« Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie… »
Quel est le but de la Vie. La Conscience ? La Conscience seule, tout
seul. Pour quoi faire ? Pour aimer ! L’objectif de la Vie est d’aimer.
Aimer avec quoi ? Avec un cœur à l’abri de sa cuirasse thoracique. Pas
seulement ! Aimer comme le fait le dieu d’Israël. En hébreu, on aime
avec les entrailles, avec ce qu’il y a de plus fragile, de plus
vulnérable.
On aime comme on désire. On aime comme on sème, comme on attend, comme on goûte. On aime comme on frémit, comme on tressaille. Avec ces mêmes entrailles qui se tordent, qui se nouent, qui se plient, qui se dressent, qui saignent et qui accouchent.
C’est sans doute à cause de la complexité de ce mystère qu’est l’amour, que le cantique des cantiques attendra le Ier siècle de notre ère pour intégrer le canon biblique.
Un mystère qui demeure puisque ce chant d’amour s’interprète tantôt comme l’amour du Christ pour son Église, celui d’une jeune femme pour son futur époux, ou bien encore, telle l’interprétation donnée par Rabbi Akiba, comme une déclaration d’amour symbolique entre le dieu d’Israël et son peuple.
Or tout comme ceux qui sont à l’origine de notre foi et culture judéo-chrétienne, j’aime avec mes entrailles. Dans cet amour, j’aime également Israël comme on désire, comme on sème, comme on attend et comme on souffre…
« Tu es belle mon amie, comme Thirsta, agréable comme Jérusalem, mais terrible comme les troupes sous leurs bannières.
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis, qui remontent de l’abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux ; Aucune d’elle n’est stérile. Ta joue est comme une moitié de grenade.
Derrière ton voile, il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans nombre. Une seule est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient et la disent heureuse. Les reines et les concubines aussi et la louent. Qui est celle qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières » Ca 6:4
SILomon
On aime comme on désire. On aime comme on sème, comme on attend, comme on goûte. On aime comme on frémit, comme on tressaille. Avec ces mêmes entrailles qui se tordent, qui se nouent, qui se plient, qui se dressent, qui saignent et qui accouchent.
C’est sans doute à cause de la complexité de ce mystère qu’est l’amour, que le cantique des cantiques attendra le Ier siècle de notre ère pour intégrer le canon biblique.
Un mystère qui demeure puisque ce chant d’amour s’interprète tantôt comme l’amour du Christ pour son Église, celui d’une jeune femme pour son futur époux, ou bien encore, telle l’interprétation donnée par Rabbi Akiba, comme une déclaration d’amour symbolique entre le dieu d’Israël et son peuple.
Or tout comme ceux qui sont à l’origine de notre foi et culture judéo-chrétienne, j’aime avec mes entrailles. Dans cet amour, j’aime également Israël comme on désire, comme on sème, comme on attend et comme on souffre…
« Tu es belle mon amie, comme Thirsta, agréable comme Jérusalem, mais terrible comme les troupes sous leurs bannières.
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis, qui remontent de l’abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux ; Aucune d’elle n’est stérile. Ta joue est comme une moitié de grenade.
Derrière ton voile, il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans nombre. Une seule est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient et la disent heureuse. Les reines et les concubines aussi et la louent. Qui est celle qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières » Ca 6:4
SILomon
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