans aucune légitimité (celles et ceux qui "veulent être Califes à la
place du Calife"). Ce processus privera l'organisme collectif de son
cadre, de ses repères, de la responsabilité assumée, au bénéfice de la
montée en insécurité du collectif.
-
Corruption morale : l'incitation à la participation, même vague, à des
actions éthiquement limites ou condamnables, vise à lier les membres du groupe par une
transgressivité ou culpabilité collective et à les soumettre à la loi
du clan dominé par quelques personnalités dominantes.
- Contamination psychologique : la violence morale est extrêmement
contagieuse ; elle s'infiltre rapidement dans le collectif, mobilise
les réactions de défense de chacun et passe facilement à l'externe. Tout
le monde est atteint et se protège avec son système de défense propre,
le plus souvent le silence (masses silencieuses).
3) Pistes de remédiation :
Ce genre de personnalités toxiques, aussi nombrilistes qu'irresponsables, étant très souvent incapables de se remettre en cause (quand elles ne se prennent pas pour des lumières morales ou des phares d'humanisme), la meilleure façon de se protéger de ces esprits immatures, consiste à repérer leur mode de fonctionnement et à les mettre à nu ; à ne pas se laisser embarquer dans leurs salades, coups-fourrés et guerres intestines ; à les mettre à distance et à les remettre en place chaque fois que nécessaire ; mais aussi à laisser ces crabes se bouffer entre eux dans leur panier de crabes.
Il importe également que les hiérarchies, lorsque présentes, recadrent ces tyranneaux capricieux et (ré)instaurent un cadre de fonctionnement collectifs le plus sain possible et respectueux des règles de droit.
Ce genre de personnalités toxiques, aussi nombrilistes qu'irresponsables, étant très souvent incapables de se remettre en cause (quand elles ne se prennent pas pour des lumières morales ou des phares d'humanisme), la meilleure façon de se protéger de ces esprits immatures, consiste à repérer leur mode de fonctionnement et à les mettre à nu ; à ne pas se laisser embarquer dans leurs salades, coups-fourrés et guerres intestines ; à les mettre à distance et à les remettre en place chaque fois que nécessaire ; mais aussi à laisser ces crabes se bouffer entre eux dans leur panier de crabes.
Il importe également que les hiérarchies, lorsque présentes, recadrent ces tyranneaux capricieux et (ré)instaurent un cadre de fonctionnement collectifs le plus sain possible et respectueux des règles de droit.
Van HelSIL Spéciale Dédicace ;-)
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